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CONCLUSION ET SUGGESTIONS

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Ce stage, effectué dans le domaine de l’industrie forestière, visant en générale, l’évaluation des pertes et l’influence des défauts des bois ainsi que le rendement lors du sciage et déroulage, nous a été d’un avantage énorme par son caractère pratique et professionnel.

Nous avons compris les opérations, les procédés, les enjeux autour du sciage et du déroulage des bois tropicaux ainsi que les traitements de défauts à chacune des opérations sans oublier le choix des essences d’export ou locales ainsi que la traçabilité.

Des analyses effectuées, les constats sont que les pertes autour du sciage et déroulage des bois à la SODEFOR sont énormes, avec un pourcentage moyen des déchets à l’usinage (sciage et déroulage) arrivant même à plus de 50 % du volume entré à l’usine. Les défauts de bois sont fréquents parmi les essences usinées, cela s’expliquerait par l’intérêt commercial des exploitants d’envoyer les grumes en bon état directement à l’exportation et, à l’usinage ceux jugés moins bons à l’export sous forme des grumes. Pour les essences analysées, les pertes en volume dues aux pourritures sont à considérer, estimées en moyenne à 29,02 % et la part du volume aubier des essences sciées est importante (en moyenne 19,65 %). Les défauts de bois constituent l’une des causes des pertes en volume lors de l’usinage. Pour les billons identifiés avec les pourritures, roulures, fentes et fractures, le rendement moyen au sciage a été estimé à 55,75 %. Pour tous les billons analysés, sans quelconque distinction, la moyenne des rendements au sciage est de 45,68 %.

Le rendement moyen par essence au déroulage a été estimé à 49,36 %, et par jour le rendement est de 49,76 % (en moyenne). Par billon, en moyenne 15,77 % du volume entré au déroulage est perdu en rondin. La valorisation des déchets se limite juste au bois de chauffage et à la vente locale. Cette dernière compenserait tant peu que soit, certaines pertes.

La prudence, la rapidité et la souplesse sont des facteurs importants pour les operateurs au sciage tout comme au déroulage. L’importance accordée au facteur temps est de rigueur car dit-on « time is money ». Nous avons constaté que les critères de choix des grumes d’export ou locales au niveau du TCPK, ne sont pas clairs, sinon mal maitrisés par les opérateurs.

Nous avons remarqué qu’aussi longtemps la consommation locale en RDC restera faible, l’intensification de la transformation locale du bois restera hypothétique. Il faut promouvoir et diversifier la filière bois en créant des débouchés locaux aux exploitants. Car même pour les produits transformés localement, la part exportée est toujours importante.

Pour pouvoir augmenter son efficience, nous suggérons ce qui suit à la SODEFOR :

– De veiller à la sécurité des agents au travail, car une négligence a été constatée sur ce point ;
– De prévoir le renouvellement des équipements, car leur vétusté a été à la base de plusieurs down time dans la production ;
– L’informatisation dans l’exécution des tâches des secrétaires de la scierie et de l’usine de déroulage ;
– De prévoir les formations des agents sur certaines notions entre autres la traçabilité, les critères de choix des grumes d’export et locales, etc. ;
– D’améliorer les technologies de transformation et la valorisation des déchets voire leurs recyclages pour diverses fins.

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