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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

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A l’issue de cette étude, nous avons retenu essentiellement les renseignements suivant :

– Le taux de prévalence des malformations congénitales a été de 0,2%.
– La polydactylie (47,5%) a été la malformation congénitale la plus rencontrée dans cette étude.
– Les femmes âgées de plus de 35 ans (33,33%) ont le plus fort taux de prévalence d’enfants malformés avec une dépendance statistique de deux caractères
– Les femmes ayant une parité et/ou une gestité supérieur à 4 sont plus exposées à donner des enfants malformés, les 2 caractères étant également dépendants statistiquement
– Les pathologies maternelles ont une influence sur la survenue d’un enfant malformé
– Dans l’ordre croissant les éléments suivants ont été retenus comme facteurs de risque dans cette enquête: gestité et parité > 4, âge maternel ≥ 35 ans, MIU, consommation de l’alcool par la mère, automédication, TORSCH, fièvre, abortif, avortement spontané, antécédent malformatif.
– Le sexe masculin (61,9%) est plus touché par les malformations congénitales que le sexe féminin (38,1%).
– Il y a tant d’enfants malformés ayant un poids < 2500 g (52,4%) que ceux ayant un poids > 2500g.
– La mortalité périnatale par les malformations congénitales est de 28,5%.
– 71,5% d’enfants nés malformés étaient guéris après une correction et 28,5% étaient décédés.

Eu égard aux observations rencontrées dans cette étude, nous adressons les recommandations ci-après à 3 instances :

I. ENVERS LE GOUVERNEMENT DE LA R.D.C

1. Nous suggérons la création d’un observatoire national des malformations congénitales ;
2. Nous souhaitons une large diffusion des tous les facteurs de risque retrouvés dans cette étude à travers tout le pays ;
3. Doter toutes les salles d’accouchement et les unités de néonatologie des institutions publiques d’une infrastructure moderne de réanimation pour faciliter l’accueil de tous les malformés nés dans les hôpitaux ou venus de l’extérieur ;
4. Subventionner la prise en charge médico-chirurgicale de nouveau-nés malformés pour alléger tant soit peu la douleur des parents qui ne se sont pas attendus à ce genre d’enfants.
5. Rendre obligatoire et à moindre coût le dépistage des pathologies chroniques genre diabète ou HTA ainsi que le syndrome TORSCH au premier trimestre de grossesse.

II. ENVERS LE BUREAU CENTRAL DE LA ZSUR DE KATWA

De conditionner l’ouverture d’une maternité par l’existence en son sein d’un gynécologue échographiste, d’un pédiatre et d’une salle d’accouchement à même de faciliter la réanimation de nouveau-nés en asphyxie dont les malformés.

III. ENVERS L’UNIVERSITE CATHOLIQUE DU GRABEN (Faculté de médecine)

1. Incorporer dans le cursus du pédiatre ce qui suit :
– Une formation poussée de périnatologie en insistant sur les méthodes d’exploration anténatale des malformations congénitales et la prise en charge de la santé néonatale des nouveau-nés malformés.
– L’acquisition d’une base solide en génétique, qui peut susciter des vocations des recherches approfondies sur les malformations congénitales dans notre milieu.
2. Explorer des voies pouvant favoriser la coopération entre notre université (UCG) et celles d’ailleurs pour l’installation d’un laboratoire de génétique dans notre milieu.

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