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CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

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L’étude menée dans cette deuxième partie avait pour but d’évaluer les déterminants de l’attractivité des entreprises dans la Ville de Douala suivant une approche économétrique. Nous avons dans un premier temps mis le point sur l’analyse de l’évolution des créations d’entreprises dans la ville de Douala. Il ressort de nos développements que la ville de Douala occupe une place de choix dans la localisation des entreprises au Cameroun. Elle concentre en effet près de 35,1% des entreprises du pays. Par ailleurs, l’indice de localisation calculé nous a permis de cerner l’inégale répartition des entreprises et le profil sectoriel des arrondissements de Douala. En effet, la répartition des entreprises par activités dans la ville de Douala confirme le poids dominant des arrondissements centraux (Douala 1er et Douala 2ème), avec une préférence pour les activités du tertiaire (commerces, Banques et assurances et activités de transport). Par contre dans les arrondissements périphériques (Douala 3ème, 4ème et 5ème) les activités industrielles dominent.

Du point de vue de l’analyse économétrique abordée dans cette deuxième partie du mémoire, nous avons spécifié une fonction d’attractivité des entreprises dans la ville de Douala à l’aide d’un modèle de régression linéaire qui s’apparente à celui utiliser par Sallez (1995, op.cit), (Pépin, Grosse, Guesnier, 2002, op.cit). Après avoir présenté les variables susceptibles d’expliquer l’attractivité des entreprises à Douala sur la période 1996 à 2009, nous avons ensuite testé la stationnarité de ces variables ainsi que la spécification du modèle estimé. Globalement, nos résultats sont satisfaisants et montrent que presque toutes les variables présentent les signes escomptés, mais seulement quelques-unes sont statistiquement significatives. Il s’agit des variables présence d’une agence de développement et autres structures de promotion des entreprises (PADEV) ; la croissance économique locale (TXPLB) qui traduit la bonne santé de l’économie locale ; et la stabilité politique (STAB). L’existence d’un lien entre la dynamique de la gouvernance et l’attractivité territoriale des entreprises dans la ville de Douala apparait relativement établie ainsi que le montre les résultats de notre étude économétrique.

Par ailleurs, dans un contexte de renforcement de l’attractivité de la ville de Douala, les responsabilités de la planification et de l’aménagement du territoire « Doualais » nous paraissent s’amplifier considérablement et, catapultent plus que par le passé, de nouveaux défis pour les acteurs de la ville de Douala en matière d’amélioration de l’environnement des entreprises. Nous avons à cet effet suggéré quelques pistes de solutions nécessaires au renforcement de l’attractivité de la ville de Douala en vue de son meilleur positionnement sur le marché des implantations en zone CEMAC.

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