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CONCLUSION

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Au terme de notre étude qui a porté sur les facteurs étiologiques de la dépression à Lubumbashi, menée au service de neuropsychiatrie de l’Hôpital Général de Référence Jason Sendwe, et au Centre Neuropsychiatrique Joseph Guislain sur une période allant du 1er avril 2009 au 31 mars 2012, ayant porté sur un échantillon de 85 malades. Les points saillants suivants sont retenus :

1. La prévalence hospitalière de la dépression est de 5,2 % ;

2. La dépression à Lubumbashi comme partout ailleurs, touche plus les femmes que les hommes ;

3. La classe d’âge la plus atteinte est celle comprise entre 30 – 40 ans, l’âge moyen étant de 36,4 ans ;

4. La commune de Lubumbashi est la plus représentée ;

5. La dépression touche plus les célibataires que les mariés ;

6. La dépression touche plus les individus avec niveau d’étude élevé ;

7. L’antécédent personnel de dépression a été trouvé dans 21,2% des cas chez nos malades ;

8. Les dépressifs sont venus consulter avec un sentiment de tristesse et la tentative de suicide a été retrouvée dans 7,1% des cas ;

9. Le signe physique le plus associé à la dépression a été le trouble du sommeil (l’insomnie) ;

10. Pour ce qui concerne les facteurs étiologiques de la dépression, nous avons trouvé une prédominance nette des facteurs environnementaux, les facteurs psycho-sociaux : la perte d’un être cher dans 21,2 % des cas, la déception amoureuse dans 12,9 % des cas, les difficultés financières dans 10,6% des cas, le divorce des parents dans 9,4 % des cas, le manque d’affection dans 9,4 % des cas, le divorce/la rupture des relations amoureuses dans 8,2 %, les échecs scolaires dans 8,2 % des cas, les tensions familiales dans 7,1 % des cas, le conflit conjugal dans 5,9 % des cas, les troubles sexuels dans 2,4 % des cas, la maltraitance dans 2,4 % des cas, la grossesse non désirée dans 1,2 % des cas ;

Pour ce qui est des pathologies associés à la dépression, nous avons trouvé dans notre étude, les pathologies chroniques, notamment, le VIH/SIDA dans 7,1 % des cas et le diabète dans 4,7 % des cas ; les pathologies invalidantes : la stérilité chez la femme dans 4,7 %, l’amputation de deux membres inférieurs pour cause de gangrène dans 2,4 %.

Pour les facteurs probablement héréditaires (ou génétiques) nous avons trouvé chez 11,8 % des patients l’existence d’un antécédent de dépression chez les parents ;

11. La plupart de nos malades ont présenté surtout le trouble dépressif non spécifié (74 %) alors que l’épisode dépressif majeur n’a été retrouvé que dans 21,2 % de cas ;

12. La classe pharmacologique des antidépresseurs la plus utilisée a été celle des tricycliques, et la durée moyenne du traitement de 62 jours.

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