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Chapitre II : Les limites du témoignage

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L‟historien doit inévitablement porter un jugement sur le document qu‟il analyse, il n‟a pas d‟autre choix afin de distinguer ce qui est pertinent de ce qui ne l‟est pas, autrement dit, il n‟a de cesse de devoir faire preuve de discernement. De fait, « nous n‟avons au mieux que le témoignage et la critique du témoignage pour accréditer la représentation historique du passé(222) ». Il s‟agit avant tout de déterminer la véracité du document étudié.

Dans un premier temps cette vérification se fait autour de la confirmation des évènements racontés, chose qui a été vérifiée dans cette étude en comparaison des diverses autres sources, mais cette vérification se fait aussi à travers l‟étude du témoin. C‟est à partir de ce moment que l‟on se trouve dans une situation délicate, car l‟on doit aussi caractériser celui qui écrit afin de comprendre s‟il était en réel capacité de pouvoir retranscrire les faits. Autrement dit, ce dernier axe d‟analyse va tenter de rendre compte de l‟état émotionnel dans lequel Zalmen Gradowski, Lejb Langfus et Zalmen Lewental étaient plongés.

222 Citation empruntée à Paul Ricoeur, La mémoire…, op.cit., p. 364.

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