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Chapitre 2: L’issue permettant de diminuer le préjudice économique: le marché financier

ADIAL

Une entreprise météo-sensible, dont l’évolution du résultat dépend du climat, ne peut gérer le risque climatique simplement en se remettant à l’assurance. Cette dernière ne peut lui apporter des solutions pleinement satisfaisantes du fait de ses limites face à ce risque. Dès lors qu’une entreprise à mis en place une politique de gestion du risque climatique, elle doit recourir au marché financier. Cette gestion du risque est nommée « ATR » : Alternative Risk Transfert. Cette méthode de gestion permet ainsi de résoudre le problème de coûts de financement d’une couverture d’assurance. Ce transfert sur le marché
financier s’effectue à travers les dérivés climatiques. De manière simple, il s’agit d’obligations dont le risque est un risque climatique. Ces dérivés sont utilisés par les entreprises pour pouvoir protéger leurs résultats mais ils sont également utilisés dans le cadre d’offres commerciales. Ils ont différentes formes et peuvent s’échanger sur deux marchés bien distincts, ce qui offre aux entreprises une palette d’opportunités. (Section 1) Le marché financier est également une solution pour l’assurance. Les assureurs et réassureurs ne vont pas utiliser les dérivés climatiques, comme les entreprises météo-sensibles, mais ils vont utiliser des « Cat bonds » c’est-a-dire qu’ils vont titriser leurs risques climatiques pour les transférer au marché financier, sous la forme d « obligation catastrophe». En recourant à ce marché les assureurs et réassureurs trouvent des nouvelles ressources pour financer le coût
des indemnités. (Section 2)

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