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Chapitre 2 : Les Etats Unis, un système ultra privatisé

ADIAL

En droit américain, le terme « catastrophe » est défini par la jurisprudence comme étant un évènement catastrophique qui excède un certain seuil chiffrable en dollars. En 1997, ce seuil est passé de 5 à 25 millions de dollars. Bien que ce seuil de 25 millions paraisse très élevé, il existe un certain nombre de catastrophes qui l’ont largement dépassé, comme les sinistres liés au passage de l’Ouragan Andrew en 1992, et le tremblement de terre de Northridge en 1994. En effet, la situation géographique et la concentration des richesses économiques des Etats Unis en font un des pays du monde où la question des catastrophes naturelles se pose avec la plus grande gravité. Les spécialistes estiment d’ailleurs qu’un cyclone qui balaierait la zone la plus sensible de la Floride pourrait générer une perte de près de 40 à 50 milliards de dollars pour les assureurs. On voit donc bien ici que les coûts potentiels sont hors du commun(37).

Le système américain diffère fondamentalement du droit français, en ce que l’indemnisation des victimes ne passe pas par un mécanisme à double détente. Les catastrophes naturelles sont en effet directement couvertes par l’assurance habitation que l’on nomme « homeowner insurance ».

37 ABRASSAR-BOUEIL-COMBY : « les solutions à l’étranger », Risques n°34, Juin 1998

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