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CHAPITRE 2 : LA GRANDE RIVIERE ARTIFICIELLE : UN INSTRUMENT AU SERVICE DU REGIME

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Ce chapitre permet de mettre en relation la Grande Rivière Artificielle et le régime libyen entre 1969 et 2011. Il s’agira de mettre en évidence le rôle consolidateur de la GRA pour chacun des principaux aspects populistes du régime tels que la tendance à proposer une réponse immédiate aux libyens et à s’adresser à un peuple entier sans distinction.

1. UNE REPONSE IMMEDIATE

Cette partie a pour but de se pencher sur la façon avec laquelle la Grande Rivière Artificielle est présentée en temps que nouvelle « solution miracle » par le régime Kadhafi.

a. LES EFFETS D’ANNONCES DE MOUAMMAR KADHAFI

Une lecture approfondie du Livre Vert de Kadhafi permet de mettre en évidence son aptitude à proposer des solutions simplistes censées guérir tous les maux dont souffre le pays.

• Le Livre Vert, reflet des grandes promesses de Mouammar Kadhafi

Les titres du Livre Vert, d’abord, donnent un premier aperçu de cette détermination à offrir des solutions qui semblent être les meilleures et les seules à pouvoir résoudre les obstacles politiques, économiques et sociaux. Ainsi, le premier livre s’intitule « La solution du problème de la démocratie », le second est nommé « La solution du problème économique » et enfin, le troisième, « Les fondements de la troisième théorie universelle ».

Kadhafi semble alors présenter des solutions simples applicables immédiatement. Il prétend développer une troisième théorie qui n’a d’ « universelle » que le qualificatif qu’il lui donne mais qui, cependant, laisse entendre au peuple libyen une disparition des inégalités économiques et sociales ainsi qu’une hausse de la représentativité de la population.

Le Livre Vert est chargé de symboles qui participent également à cette prétention de réponse immédiate du mentor du régime. Ainsi, le livre de M. Kadhafi fait quasi explicitement référence au Petit Livre Rouge de Mao où celui-ci développe son idéologie et sa vision du rôle de l’Etat, notamment de révolution permanente. De plus, la couverture verte du livre, n’est pas, non plus, dénuée de sens. Kadhafi prétend alors remplacer la Sunna comme fondement du droit en Libye.

• L’exemple de l’organisation de l’appareil d’Etat

Avant de prétendre mettre fin à l’inégalité homme/femme, à l’analphabétisme : « la fin de l’analphabétisme »(152), ainsi qu’à « l’ignorance »(153), on s’aperçoit que Mouammar Kadhafi s’attache, en priorité, redéfinir le rôle de l’Etat dans la société. Cependant, le programme qu’il délivre dans son livre reste perdu dans le flou. Il est essentiellement question de critique de la démocratie occidentale, des assemblées parlementaires, des partis politiques, du référendum.

Cependant, le Livre Vert est, selon Kadhafi, « annonciateur de la découverte du chemin de la Démocratie directe grâce à un procédé novateur »(154). Il ambitionne de présenter la « solution définitive au problème de l’appareil de gouvernement, il indique aux peuples le moyen de passer de l’aire de la dictature à celle de la démocratie véritable ». (155) Il préconise alors la mise en place de « congrès populaires »(156). Chacun de ceux-ci désigne un représentant (qui n’a aucune indépendance contrairement au député classique) ainsi qu’un secrétariat et un comité administratif populaire destiné à remplacer l’administration gouvernementale. Un « congrès général du peuple »(157), enfin, rassemble une fois par an les groupes exécutifs des « congrès populaires ». Les secrétaires du congrès général sont regroupés en un « comité populaire »(158) et font office de ministres.

Malgré la promesse de faire du régime kadhafiste un modèle de démocratie et de pouvoir du peuple, on assiste en réalité à une multiplicité d’assemblées et une dilution des pouvoirs qui, finalement, convient bien au « Guide », semblant diviser pour mieux régner.
Kadhafi omet de faire figurer dans le Livre Vert les milices mises en place à partir de 1977 : les « comités révolutionnaires » :

« Les comités révolutionnaires exercent une véritable terreur sur les autres instances et sur la population. Ils assurent un contrôle idéologique sur le peuple, animent eux-mêmes les séances des comités populaires et, à partir de 1979, sélectionnent ouvertement les délégués. »(159)

Jean Pierre Rioux développe dans Les Populismes le style politique de Collor : « Le style politique de Collor se résume en un adage : c’est l’impression donnée qui compte »(160), « le président Collor a mené une activité précipitée et fondée sur des effets d’annonce destinés à marquer les esprits »(161). Le comportement de Kadhafi, ses discours et ses argumentations semblent relever du même acabit. Son programme imprécis, ses annonces hâtives et déplacées lors entretiens semblent résulter de cette volonté de réponses à tout, éclatantes, lui réservant une présence médiatique constante ainsi qu’une exploitation permanente du rêve de la masse.

La Grande Rivière Artificielle présente les mêmes caractéristiques de réponse immédiate à un problème donné cultivant l’espoir de reverdir le désert.

b. LA GRA : L’ANNONCE D’UN MIRACLE

• Le « Guide » au service des problèmes du citoyen libyen

La Grande Rivière Artificielle répond à un besoin précis de la population libyenne qui ne saurait être minimisé : l’accessibilité à l’eau. Cependant, dans la situation libyenne, Kadhafi s’auto-définit comme celui qui va résoudre ce manque. Le simple Libyen n’est plus responsable du problème de manque d’eau, c’est le gouvernement libyen qui s’en charge. Le régime fait entendre par la voie de la propagande que l’individu lambda n’est pas en mesure de prendre la seule véritable et bonne solution. Selon Jacques Ellul, l’homme « se trouve plongé dans l’angoisse parce qu’il se trouve mis devant sa responsabilité personnelle »(162).

C’est donc le leader charismatique, ici, Kadhafi, qui assume le rôle de « Guide ». Il est celui qui trouve les solutions aux problèmes principaux des libyens. Ceux-ci perdent alors leur liberté au profit d’une confiance totale au chef. Ce don de soi permet à Kadhafi d’entretenir le rêve de la population à travers des promesses même si elles ont peu de chance d’aboutir, même si elles sont critiquées par les scientifiques et fournissent un résultat largement contestable. C’est le cas de la Grande Rivière Artificielle. « La masse s’en remet à un dirigeant dont elle espère des solutions miraculeuses »(163).

• Construction de la Grande Rivière Artificielle, du clientélisme ?

La Grande Rivière est un projet inscrit sur le long terme, plus de 25 ans. Mouammar Kadhafi, le “grand concepteur de la GRA”, fait alors la promesse qu’à la fin des travaux, l’eau sera disponible pour tous les libyens. Il semble indéniable que la GRA fournit alors à Kadhafi un moyen de maintenir sa dimension de « Guide », en échangeant la promesse d’ « or bleu » à la confiance que lui porte le peuple. Il paraît pertinent d’effectuer ici un rapprochement avec les pratiques clientélistes adoptées dans les régimes populistes d’Amérique latine notamment dans les années 1980. Les promesses et les réalisations plus ou moins contestables de Chagas Freitas et de Brizola illustrent « l’utilisation par l’Etat populiste de liens clientélistes comme moyen d’assoir son pouvoir »(164). Malgré l’absence d’élections en Libye, il est évident que M. Kadhafi cherche à assoir sa domination charismatique par une série de promesses, voire de miracle. La GRA en offre un exemple gigantesque.

• L’efficacité prétendue imparable de la politique préconisée(165)

Selon Kadhafi et les autorités libyennes, il suffit de construire la GRA en utilisant les milliards de dollars que rapportent les puits pétroliers pour acquérir une autosuffisance alimentaire. Il ne s’agit pas d’argumenter ou d’expliquer le projet – empreint, on le voit de plus en plus, d’une dimension populiste – ni davantage de développer les solutions qu’apportent la GRA, que le régime présente comme évidentes et non justifiables de commentaires. Il suffit de persuader le peuple, notamment à travers la propagande, des bienfaits qu’apporte ce fleuve percé à travers le pays par l’homme providentiel. Mouammar Kadhafi fait apparaître la GRA comme la solution miracle pour l’alimentation en eau douce. Il cultive le rêve du peuple à travers cette promesse. Finalement il entretient sa relation privilégiée avec la population, et ainsi, renforce sa dimension charismatique.

Cette démarche de simplification abusive se retrouve, encore de nos jours, dans plusieurs discours politiques. Ainsi, dans ses harangues, Marine Le Pen propose des solutions immédiates qui tendent à faire croire au peuple qu’il suffit par exemple de renvoyer les immigrés chez eux pour résorber le chômage.

Selon Taoufik Monastiri, « il faut prouver aux libyens et au monde que la révolution du 1er septembre 1969 est capable d’accomplir des miracles et que le rêve du bédouin de transformer le désert en paradis de verdure est possible grâce à elle ».(166) Ainsi, la GRA apparaît comme une réponse à la demande de l’ensemble des Libyens, un projet réalisé au nom de l’intérêt populaire.

2. AU NOM DE L’INTERET GENERAL

L’intérêt de cette partie sera de voir comment la GRA « participe à la construction de l’intérêt général à un moment donné »167 niant l’existence de la stratification sociale et postulant que tous les libyens, sans égard à la diversité de la société, partagent les mêmes intérêts.

a. UN PEUPLE SOUDE

Dés son arrivée au pouvoir, Mouammar Kadhafi en appelle à un peuple uni. Ses discours, qui occupent une place primordiale dans son régime, appellent à la défiance envers les institutions représentatives. On retrouve dans ses propos une représentation idéalisée du peuple libyen. Le peu de sources, dû notamment à la révolution libyenne de Kadhafi, empêche une analyse approfondie des discours de Mouammar Kadhafi. Cependant, son Livre Vert procure nombre d’éléments permettant une étude soignée des paroles qu’il délivre à son peuple.

• Vision d’un peuple libyen uni derrière son chef

Mouammar Kadhafi a « recours au peuple comme moyen de légitimation »(168). Ainsi, il doit faire appel à un peuple uni derrière lui. Cela nécessite de parler au nom du peuple libyen sans distinction tribale, sociale, économique et même de sexe. Kadhafi s’adresse donc à une « communauté » unie grâce au « facteur social, c’est-à-dire le nationalisme »(169). Sans dénoncer le principe de la tribu, Kadhafi met en avant l’importance de « préserver la cohésion de la tribu [comme] de la nation […] afin de bénéficier des avantages, privilèges, valeurs et idéaux produits de la cohésion, de l’unité, de l’amitié et de l’amour familial, tribal, national et humain »(170).

Kadhafi souligne le préjudice que peut causer le tribalisme sur le nationalisme car « l’allégeance tribale peut affaiblir le loyalisme national »(171). Il définit la nation comme un aboutissement, « un sentiment d’appartenance et une communauté de destin »(172), ayant une histoire commune, constituant un même patrimoine et partageant le même destin. Il combat dans le Livre Vert l’inégalité hommes/femme(173) et cherche à résoudre le problème des minorités(174).

• Dénonciation des institutions représentatives et des élites

Le Livre Vert exalte également le pouvoir du peuple, de la masse et dénonce le parlementarisme, la corruption ainsi que l’accaparement du pouvoir par les opportunistes.

« L’assemblée parlementaire est une représentation trompeuse du peuple »(175), « en excluant les masses de l’exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, [elle] est devenue un écran légal entre le peuple et le pouvoir »(176). Selon Kadhafi, « ce sont toujours les plus forts qui gouvernent ». Cette « défiance envers les institutions représentatives »(177) amène le colonel à réprouver et dénoncer « la domination » : « conformément à la véritable démocratie, il est injustifiable qu’une classe, un parti, une tribu ou une secte écrase, pour ses intérêts propres, tous les autres »(178). Selon lui, le peuple est dépossédé de son pouvoir par une classe, (les élites), qui monopolise l’appareil de gouvernement à son profit.

Enfin, dans le Livre Vert, le peuple est vu comme uniforme. Jean Pierre Rioux souligne le « rejet de toute forme d’élitisme culturel » ainsi que le « choix de ce qui est bon pour le plus grand nombre, supposé homogène »(179). C’est exactement ce que fait Mouammar Kadhafi dans la dernière partie du livre. Il prône les bienfaits de l’équitation et critique vivement la lutte et la boxe qui, selon lui, « sont le signe que l’humanité n’est pas encore dépouillée de toute sauvagerie »(180). Il blâme le théâtre, le cinéma et les spectacles en général qui ne sont « que dérision et faux-semblants »(181).

b. REPONDRE A LA DEMANDE DU PEUPLE LIBYEN GRACE A LA GRA

Plus haut, il a été souligné qu’une forte campagne de propagande avait été effectuée autour de la GRA et que le rôle de M. Kadhafi dans ce projet avait grandement été mis en avant. Il est pourtant nécessaire de faire un point sur le rôle qu’a joué la GRA en tant que réponse à la demande populaire.

• Répondre aux besoins du peuple

L’agriculture en zone côtière étant devenue de moins en moins possible, à cause notamment de la « salinisation des nappes côtières » (182) la GRA constitue pour les agriculteurs une alternative intéressante. L’alimentation des grandes villes en eau potable par la GRA entraine également une hausse de la popularité du projet. Cependant, c’est la propagande autour de ce dessein qui va largement contribuer à sa notoriété croissante chez le peuple libyen. Ainsi, à travers les slogans, les affiches et les timbres, le régime parvient à faire voir la Grande Rivière comme une entreprise au profit de l’intérêt général tout comme les idées développées dans le Livre Vert.

• L’Etat, au service du peuple

Monopolisant la prise de décision et orientant la production agricole, l’Etat libyen se montre antilibéral. La mise en place d’un système corporatiste, oeuvrant pour la « satisfaction des besoins de la société »(183) présente plusieurs avantages pour le dirigeant. D’une part elle prolonge l’emprise sur la production puisqu’en intégrant les syndicats à ses organisations bureaucratiques, l’Etat leur ôte toute autonomie, « crée un marché du travail adapté au développement des forces productives et limite les capacités revendicatives des salariés »(184).

En contre partie, et c’est le point qui nous intéresse le plus, cette législation du travail donne à l’Etat et à son dirigeant une image de « bienfaiteur du peuple »(185) ; en témoignent ses décisions en matière de droits sociaux telles que le salaire minimum ou les congés payés.

Ce rôle du dirigeant donateur et protecteur, qui parle au nom du peuple parvenant à le manipuler n’est pas nouveau. Getùlio Vargas au Brésil, entreprend entre 1937 et 1945 de nombreux projets qualifiés de « projets façades »(186) par Jean-Pierre Rioux. Ceux-ci participent dés lors à la création d’un lien direct entre le pouvoir et le peuple. Le gouvernement Brizola à Rio de Janeiro dans années 1980 est sans doute significatif pour illustrer le rôle de la GRA dans le régime de Kadhafi.

En effet, entre 1983 et 1985, le gouvernement a fait installer 223 819 kilomètres de canalisation dans soixante quatorze favelas et a doté cinquante-quatre favelas d’un système d’égout sans compter la construction d’un système de drainage d’eau de pluie, ou de murs de soutènement. (187) Camille Goinand parle alors de « génialisation du pouvoir »(188) : puisque la décision est géniale, elle ne se discute pas. La Grande Rivière Artificielle jouit du même sort.

Elle est offerte par un Etat protecteur, bienfaiteur et dominateur ; le bienfaiteur Mouammar Kadhafi a fait cadeau de la Grande Rivière Artificielle au peuple libyen, fournissant des « solutions » à sa pauvreté en eau. Ce qui était, pour Brizola, une sorte de pratique du clientélisme pour récupérer des voies lors de sa réélection n’est pas moins pour Kadhafi qu’une autre forme de clientélisme lui garantissant un prolongement de sa popularité, et donc de sa domination charismatique.

Le projet gigantesque de construction de la GRA joue donc un rôle politique incontestable. La personnalisation du pouvoir, l’appel constant au peuple face aux élites, la proposition de solutions immédiates apparaissant comme miraculeuses tendent à confirmer l’hypothèse d’un régime profondément populiste. Cette partie a donc permis de mettre en lumière cette dimension populiste du régime et de comprendre en quoi, concrètement, le PGRA concourt à ce régime.

Celui-ci permet d’abord de renforcer le charisme du dirigeant libyen, il participe grandement à la personnalisation de son pouvoir. Kadhafi instrumentalise la GRA de façon à ce que le simple Libyen puisse spontanément et inconsciemment associer l’eau qu’il utilise à la grandeur de son leader. Il se présente comme le concepteur, l’ingénieur et le bâtisseur du fleuve artificiel.

La GRA symbolise ensuite et de manière plus générale le régime populiste libyen. Elle représente un instrument que le régime utilise à son profit pour justifier et légitimer son pouvoir. Ainsi, elle apparaît comme une solution miracle que le régime apporte au manque d’eau.

152 Mouammar Kadhafi, op. cit. p. 48
153 Ibidem. p. 100
154 Ibid. p. 23
155 Ibid. p. 21
156 Ibid. p. 22
157 Ibid. p.25
158 Ibid. p. 26
159 Alexandre NAJJAR, op. cit. p. 58
160 Jean Pierre RIOUX, op. cit. p. 258
161 Ibidem p. 257
162 Jacques ELLUL, « Propagande et personnalisation du pouvoir », in Albert MABILEAU et Léo HAMONT, op. cit. p.339
163 Jean-Pierre RIOUX, op. cit. p. 275
164 Ibidem. p. 251
165 Guy HERMET, op. cit. p.106
166 Taoufik MONASTIRI, « Libye », Encyclopaedia Universalis, vol. 13, p 764.
167 Claire OGER et Caroline OLLIVIER-YANNIV, « Conjurer le désordre discursif. Les procédés de « lissage » dans la fabrication du discours institutionnel », Mots. Les langages du politique, 2006.
168 Jean-Pierre RIOUX, op. cit.p. 123
169 Mouammar KADHAFI, op. cit.p. 68
170 Ibidem p. 73
171 Ibid. p. 76
172 Ibid. p. 78
173 Ibid., p. 82-93
174 Ibid., p. 94-97
175 Ibid. p. 7
176 Ibid. p. 8
177 Jean-Pierre RIOUX, op. cit. p. 167
178 Mouammar KADHAFIi, op. cit. p. 17
179 Jean-Pierre RIOUX, op. cit. p. 170
180 Mouammar KADHAFI, op. cit. p. 107
181 Ibidem p. 108
182 Jacques FONTAINE, « La Libye, une littoralisation presque obligée », op. cit. p. 61
183 Mouammar KADHAFI, op. cit. p. 55
184 Jean-Pierre RIOUX, op. cit. p. 244.
185 Ibidem p. 245
186 Ibid. p. 244
187 Camille GOIRAND, « De Vargas à Collor, visages du populisme brésilien », Vingtième siècle, n°56, oct. dec. 1997, p.151
188 Ibidem p. 151

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