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CHAPITRE 1 : KADHAFI, L’HOMME QUI VOULAIT FAIRE VERDIR LE DESERT

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Ce premier chapitre a pour objectif de présenter le personnage de Mouammar Kadhafi.
A travers cette présentation, il s’agira de comprendre dans un premier temps comment cet enfant du désert a pu parvenir au sommet de l’Etat libyen. L’objectif final est de démontrer la véritable obsession que Kadhafi voue à l’eau.

1. DU DESERT AU TRÔNE

C’est à 18 km de Syrte, à Qasr Abou Hadi, qu’est né Mouammar Kadhafi le 19 juin 1942. Il est le seul fils d’une famille de Bédouins nomades, appartenant à la tribu des Kadhafa. Mirella Bianco a rédigé en 1974 une biographie de Kadhafi grâce notamment à de nombreux entretiens obtenus auprès de sa famille, de ses amis et du Colonel en personne(44). Il est cependant nécessaire d’analyser et de contextualiser ces témoignages recueillis. En effet, la plupart des déclarations relevées par Mirella Bianco sont ceux d’officiers et d’amis de Kadhafi qui n’ont aucun intérêt, voire aucune possibilité de dire du mal de ce dernier.

Dés 8 ans, Kadhafi reçoit une éducation religieuse. Selon son père, Kadhafi était très pieux. A l’âge de 10 ans, il est envoyé par sa famille à l’école de Syrte, devenant le premier membre de sa famille à suivre des études(45). Kadhafi dormait à la mosquée, sa famille n’ayant pas les moyens de lui payer un gîte.

a. LES PREMIERS PAS VERS LA REVOLTE (1956-1961)

A 14 ans, Kadhafi et sa famille partent pour Sebah dans le Fezzan(46), fief de sa tribu. Pendant 5 ans, il suit les cours de l’école préparatoire. Abdel Wafi El Ghadi, actuel directeur de l’école qui était l’un des enseignants de Kadhafi le décrit comme : « un élève exceptionnellement doué et appliqué. […]Kadhafi était très mur pour son âge. Tous les professeurs l’avaient remarqué, naturellement : il était impossible de ne pas le remarquer tant il était différent des autres élèves »(47). A ce moment là, Kadhafi se passionne pour la politique. Il admire Tito, Charles de Gaulle, Mao Zedong. Il est par-dessus tout fasciné par l’action de Gamal Abdel Nasser ayant renversé la monarchie égyptienne, se faisant le porte parole du nationalisme arabe. « Avec ses amis, il écoutait inlassablement la radio (du Caire).

Ils se passaient des livres et des publications politiques interdites, provenant surtout d’Egypte. »(48). « Kadhafi distribuait des livres et brochures nasséristes »(49). Kadhafi se positionne alors comme leader d’un courant de pensée qui paraissait utopique pour les professeurs de son école : « Toujours, on le voyait entrainant les autres, les haranguant, dressé sur le mur d’enceinte de l’école ; lorsqu’ils défilaient en cortège dans les rues de Sebha, ses camarades apportaient avec eux un petit escabeau pour que Kadhafi pût y monter afin de prononcer son discours. »(50).

Ses prises de position, les manifestations qu’il guidait pouvaient porter aussi bien sur la mort de Lumumba – principal artisan de l’indépendance du Congo belge -, sur la révolution algérienne ou l’explosion de la bombe atomique française au Sahara. Les importants événements de cette période, telles que la nationalisation du Canal de Suez, la formation de la République Arabe Unie (RAU), la lutte pour la libération de la Palestine ou l’unité arabe l’ont fortement marqué. Un des anciens proches de Kadhafi à Sebha, le capitaine Rifi, développe : « Mouammar faisait circuler des livres et des publications. Dieu sait comment, il s’était procuré un exemplaire de la Philosophie de la révolution de Nasser. C’était son trésor, il le faisait lire, à tour de rôle, à tous les étudiants qui suivaient son action politique. »(51). De plus en plus convaincu de sa vocation révolutionnaire, Kadhafi s’emploi à créer dès cette époques des « cellules clandestines ».(52)

Suite à l’échec de la RAU en 1961, Kadhafi et ses compagnons descendent dans la rue pour protester contre la scission entre Syrie et Egypte. A la suite d’un rapport attestant qu’il était responsable de ces démonstrations et l’auteur des tracts qui circulaient, son exclusion est décrétée et la famille de Kadhafi doit quitter la région.

b. AMPLIFICATION DU MOUVEMENT ET PRISE DE POUVOIR (1961-1969)

Enfant de Syrte et adolescent du Fezzan, Kadhafi se retrouve dans la plus commerciale des villes libyennes, Masrata. Bien que ses papiers ne fussent pas en ordre Kadhafi réussit à entrer à l’école secondaire grâce à Mohammed Khalil, ancien camarade de Syrte chargé notamment de recruter des éléments pour l’organisation civile secrète que Mouammar Kadhafi était en train de mettre en place.

En 1963, une première assemblée générale de ce mouvement clandestin, à laquelle participent des gens de Sebha, Tripoli et Masrata, a lieu à Masrata. Il y est décidé que trois d’entre eux, dont Mouammar Kadhafi entrent à l’académie militaire pour y « constituer un noyau d’officiers libres »(53) qui se chargerait d’apporter au Mouvement l’appui indispensable de l’armée pour renverser, sur le modèle nassériste, la monarchie libyenne pro-occidentale.(54)
Mouammar Kadhafi dira plus tard :

« Quand nous avons décidé d’entrer à l’académie militaire, ce n’était pas pour devenir des soldats de métier, mais pour infiltrer cette institution et préparer la révolution.

Notre pays était occupé par des forces étrangères [américaines et britanniques] (…). Tout cela s’ajoutait à la présence permanente de l’armée italienne de colonisation. Notre devoir était de libérer notre terre de cette occupation »(55).

Le capitaine Omar El Mehaichi développe, lors d’un entretien avec Mirella Bianco, la façon avec laquelle le Mouvement est parvenu à recruter les militaires :

« Nos méthodes durent changer de fond en comble. Ce n’est plus d’une base idéologique dont nous nous servîmes, car les officiers n’étaient pas prêts intellectuellement, à nous suivre sur ce terrain là : nous misâmes par contre, sur le sentiment nationaliste, très vivement ressenti dans l’armée ».

Les règles au niveau du comité central des Officiers Unionistes Libres dictées par Mouammar Kadhafi sont très strictes : abstention du jeu, de la boisson, de la fréquentation des lieux de plaisir, obligation de la prière et de se cultiver. Selon le capitaine Soliman Mahmoud, ancien camarade officier de Kadhafi, celui-ci « jouissait d’une grande popularité ; son esprit, sa probité et sa piété étaient proverbiaux »(56).

Après l’obtention de son diplôme en 1965, Kadhafi est envoyé en Grande Bretagne pour y suivre un entrainement supplémentaire à la Royal School of Signals à Blandford. Après quatre mois de formation, il revient en Libye. Promu capitaine, son avancement est retardé par le tribunal militaire pour « motifs disciplinaires ». Mouammar Kadhafi a en réalité été sanctionné pour avoir brutalisé un soldat de son unité(57). Ce geste révèle, s’il en était besoin, l’intolérance du personnage, refusant toute désobéissance.

François Burgat et André Laronde qualifient Kadhafi de « militant chevronné et leader reconnu »(58) au moment où celui-ci prend le pouvoir, le soir du 31 août 1969, avec un petit groupe d’officier. Il annonce alors au peuple qu’il « prend acte de ses demandes incessantes » de « mettre un terme au régime réactionnaire, arriéré et décadent », que son « héroïque armée a abattu les idoles ».(59)

Alexandre Najjar souligne plusieurs témoignages laissant apparaître que le rôle de Mouammar Kadhafi lors de la révolution est contesté(60). Ainsi, plusieurs de ses compagnons d’armes soutiennent qu’il est resté à l’écart des opérations pour ne pas être impliqué en cas d’échec(61). Ces accusations graves signifieraient que Mouammar Kadhafi aurait bâti tout son mythe sur un mensonge. Celui qui s’est érigé en héros – et héraut – de la révolution ne serait en réalité qu’un manipulateur certes charismatique mais peureux, un « planqué »(62).

A travers ces différents témoignages qu’il est nécessaire de prendre avec précaution, il apparaît que Mouammar Kadhafi a toujours été un homme de pouvoir, charismatique, qui a su galvaniser ses camarades de classe dès le plus jeune âge : « il s’exprimait avec une parfaite aisance déjà du temps de l’école. Je ne l’ai jamais vu lire une note au cours de ses harangues, et c’était toujours bien dit et cohérent »(63). Il est à l’origine des cellules clandestines puis des Officiers Unionistes et enfin du coup d’état de 1969.

Son admiration pour Nasser explique son comportement révolutionnaire. « La vivacité de son intelligence »(64) revient à de nombreuses reprises à la lecture des entretiens donnés par ses amis, sa famille. On perçoit une admiration sans faille, un quasi culte voué à Mouammar Kadhafi.

Cependant, d’autres témoignages présentent Mouammar Kadhafi comme un homme manipulateur qui parvient à s’imposer comme le principal protagoniste de la révolution libyenne. Son absence lors des opérations est remarquée ; en 1970, un ancien compagnon du CCR, Mohamed al-Mgariaf déclare : « Nous n’avons pas fait la révolution pour la confier à celui qui est resté chez lui et n’a bougé qu’après le succès de l’opération »(65).

Durant ces quarante-deux années de règne, Kadhafi ne reniera jamais ses origines modestes de bédouin. Bien au contraire, il les revendiquera. La Grande Rivière artificielle en est sans doute l’exemple le plus gigantesque.

2. L’OBSESSION DU BEDOUIN

Selon Bertrand Troadec, enseignant chercheur en psychologie à l’université Toulouse II le Mirail, il est impossible de prédire le comportement d’un individu à partir de sa jeunesse.

Cependant, il est, selon lui possible de comprendre le comportement d’un personnage à partir de son enfance. Ainsi, l’analyse de l’impact d’un environnement socioculturel, d’une éducation sur le comportement de l’adulte ne pourrait se faire qu’à postériori.

a. LE COLONEL KADHAFI, UN BEDOUIN AVANT TOUT

Plusieurs éléments du comportement du Colonel Kadhafi peuvent être analysés à partir de sa petite enfance bédouine. Ainsi, selon Hélène Bravin(66), l’environnement sauvage, désertique, a « indéniablement forgé le caractère et les valeurs de Mouammar Kadhafi »(67).

Ses origines contrastent avec le personnage moderne qu’il souhaitait incarner. Quand il ne la revendique pas, sa bédouinité le rattrape.

Ses origines sociales le suivent au long de son parcours politique. Dès son arrivée au pouvoir, les mesures prônées rappellent particulièrement ses origines modestes. Kadhafi recommande et parvient à édicter des règles tendant à favoriser l’égalité sociale, l’augmentation des revenus par habitant ainsi que l’accès à l’éducation. Les rentes pétrolières favorisent en grande partie la mise en place de ces réformes. Le salaire minimum est doublé, les prix sont bloqués(68).

Son origine bédouine lui a inculqué des valeurs telles que la fierté, la confiance en soi. Cette fierté, explique notamment, bien que partiellement, la radicalité avec laquelle il réagit face aux oppositions, en en faisant une question d’honneur. Alexandre Najjar souligne dans son ouvrage plusieurs tentatives de coup d’états pour des raisons similaires : « individualisme de Kadhafi », « absence de dialogue »(69). Cette confiance en lui le suivra tout au long de son parcours à la tête du pays.

Ces caprices émotionnels et son audace rappellent encore ses origines. Ses habitudes vestimentaires demeurent celles du bédouin(70), le vêtement fétiche du colonel Kadhafi est en effet resté la gandoura (tenue traditionnelle des bédouins)(71). Alexandre Najjar souligne le refus de Mouammar Kadhafi de sortir de ses habitudes. Outre sa tenue vestimentaire traditionnelle, ce dernier, maniaque, boit chaque matin du lait de chamelle et plante chaque soir sa tente dans un endroit différent(72). Ici, ses origines de bédouin nomade sont indéniables.

Lorsque Kadhafi est autorisé à planter sa tente dans les jardins de l’hôtel Marigny le 09 décembre 2007, David Martinon, porte-parole de la présidence française affirme que Kadhafi y recevra ses invités «conformément à la tradition du désert, qu’il respecte à la lettre»(73).

Enfin, lors de la révolution libyenne de 2011, le comportement de Kadhafi, jusqu’auboutiste, est remarqué par l’évêque catholique de Tripoli, Mgr Martinelli, qui évoque son passé de bédouin : « Kadhafi ? En bon bédouin, il est capable de se faire tuer »(74). Cette dernière remarque permet de réaliser l’emprise de son enfance. Bien que ce rapport à ses origines puisse être perçu comme un outil de communication, il est clair que les valeurs intériorisées lors de sa jeunesse ne l’ont pas quitté.

b. LE REVE DE L’HOMME DU DESERT : DE L’EAU A PROFUSION !

Des années peuvent passer sans qu’il ne tombe une seule averse sur le Sahara libyen. Mouammar Kadhafi le sait, il a vécu l’hostilité du désert. Son pays est recouvert à 90% par le Sahara, l’eau y est rare. Ainsi, le Colonel, ayant, nous l’avons vu, tout au long de son parcours été influencé par ses origines de bédouin, porte le rêve de « verdir le désert ».

En 1968, d’importants gisements d’eaux fossiles sont découverts accidentellement dans les grés nubiens de la région de Koufra par une compagnie pétrolière américaine (« Occidental petroleum »)(75). Dès sa prise de pouvoir, en 1969, Kadhafi promeut la création de périmètres d’irrigation circulaires de plusieurs milliers d’hectares irrigués par un asperseur pivotant alimenté par les eaux fossiles découvertes.(76) Le périmètre de Koufra comptait en tout dix-mille hectares(77).

La réussite n’est cependant pas au rendez-vous. Les conditions naturelles ne sont pas propices au développement de l’agriculture du fait, notamment, de la très forte évapotranspiration. Omar Kheder rapporte, dans sa synthèse à propos de la GRA, que « l’éloignement des marchés, les coûts importants de transport ainsi que les difficultés pour trouver de la main d’oeuvre ont [également] contrarié la mise en culture »(78).

D’autres projets voient alors le jour en Cyrénaïque et en Tripolitaine. Moins ambitieux, mieux intégrés à l’environnement humain, ces projets connaissent plus de succès(79). Cependant, l’agriculture libyenne reste toujours très peu productive malgré des efforts budgétaires considérables. Ainsi, Jacques Fontaine parle de 7 milliards de dollars investis entre 1970 et 1990 pour l’irrigation, permettant de faire passer le total de terres irriguées de 175 000 ha en 1970 à 250 000 ha en 1990(80). L’agriculture libyenne ne couvrait en 1990 que 20 % de la consommation alimentaire du pays.(81)

Devant l’échec de l’expérience de création de périmètres irrigués en plein coeur du Sahara, l’endroit où se trouvent les réserves d’eaux fossiles, Kadhafi ne se décourage pas. Sa fierté et sa confiance en lui l’amènent peu à peu à envisager la possibilité de transférer l’eau des nappes vers les zones côtières afin d’y créer des périmètres irrigués. Ce projet fou parait être le signe d’une volonté capricieuse de faire parvenir l’eau dans des endroits qui en sont dépourvus. Il semble être le fruit d’un rêve d’enfant du désert. Ce point de vue n’empêche aucunement de considérer son désir d’indépendance agricole vis-à-vis des grandes puissances.

Mouammar Kadhafi, a pour principal objectif politique de réduire l’influence occidentale. Il tient à son indépendance ; et celle-ci passe nécessairement par l’autosuffisance alimentaire(82).

Bien loin de contredire la thèse de la volonté capricieuse évoquée précédemment, on s’aperçoit que Mouammar Kadhafi, influencé par Nasser, rêve d’une indépendance totale comme il rêve, influencé par ses origines bédouines, d’un accès à l’eau le plus aisé possible.

Son pouvoir en tant que chef d’Etat, lui permet d’entrevoir la possibilité de les réaliser, ou en tout cas, de tout mettre en oeuvre pour. C’est ainsi qu’en 1983, Kadhafi propose officiellement le projet de Grande Rivière Artificielle (GRA) – en anglais : Great Man Made River (GMRA).

Ce projet pharaonique consiste à transférer les eaux fossiles des bassins sédimentaires de Libye orientale et du Fezzan vers la côte, c’est-à-dire sur une distance qui varie entre 400 et 800 kilomètres. Il est prévu qu’en phase finale, six millions de m3 soient pompés par jours, soit plus de deux milliards par an.(83) Ce débit paraît colossal mais correspond finalement au débit d’une rivière moyenne en Europe telle que l’Aveyron. La réalisation du projet est étalée sur vingt-cinq ans (1985-2010) et divisée en cinq phases.

Son coût est estimé entre 25 et 30 Milliards de dollars, donc environ 1 Milliard de dollars par an. Cependant, ce budget, qui ne représentait « que » 5% des ressources pétrolières en 1983, pèse aujourd’hui lourd sur les finances libyennes avec la chute du prix du baril au milieu des années 1980. (84) Le contrat pour la première étape (G. R. A. 1) a été signé fin 1983 avec la société sud-coréenne Dong Ah.(85) Il portait sur la réalisation de 1900 kilomètres de canalisations dans la Tripolitaine.(86) Cette première phase a été terminée en 1991. La deuxième phase a été terminée en 2001 par la même société et portait sur la Cyrénaïque. La troisième phase, échevée en 2005, a permit de raccorder les deux branches principales du projet. Les autres phases, en cours, permettent de développer les captages plus au sud.

Ce projet est donc le fruit d’un rêve, d’une obsession que cultive M. Kadhafi depuis son enfance. Néanmoins il parait nécessaire de se pencher sur le rôle effectif de la GRA pour comprendre en quoi celle-ci peut être qualifiée de caprice pour le colonel.

44 Mirella BIANCO, Kadhafi messager du désert, Stock, 1974, Paris.
45 Alexandre NAJJAR, Anatomie d’un tyran, Mouammar Kadhafi, Actes Sud, 2011, p. 32
46 Une des trois provinces traditionnelles de la Libye, administrée par la France de 1943 à 1951, date de l’indépendance libyenne.
47 Mirella BIANCO, op. cit. p. 44
48 Ibidem p. 44
49 Alexandre NAJJAR, Anatomie d’un tyran, Mouammar Kadhafi op.cit. p. 33
50 Mirella BIANCO, op. cit. p. 45
51 Ibidem p.53
52 Eugénie BRON, « Kadhafi, de la monarchie à la monarchie révolutionnaire », Centre d’étude et de recherche sur le monde méditerranéen, consulté le 20/03/12,
http://www.cermam.org/fr/logs/portrait/kadhafi_de_la_monarchie_a_la_m/
53 Mirella Bianco, op. cit. p.67
54 Leur appellation exacte sera : « les officiers unionistes libres ».
55 Alexandre Najjar, op. cit. p.33 34
56 Mirella BIANCO, Kadhafi messager du désert, op. cit., p.77
57 Alexandre NAJJAR, op. cit.
58 François BURGAT et André LARONDE, La Libye, PUF, 2003, p. 60
59 Ibidem p. 60
60 Alexandre NAJJAR, op. cit., p. 38
61 Sabri ABOULMAJED, Kadhafi, l’événement de la nation arabe, (en arabe), Dar al-ta’awon, Le Caire, 1977, p. 21-65
62 Alexandre Najjar, op. cit., p. 38
63 Mirella BIANCO, op. cit.
64 Ibid.
65 Alexandre NAJJAR, op. cit. p. 38
66 Hélène BRAVIN, Kadhafi, vie et mort d’un dictateur, Paris, édition François Baurin, 2012.
67 Ibid p.23
68 Alexandre NAJJAR, op. cit., p. 41.
69 Alexandre NAJJAR, op. cit., p.50.
70 Cf Annexe 1 (p. 62)
71 La légende vestimentaire de Mouammar Kadhafi, lemonde.fr, 25 février 2011, consulté le 27/03/2012, http://www.lemonde.fr/afrique/infographe/2011/02/25/la-legende-vestimentaire-de-mouammarkadhafi_1485021_3212.html
72 Alexandre NAJJAR, op. cit. p. 126.
73 Libération, « Une tente pour le colonel Kadhafi », 07 décembre 2007, consulté le 20/03/2012
74 Mgr MARTINELLIi : « Kadhafi ? en bon bédouin, il est capable de se faire tuer », Voltairenet.org, 1er mars 2011, consulté le 27/03/2012, http://www.voltairenet.org/Mgr-Martinelli-Kadhafi-En-bon
75 Jacques FONTAINE, « La GRA libyenne », Maghreb-Machrek, n°70, p.60-64.
76 Jacques FONTAINE, « La Libye, un désert riche en hydrocarbures… et en eau ? », annales de géographie, n°589, p.290.
77 Xavier de PLANHOL, « Récents développements agricoles à Koufra », Acta Geographica, n°29, p.19.
78 Omar KHEDER, « La GRA en Libye et le Développement Durable », Agro Paris Tech, Février 2007, p. 3.
79 Jacques FONTAINE, « La Libye, un désert riche en hydrocarbures… et en eau ? », op. cit, p.292.
80 ibidem
81 SCHLIEPHAKE K., (1992).- La recherche de l’autosuffisance : la GRA en Libye, in Economie du Monde
Arabe et Musulman, éd. E.M.A.M., p. 42-60.
82 François BURGAT & André Laronde, op. cit., p 118.
83 Jacques FONTAINE, « La Libye, un désert riche en hydrocarbures… et en eau ? », op. cit.
84 Jacques FONTAINE, « La Grande Rivière Artificielle libyenne », op. cit. p. 62
85 Jacques FONTAINE, « La Libye, un désert riche en hydrocarbures… et en eau ? », op. cit. p. 293
86 Cf Annexe 2 (p. IV)

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