– Entretien avec Christine Jubin, chargée de mission au sein de la Fondation Plage pour l’art.
Christine Jubin :
Nous sommes la Fondation Plage pour l’art, c’est une fondation qui est adossée et crée par l’entreprise Plage : une entreprise qui fait des objets de décoration pour la maison et particulièrement tous ce qui est stickers pour les murs. C’est l’entreprise qui a lancé en France la mode du stickers, qui a été la première à en proposer. Elle fait aussi des produits de décoration pour le sol, pour les salles de bain, etc… L’entreprise a pour objectif de mettre du beau dans les maisons. C’est une petite entreprise du nord de la France, on est 60 salariés. Ce qui est intéressant est que nous sommes une fondation de PME et non une fondation de grande entreprise. La création vient de l’initiative du président Yves de Laromiguière qui a le sens de la politique de RSE et de développement durable. L’entreprise veut s’inscrire dans une démarche globale de responsabilité sociale et environnementale.
L’entreprise plage était souvent en contact d’artistes qui créent les collections, et naturellement nous nous sommes dit que l’entreprise pouvait avoir un rôle dans la société. La fondation a deux objectifs : soutenir les projets de jeunes artistes et faire découvrir l’art contemporain à des publics qui sont habituellement peu concernés ou peu sollicités. Il y a également des avantages pour l’entreprise. Lorsqu’on crée une fondation nous pouvons bénéficier d’un crédit d’impôt, cela faisait partie du soutien de l’état à cette initiative mais la philosophie générale était vraiment de donner à l’entreprise un rôle dans la société et non pas que le but de vendre ses produits. La société Plage a vraiment choisi de s’orienter dans cette direction dans une démarche philanthropique et dans une démarche sociétale.
L’entreprise a abondé dans le sens de la fondation pendant 5 ans. Elle a été crée en 2007 et moi j’y travaille depuis 4 ans, je suis chargée de mission pour cette fondation et dons je m’occupe de faire vivre, d’identifier, et de mener des projets qui répondent à ces deux objectifs : découverte de nouveaux talents et ouvrir l’art à un public plus large.
Les grands projets sont :
– La création d’un site où des artistes peuvent déposer des œuvres, c’est la magie d’internet. Ce sont soient des artistes que nous sollicitons, soient des artistes qui se présentent seuls. Il y a un comité de sélection qui se réunit tous les trimestres et qui décident de publier en ligne ces œuvres pour les faire connaître. On souhaitait également créer une vraie exposition et non plus que du virtuel. Je vous envoie toutes les dates clés par courrier. Durant une année nous avons fait des sélections qui ont débouchées sur l’organisation d’une exposition des œuvres de ces artistes. On a souhaité le faire dans un petit village, où il y a le siège historique de l’entreprise, qui s’appelle Blaringhem, et qui se situe à côté de Lille. On a travaillé avec l’adjointe à la culture de cette ville pour avoir un projet d’exposition qui soit plus large, avec les écoles, les maisons de retraite, pour que l’exposition ait un sens dans le village. Nous avons travaillé avec des scénographes pour habiller la salle des fêtes de ce village qui était très basique pour que les œuvres soient mises en valeur par la scénographie.
Le module d’exposition a ainsi été créer pour permettre de se construire et déconstruire et de s’adapter au lieu. On a également associé à notre démarche deux lieux : un lieu de production d’art : l’école des beaux arts de la ville de St Omer et le musée des Augustins à Hazebrouck. L’idée était de créer un parcours d’art contemporain. L’exposition s’appelait :
« Voie de l’art, parcours d’art contemporain » qui a eut lieu en janvier 2011. Chaque partenaire prenait en charge une partie de la communication, on a organisé une rencontre avec les artistes qui sont venus faire le tour des trois expositions. Il y a eu aussi un travail des enfants qui ont pu « faire à la manière de… » et qui ont fait eux aussi une petite exposition off qui a attiré beaucoup de monde. Au total il y a eu un grand succès, car Blaringhem fait environ 2000 habitants et on a 600 personnes qui se sont déplacés à l’exposition. Sur un petit village, c’est bien. Puis l’exposition a pris un chemin d’un lieu prestigieux qui s’appelle la Condition Publique à Roubaix, qui est un lieu d’exposition avec lequel nous avions un partenariat. On a fait venir en juillet 2011 des œuvres des artistes pour être exposés dans la grande verrière de la Condition Publique à Roubaix. Les artistes étaient contents, ils n’avaient aucun frais et nous ça nous a permit de leur donner une belle visibilité et de proposer de l’art dans différents lieux à des publics qui n’avaient pas forcement l’habitude de voir du travail d’artistes d’art contemporain. A la Condition Publique ça avait lieu au cours d’un festival qui s’appelle « Pile au rendez-vous ». La Condition Publique se trouve dans un quartier ou la population vit dans des conditions assez précaires, donc ce festival est participatif. La moitié du festival est faite par la Condition Publique et l’autre moitié est faite par les gens du quartier. Il y aussi bien une battle de Hip-Hop que des ateliers, une exposition, ce qui permet au public de découvrir des choses et de venir car ils ont intérêt puisque c’est leur propre programmation. Voilà ça c’est notre gros travail. On est en train de réitérer l’opération, de faire de nouvelles sélections sur le site et nous allons mener un projet avec un acteur de la région de Lille mais ce n’est pas encore finalisé.
– Sinon on se met à l’écoute de partenaires pour identifier de nouveaux projets et donc le nouveau projet intéressant que nous avons soutenu est une Biennale d’art contemporain qui s’appelle « Watch This Space » , organisé par un réseau appelé 50° nord qui met en valeur le travail de jeunes artistes sur le territoire de l’eurorégion, donc le nord de la France, la Belgique, le Kent au sud de l’Angleterre et qui était tournée autour du dessin l’année dernière. On a aidé ce réseau d’art contemporain à financer les outils de communication, on a financé également quelques résidences d’artistes qui permettent à des artistes de créer dans un lieu, un travail qui sera exposé. On a choisi de remettre un prix à un artiste et ceux qui nous ont plu, nous continuons à les soutenir depuis 1 an, en finançant par exemple le catalogue des artistes, on a mis notre studio photo au service d’un des artistes pour qu’il puisse avancer dans son travail. C’est vraiment un travail de rencontre et de soutien de jeunes artistes.
Marion Hérisson :
Le prix avait-il le nom de l’entreprise ou le nom de la fondation ?
Christine Jubin :
Oui le prix portait le nom « Prix Fondation Plage pour Watch This Space ».
– Un autre projet assez important : Nous soutenons depuis 3 ans le réseau des écoles de la deuxième chance. C’est un réseau qui offre la possibilité à des jeunes qui sont sortis de tous systèmes scolaires, d’avoir une réinsertion professionnelle. Ça fonctionne comme une mini école de commerce, ils passent un entretien avec des chefs d’entreprise qui sont sélectionnés pour rentrer dans l’école, ils signent un contrat, ils ont des remises à niveau pour être capable d’aller à des entretiens, faire son CV,… et puis il y a une partie très intéressante sur la reprise de confiance en soi autour de pratiques artistiques. La Fondation Plage soutient ces écoles depuis 3 ans. On a d’abord soutenu l’école de la deuxième chance de Roubaix, on a travaillé avec un jeune artiste nommé LEM qui est venu animer un atelier pour les étudiants de l’école de la deuxième chance et qui a débouché sur la production d’une œuvre collective.
Nous notre cœur de métier c’est le stickers, donc ils ont fait une restitution de tout leur travail et on a éditer un grand stickers conçu par LEM, qui reprend des fragments de leur travail et qui est installé dans leur école. L’année suivante on a travaillé avec un autre artiste qui s’appelle François Martinache, qui est un peintre qui fait de la peinture numérique et il a travaillé avec les élèves de l’école de la deuxième chance de Lille autour de l’art brut. Ils ont fait de grandes toiles, avec des stickers, qui ont donné lieu à une exposition. C’est intéressant le travail groupé avec les écoles de la deuxième chance, non seulement ils créent des œuvres mais ensuite ils montrent leur travail. Ils sont obligés de faire les invitations, d’expliquer ce qu’ils ont fait, enfin il y a tout un travail d’exposition. Le travail avec François Martinache avait été exposé à l’hôpital St Vincent de Paul à Lille, qui est proche de cette école et qui a un grand hall d’exposition. L’année dernière on a travaillé avec un homme qui s’appelle Didier Catoune avec l’école de la deuxième chance de St Omer, autour du principe de jeu : Quelqu’un commence un dessin, on pli, on cache et l’autre continue… C’est un engagement important car ce sont des publics qui n’ont pas forcement eu la chance de pouvoir se frotter à une pratique artistique et qui découvrent, au travers de ces ateliers, qu’ils peuvent avoir du talent et qu’une pratique artistique apporte beaucoup de choses en terme de concentration, de détente, de confiance en soi, d’exigence, des qualités dont ils prennent conscience et qui peuvent leur servir dans leurs recherches d’emploi. Ca met en œuvre de belles qualités personnelles.
– Dans ces projets-là on rencontre pas mal d’artistes et nous sommes ensuite amenés à les soutenir. LEM a eu besoin qu’on lui édite un travail pour un grand mur de son exposition, on a volontiers fait appel à notre savoir-faire et notre technologie pour l’aider dans son exposition. Toutes ces rencontres débouchent sur des soutiens individuels, auprès d’artistes.
On leur fait rencontrer notre réseau, on leur fait profiter de notre savoir-faire et l’intérêt pour nous est que cela nourrit la créativité de l’entreprise Plage car ça nous oblige de temps en temps à aller plus loin dans nos techniques, à développer d’autres savoir-faire, à faire des tests…
– Et le dernier bloc de projets ce sont les partenariats avec des structures culturelles. On a travaillé pendant 2 ans avec la Condition Publique pour leur festival « Pile au rendez-vous », on a mis notre savoir-faire d’édition à leur service, on a travaillé avec une école d’art qui est venue travailler sur des stickers qu’on a produit, ce qui a donné lieu à une rencontre entre les étudiants et les employés qui s’occupent de la production pour confronter leurs idées et leurs techniques. Et depuis 2 ans on collabore également avec le LAM : musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut qui est à Villeneuve d’Ascq. On a travaillé avec eux pour concevoir des outils pédagogiques pour des jeunes publics. Le but était d’imaginer un guide ludique pour les enfants qui a utilisé notre savoir-faire des stickers. Cela a permit aux enfants de comprendre le geste des artistes qui étaient exposés. C’est un partenariat qui s’est très bien déroulé et on s’est trouvé plein de points communs et de choses intéressantes à faire ensemble, donc on a renouvelé notre partenariat pour une autre exposition toujours sur la base des guides ludiques pour enfants avec des stickers à positionner. C’est vraiment de la co-conception, on a travaillé ensemble pour le réaliser. La fondation a prit en charge l’édition et ça met en valeur à la fois notre savoir-faire et puis c’est très intéressant pour le musée car ça permet aux enfants d’être actifs pendant l’exposition sans avoir de crayons et sans nuire aux œuvres. On réfléchit aujourd’hui comment imaginer une poursuite de ce partenariat car c’est une belle rencontre avec eux et ça fonctionne très bien.
Marion Hérisson :
Au niveau de tous ces projets, quels sont les retours que vous attendez en terme de communication ? Enfin déjà quels sont les supports de communication que vous utilisez pour communiquer sur tout ça ?
Christine Jubin :
Je pourrais vous envoyer tout ça également. Il y a deux choses : la communication Plage et la communication de la Fondation Plage.
Pour la communication de la Fondation Plage, nous avons tout d’abord une communication qui est tournée vers les salariés, puisqu’ils sont associés à la démarche. Il y a également des membres du personnel qui font partie du conseil d’administration de la Fondation. Il y a toute une communication 2 fois par an où je tiens informés les salariés sur les projets qui sont en cours. Lors des conventions d’entreprise, je présente toujours les projets qui sont en cours. C’est vrai que l’entreprise a connu des difficultés car le marché de la décoration est moins flamboyant qu’il y a quelques années donc il faut faire gros effort de pédagogie vis à vis des salariés en communication interne pour bien faire comprendre que la fondation n’est pas de l’argent dépensé pour rien, qu’elle crée un sens donc c’est un réel travail pédagogique à faire. Il y a également une incitation des salariés à travailler sur des projets. Pour prendre un exemple concret, sur l’exposition « Ville Magique » en échange du partenariat nous avons obtenu des places gratuites pour les salariés. Pour la communication externe, c’est surtout au niveau de la presse, des institutions. Je rédige régulièrement des communiqués de presse sur les opérations qu’on mène.
L’entreprise Plage communique sur ses démarches RSE. Dans le rapport de développement durable il y a une page pour la fondation. On a une communication commune sur le site internet avec des onglets de renvoi sur chacun des sites : un onglet sur le site de l’entreprise qui renvoi au site de la fondation et vice-versa. Pour la communication plus commerciale et institutionnelle de l’entreprise, quand la fondation soutient des projets et crée des évènements, à la demande de l’entreprise Plage je peux envoyer des communiqués et des invitations pour les partenaires, les clients, les fournisseurs… Les commerciaux de Plage rencontrent beaucoup de grands comptes dans le milieu de la décoration et montrer le travail de la fondation, quand ça leur semble opportun, ils présentent le travail. Cela peut se retourner aussi, c’est à double tranchant parce que le travail de la fondation peut être perçu comme des dépenses superflues, donc la c’est vraiment l’équipe commerciale qui choisit ou non de mettre en avant le travail de la fondation. Ce n’est pas le but d’une fondation d’afficher une image commerciale, c’est plus au hasard des rencontres, si on rencontre quelqu’un de sensible au monde de l’art dans nos contacts commerciaux, on peut lui présenter le travail et ça vient appuyer. Surtout ce qui est intéressant pour Plage, c’est une entreprise qui a une démarche artistique, c’est que toutes les rencontres que fait la fondation, les projets qu’on soutient sont portés en interne. Je suis la seule salariée à mi-temps dans la fondation. Le guide pédagogique fait pour le LAM, je me suis appuyé sur le responsable d’édition, les studios de production, pour arriver à éditer le projet donc ça vient nourrir et créer un foisonnement artistique à l’entreprise. Cela nous oblige à trouver des solutions, faire des choses que l’on a pas l’habitude de faire, a nous mettre en danger en terme de création et ça nous fait progresser. C’est la plus grande richesse, c’est en interne.
Marion Hérisson :
Pourquoi l’entreprise Plage a-t-elle choisi de créer un Fondation, qui est une structure lourde, au lieu de créer simplement un service mécénat ?
Christine Jubin :
Je n’étais pas là quand ils ont décidé de créer la fondation. Je sais qu’ils faisaient déjà du mécénat avant… Car nous achetons également régulièrement des œuvres d’art rencontrées par le biais du site ou par le biais des projets. On a fond d’œuvres qui ont été exposées lors de la première exposition, il y avait des œuvres du site et des œuvres qui font partie du fond de la fondation. Je pense que le fait de créer une fondation était une volonté d’engagement pérenne.
Marion Hérisson :
Diriez-vous que ce serait également dans le but d’avoir une plus grande visibilité ?
Christine Jubin :
Je ne sais pas car quand on fait du mécénat, ça met en valeur encore plus rapidement l’entreprise. Pour ce qu’on a fait avec le LAM par exemple, c’est le logo de la fondation Plage qui est mis plutôt que celui Plage, mais bon ils se ressemblent un peu… Donc en terme de visibilité je pense que les simples actions de mécénat permettent une visibilité plus forte et plus directe de la marque et de l’action menée. La fondation ne met pas un écran, mais un niveau de communication un peu différente. Ce n’est pas Plage qui apparaît en première ligne mais la fondation donc après il faut que les gens fassent le rapport entre la Fondation Plage et les stickers Plage. Je pense que c’était vraiment un souci d’engager une démarche pérenne, vraiment une démarche de long terme et d’avoir une structure indépendante pour avoir un regard différent.
Marion Hérisson :
D’accord. Alors vous me disiez qu’elle a été crée en 2007, normalement les fondations ont une durée de 5 ans. La fondation va-t-elle être renouvelée ?
Christine Jubin :
On continue les actions, c’est vrai que l’entreprise connaît une période de difficultés financières et donc le conseil d’administration a décidé de continuer les projets qui avaient été menés, la richesse des partenariats, en terme de créativité, de continuer. Donc en réduisant la voilure en terme financier mais ce sera à moi de décider de développer des partenariats de compétences. On se rend compte que les produits Plage et ses matériaux intéressent beaucoup les artistes et les structures culturelles. Donc là on va plus s’orienter plus sur du soutien en numéraire mais plus sur de l’échange de savoir-faire dans les prochaines années.
Marion Hérisson :
Au niveau de budget accordé à la fondation, est ce que c’est quelque chose que vous souhaitez communiquer ou pas du tout ?
Christine Jubin :
Non je ne pense pas.
Marion Hérisson :
Une autre question : Est-ce que vous diriez que l’entreprise Plage a aujourd’hui une meilleure image grâce à cette fondation ? Pensez-vous que par rapport à des clients ou des fournisseur, l’entreprise a acquis une meilleure notoriété, image ?
Christine Jubin :
Plage a acquis une notoriété dans un monde dans lequel elle était peu présente, le monde de l’art. Auprès des structures culturelles, de réseaux d’artistes, des écoles d’art, tout ce public.
Elle a acquis une certaine respectabilité. Les projets qu’on a menés, les artistes qu’on a rencontrés ont été très sensible à l’engagement de cette entreprise dans cette sphère, sur l’engagement médiatique, presse. Deuxièmement ils étaient impressionnés et ils ont pris conscience que c’était une entreprise qui avait une exigence de création forte, et qu’on ne se contentait pas de prendre des photos et de les mettre sur une étiquette. On a une démarche créative intéressante. Du coup on est contacté par des partenaires intéressants pour mener des projets alors que c’était une entreprise qui n’était pas forcement connue de ce secteur.
Après auprès de nos clients habituels, les GSB (les grandes surfaces de bricolage type Leroy Merlin, Castorama etc..), est-ce que ça a amélioré l’image de l’entreprise ? Sur l’image on n’a pas fait de mesure quantitative et qualitative. Sur l’image ca peut être à double tranchant.
C’est-à-dire que sur l’image générale de l’entreprise, Plage a montré une sorte d’exemple par son engagement sociétale, donc ça c’est assez intéressant pour l’image entreprise. Après en démarche plus commerciale, plus terrain auprès des acheteurs, des GSB, est ce que le fait d’avoir une fondation, a sein du mécénat, n’est pas perçu comme une dépense, à court terme, d’argent au lieu de baisser le prix des produits ? Dans un raisonnement « courttermiste ». Après nous sur le long terme, comme ça vient de notre créativité ça véhicule une image qualitative, une vraie image positive … c’est la qu’on a un gros travail en interne pour que les salariés comprennent bien et véhicule l’image et que c’est pas juste de l’argent dépensé, que ça a un sens et donc ça c’est un message qui a plus un sens pour la responsabilité sociale de l’entreprise et pour la créativité en interne. C’est intéressant pour l’entreprise.
Retour au menu : LES PROJETS CULTURELS DES FONDATIONS D’ENTREPRISE ET LEUR COMMUNICATION