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Abstract

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Le plagiat électronique des étudiants n’en finit pas de faire des remous dans la communauté académique. Elle le présente comme connaissant un essor exponentiel. En parler ne devrait souffrir aucun délai, tant il est vrai que ce phénomène gangrène l’institution universitaire et la dévalue aux yeux des récipiendaires de ses outputs. Et, du fait de l’absence d’un background théorique de cette problématique au niveau national, cette recherche s’inscrit résolument dans l’optique de son édification. Elle se veut avant tout exploratrice et descriptive, sans nulle prétention explicative.

Elle explore l’étendue, les formes et causes du plagiat électronique et sa relation au genre au niveau de l’enseignement supérieur universitaire, et présente une batterie d’actions pouvant y être prises pour le prévenir et détecter. Un échantillon stratifié (N =328) d’étudiants a été prélevé au sein de l’Université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal pour y parvenir.

Les résultats ont été analysés pour en faire ressortir les formes les plus saillantes et leur association au genre et aux facultés, les causes les plus courantes et les départements les plus touchés. La recherche révèle que l’étendue du plagiat électronique est, le moins que l’on puisse dire, inquiétante, comparativement à d’autres recherches menées dans d’autres pays notamment anglo-saxons. Trois étudiant sur Cinq font du copier-coller souvent et très souvent, 80% font de l’assemblage et recollage de phrases ou paragraphes glanés sur Internet et, la majorité pensent que ce plagiat est dû à l’indifférence des enseignants et la facilité de le faire.

De surcroît, le genre, ne paraît pas lui être associé, ce qui n’est pas le cas de la variable facultés. Tous les champs disciplinaires sont certes touchés par ce phénomène, mais les taux les plus élevés ont été enregistrés dans les départements à vocation scientifique. En cela nous ne distinguons pas de la situation des campus universitaires anglo-saxons. L’interprétation des résultats a, par ailleurs, été faite en se basant sur les concepts de la théorie générale de la tension (General Strain Theory). A titre suggestif à l’attention de l’institution de l’enseignement tertiaire, nous proposons une espèce de vade mecum des meilleures pratiques, selon la littérature spécialisée en la matière, en termes de prévention et détection du plagiat électronique.

Mots-clés : Plagiat, plagiat électronique, intégrité académique, la tricherie, enseignement
supérieur universitaire, prévention, détection.

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