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Abstract

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Nous avons pour objectif d’approfondir les résultats d’un article de Bodenhausen, 1990 qui mettait en évidence une variation circadienne du jugement social. Afin de sélectionner la population de notre étude, 805 personnes ont répondu à un questionnaire de chronotype (sujets du matin ou du soir) en ligne.

Sur base des scores à ce questionnaire, 48 sujets ont été testés à leur domicile, 24 extrêmes du matin (âge moyen : 47 ans) et 24 extrêmes du soir (âge moyen : 34 ans). Nous avons testé chaque sujet à deux reprises : une passation au moment optimal (matin pour les matinaux, soir pour les vespéraux) et une passation au moment non-optimal (soir pour les matinaux, matin pour les vespéraux) de leur journée.

Dans chaque groupe, la moitié des sujets a commencé par la passation optimale et l’autre groupe par la passation non-optimale et il s’est écoulé 7 à 10 jours entre les deux passations. L’inertie de sommeil a été contrôlée en faisant passer les sujets 1h30 et 10h30 après leur réveil. Les sujets ont passé 4 tâches dont l’ordre de passation a été contre-balancé.

Ces tâches mesurent la vigilance (tâche de vigilance psychomotrice), l’inhibition (GoNoGo), le jugement social explicite (échelle de préjugés explicite) et implicite (tâche d’association implicite IAT). Notre étude met en évidence une variation circadienne de la vigilance uniquement chez les sujets du soir, ceux-ci étaient plus rapides au moment optimal de leur journée y compris lorsque l’on fait covarier l’âge dans les analyses.

Nos résultats n’indiquent pas de différence significative aussi bien pour le jugement social implicite qu’explicite. Nous n’avons également pas trouvé de différence significative pour l’inhibition mais nous restons prudents pour cette mesure en raison d’un problème d’encodage.

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