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A- Séville: une ville « récente » d\’arrivée de migrants

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D’après une étude de l’Organisation de Coopération et de Développement
Économiques (OCDE) de 2009, la crise économique a provoqué une baisse des migrations de
travail vers les pays membres de cette organisation. Ce phénomène s’observe plus
particulièrement en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni. Par ailleurs, il est à mettre en
relation avec le durcissement des politiques migratoires de ces différents pays. Le secteur du
bâtiment qui emploie un grand nombre de travailleurs immigrés, a été particulièrement touché
par cette crise. Ainsi, en Espagne, la part de chômage concernant les immigrés a pratiquement
doublé. A ce titre, il y avait 492 491 chômeurs immigrés en 2009. (MIRET b/ 2009). En outre,
pour tenter de répondre à ce problème, le pays a mis en place des politiques qui encouragent
la migration de retour pour les immigrés sans emploi, notamment en leur proposant une
somme d’argent.

Cependant, depuis vingt ans, différentes lois et réformes montrent le besoin et
l’importance des étrangers en Espagne(3). Les migrations sont de plus en plus encadrées en
accord avec les politiques de l’Union Européenne. Malgré cela, l’Espagne garde une liberté
dans l’application et la mise en place de ses mesures politiques. En effet, en 2005, 700 000
étrangers inscrits au “padron” (registre d’inscription municipale) ont été régularisés de
manière exceptionnelle.

L’arrivée de nombreux migrants est une “composante majeure du paysage espagnol
contemporain” (MIRET, b/ 2009 p.129), nous tâcherons de connaître le nombre d’arrivées, les
évolutions et la répartition de la population immigrée à Séville.

3 Cf: Ibid p.118

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