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A. Généralités

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Les effets des crises sont particulièrement élevés dans les pays en voie de développement où une proportion très importante de la population est soit en dessous du seuil de pauvreté soit bien au-dessus avec une différence importante entre les deux groupes.

Les crises ont de vastes origines, sont diverses et hétérogènes. Elles varient selon leurs origines, intensité, ampleurs et durée. Elles modifient en permanence la trajectoire et l’évolution d’un pays. Elles peuvent toucher un seul pays, être régionales ou mondiales, externes ou internes.

Certaines crises affectent principalement l’activité économique, tandis que d’autres sont associées, et peut-être déclenchées par un effondrement financier et une forte dépréciation du taux de change. Elles peuvent également être associés ou même déclenchées par des changements politiques et institutionnels.

Certains éléments cependant sont communs. Comme Krugman et Wells (2010)(12) le déclarent, l’origine la plus évidente des crises réside dans des dettes excessives : « Trop de dettes est toujours dangereux. C’est dangereux lorsqu’un gouvernement emprunte beaucoup à l’étranger mais c’est tout aussi dangereux quand un gouvernement emprunte beaucoup à ses citoyens. C’est dangereux aussi lorsque le secteur privé lui-même emprunte beaucoup… ».

Les crises peuvent être limitées par certains facteurs. Par exemple si l’économie mondiale est florissante, les exportations permettront d’en limiter l’impact, de stimuler la compétitivité et de limiter la dépréciation des monnaies. C’est d’ailleurs un facteur qui a permis à l’Asie du Sud Est de se redresser après la crise de 1997. Les Banques centrales et institutions financières et économiques (FMI, G20, ASEAN) et la réactivité des gouvernements jouent un rôle majeur dans la gestion de ces crises. On retiendra le fait que lors de la crise Asiatique, l’Indonésie a aussi subi une crise politique majeure avec la chute de Suharto, ce qui a limité la capacité du gouvernement à réagir rapidement et efficacement.

12 Krugman, P. and R. Wells (2010), ‘Our giant banking crisis: what to expect?’, New York Review of Books, May 13.

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