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5.1. SOMMAIRE

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Cette étude avait pour objectif principal d’analyser les conditions d’accès des femmes aux services financiers ruraux auprès des CVECA et CECA du réseau A3C dans la région du Centre. Plus spécifiquement, l’étude a consisté à identifier : les offres des services financiers des CVECA et CECA du réseau A3C; les besoins financiers des femmes, membres et non membres de ces caisses; et les conditions socio-économiques pouvant limiter l’accès des femmes aux services financiers.

C’est ainsi qu’il ressort que la population d’étude est à majorité adulte ; soit 66,20% de femmes sont âgées de plus de 35 ans ; 68,00% sont mariées quelque soit le groupe considéré ; 76,40% des enquêtées ont au moins fait les études primaires ; 70,40% ont pour activité principale l’agriculture et 56,80% ont pour activité secondaire le commerce ; 55,20% des ménages des enquêtées ont une taille de plus de 8 personnes et les revenus annuels moyens des membres est de 210 608 Fcfa contre 70 840 Fcfa chez les non membres.

Pour ce qui est de l’offre de services financiers du réseau A3C, cinq services offerts ont été identifiés : le Dépôt à Vue (DAV), le Dépôt à Terme(DAT), le Plan d’Epargne(PE), le Crédit à Court Terme(CCT) et le service d’accompagnement qu’est l’Association des Femmes Adhérentes à la CVECA (AFAC). Ce dernier étant le seul service spécifique aux femmes.

Il a également été relevé que 31,29% de femmes prennent de l’argent pour se faire un fonds de commerce, 7,22% pour payer la scolarité de leurs enfants, 21,56% pour pratiquer l’agriculture, 13,24% pour la consommation du ménage et 4,7% pour l’équipement. À ces besoins financiers des femmes viennent s’ajouter ceux de leurs conjoints qui parfois précédent les leurs. Donc, les besoins des femmes sont d’ordre social ce qui a amené le responsable d’une caisse à dire : « les femmes en majorité ont besoin d’argent pour aller résoudre les problèmes de leurs maris ou encore de leurs enfants…»

Un besoin en éducation financière a été identifié par ailleurs, car 32% des membres n’ont jamais eu à suivre une formation ou un conseil en gestion de crédit ou de leurs activités.

Pour ce qui est des conditions socio-économiques pouvant limiter l’accès des femmes aux services financiers : la faible formation en éducation financière, les frais d’adhésions élevés, l’auto-exclusion de la femme ; le faible accès et contrôle des ressources productives ; la rigueur des conditions d’octroi des services ; les garanties imposées ; et la faible solidarité dans les EMF ont été identifiées.

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