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4.3.8 Les appels au combat par le camp de Laurent Gbagbo

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La force des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) était composée de 9 105 hommes et femmes représentant 42 pays. Elle prévoyait entre autres mesures le recours à la force en cas de menace contre la paix. Le président sortant Laurent Gbagbo avait exigé son départ, l’accusant de soutenir l’ex-rébellion alliée à Alassane Ouattara.

Dans un entretien au journal le Monde, M. Gbagbo n’avait pas hésité à parler de risques de guerre civile en cas d’intervention étrangère. « Il y aura peut-être un désordre intérieur, une guerre civile en Côte d’Ivoire, parce que nous n’allons pas nous laisser piétiner notre droit et nos institutions », avait-il prévenu.

Charles Blé Goudé, chef de file des Jeunes patriotes, mouvement favorable au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, avait quant à lui menacé de donner l’assaut à l’Hôtel du Golf, où Alassane Ouattara et son premier ministre, Guillaume Soro, étaient retranchés sous la protection de l’ONU. « Je demande aux jeunes de Côte d’Ivoire de s’apprêter. Que les troupes aux mains nues s’apprêtent à récupérer Soro au Golf », avait-il lancé à ses partisans, fixant l’échéance au 1er janvier 2011.

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