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3.6. Conclusion

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Le grand mérite, à nos yeux, de la théorie de l’auto-efficacité et la théorie du comportement planifié n’est pas tant d’avoir expliqué, chacune selon son arsenal conceptuel, le plagiat électronique que d’avoir élucidé les points sensibles de l’être humain sur lesquels, on pourrait éventuellement agir pour prévenir l’acte plagiaire.

Et, eu égard au fait que le plagiat conventionnel et électronique est un construit à teneur culturelle, sa définition est élastique, bel et si bien qu’il peut désigner un large éventail d’actes. (Oliphan, 2002) C’est pourquoi toute politique institutionnelle ou initiative personnelle (allusion aux enseignants) visant à lutter contre le plagiat, devrait derechef lui fignoler une définition. Et si nombre d’universitaires estiment la détection du plagiat électronique d’une nécessité cuisante, il n’en reste pas moins qu’à elle seule, sans un corps professoral et un staff administratif bien formés et avertis, et sans être accompagnée de mesures préventives et dans un cadre intégré et global, elle ne serait qu’un cautère sur une jambe de bois. La littérature regorge d’exemples édifiants à cet égard.

Par conséquent, toute démarche voulant trouver des antidotes au plagiat électronique dans le milieu universitaire, gagnera à se défaire des mesures de rafistolage qui s’y pratiquent communément et, opter pour une approche holistique s’excipant d’un background théorique. Et, justement la théorie de l’auto-efficacité et la théorie du comportement planifié dont nous avons fait un survol dans notre revue de la littérature, peuvent être exploitées dans ce sens.

Somme toute, C’est vrai, le plagiat électronique comme le dit Senders (2008, p.193),« est un terme complexe, à facettes multiples qui englobe différents comportements » (Notre traduction), néanmoins, la recherche scientifique occidentale a pu en démêler progressivement les écheveaux depuis plus de deux décennies, et continue à le faire. Ce qui n’est pas encore le cas chez nous, même si le phénomène, la notion du « global village » (Brecher, 2002, p.3) nous permettant de le dire, est vraisemblablement aussi répandu qu’en occident.

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