Nous avons identifié les cas de pourritures, noeuds et bosses, contreforts et empattements, roulure, courbure, fentes et fractures et enfin conicité. Dans le tableau 3 sont consignés les pourcentages des différents défauts identifiés sur les grumes de chaque essence.
Tableau 3 : Pourcentages des défauts identifiés par essence
Il découle du tableau 3 que l’essence Kosipo n’a présenté que deux types de défauts, lesquels étaient identifiés chez toutes les essences à savoir les roulures ainsi que les fentes et fractures. Aucun cas de contrefort et empattement n’a été identifié chez le Tiama. Les fentes et fractures étaient identifiées chez toutes les essences avec un pourcentage élevé, soient 100 % chez le Kosipo, Sapelli (95,29 %), Sipo (92,85 %), et Tiama (90,12 %). Les cas de pourritures étaient importants après les fentes et fractures chez le Sipo (50 %), Sapelli (37,6 %), et pour le Tiama, ce sont les noeuds et bosses avec 50, 61 %.
La probabilité de rencontrer les défauts chez les essences usinées est peu importante, car le triage commence à la forêt où les grumes de très mauvaises qualités sont abandonnées et une première catégorisation export et usine s’y est effectuée. Arrivé au parc de reconditionnement de Kinshasa (Terminal Container Port de Kinshasa, TCPK), les grumes de meilleures qualités sont envoyées directement à l’exportation ou si elles présentent quelques défauts, elles sont tronçonnées puis exportées. Ce ne sont que, pour la plupart des cas, les grumes de mauvaise qualité pour l’exportation qui font l’objet de la transformation locale (Kianfu, communication person., 2012).
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