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2.3 La promotion

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Pour attirer du monde à un concert punk, inutile de prévenir le journal local ou les programmes
culturels municipaux. Deux solutions à exploiter au maximum : l’affichage et internet. L’affichage
fait également partie du folklore punk où le noir et blanc est la règle, avec une image simple en
fond, les noms des groupes, leur styleet la ville d’origine, le lieu du concert et le PAF
(Participation Aux Frais).

Dès que j’ai réuni les 4 noms des participants, j’ai contacté un ami informaticien, Florian Giroud, qui
a conçu l’affiche lui même en quelques jours, à la fin décembre (voir annexe).
Je suis ensuite aller imprimer 50 affiches en format A3 avec 500 flyers (même design que l’affiche
mais en beaucoup plus petit, voir annexe).

L’étape suivante est l’affichage. L’affichage sauvage étant assez sévèrement réprimé de nos jours,
j’ai choisi de porter les affiches dans des établissements/institutions où je savais qu’elles allaient
rester jusqu’au jour du concert. A savoir une douzaine de bars/pub/cafés concerts de la ville, des
centres de langues, les librairies/bibliothèques, magasins de musique,… je laissais à chaque fois une
affiche et une dizaine de flyers.

Pour la promotion sur internet, tout est certes plus simple et gratuit mais non moins long. En effet
souvent l’information est noyée dans la masse et il faut cibler et insister pour être efficace. J’ai donc
posté l’affiche du concert avec une brève explication, sur des forums consacrés à la musique punk,
des forums stéphanois pas forcément musicaux, et surtout sur myspace. Via le blog de mon propre
groupe, j’ai posté la même chose en commentaire sur plus d’une centaine de profils de groupes, amis
ou associations.

Le chanteur du groupe White Card m’a beaucoup aidé pour l’affichage de la même manière, et
chaque groupe a fait circuler l’information sur internet, à travers des sites ou forums spécialisés.

Enfin, pour une reconnaissance plus officielle de l’évènement, j’ai aussi prévenu la presse
stéphanoise et différents organismes de la francophonie (voir http://www.dismoidixmots.culture.fr/?
p=13079). Clairement, mon but ici n’était pas de ramener encore plus de public, mais de donner à
ma soirée un statut, une raison d’être plus spécifique qu’une simple soirée punk rock parmi tant
d’autres. « La Tribune le Progrès », le quotidien local, nous a effectivement contacté par téléphone
mais n’a pas donné suite (pas d’article sur le concert), mais le ministère de la culture a, lui, inscrit
l’évènement dans la programmation de cette semaine là.

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