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2.2.3-Les dangers de la diminution de la biodiversité du fait de la déforestation du PV

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L’article 2 de la Convention de RIO définit la biodiversité comme une contraction de « diversité biologique », expression désignant la variété et la diversité du monde vivant. Dans son sens le plus large, ce mot est quasi synonyme de « vie sur terre ». La biodiversité forme un réseau complexe qui assure le fonctionnement naturel et procure une multitude de services à l’homme (médicaments, matières premières, tout ce que nous mangeons -cultures vivrières, bétail, poissons…, filtrage de l’eau, production d’oxygène,…).

A COPENHAGUE en 2009 la sirène d’alarme a été tirée en vain. Et pourtant les craintes en tout temps sont aujourd’hui fondées.

Le 11 Mai 1971 à Menton(103) en France, 2200 scientifiques de 23 pays criaient déjà dans le désert, mettant en garde la communauté internationale « contre le danger sans précédent que fait courir à l’humanité la civilisation industrielle ».René Dumont, premier Candidat présidentiel écolo demandait déjà il y a 40 ans « quelle terre laisserons-nous à nos enfants ? Aujourd’hui les sarcasmes ont fait place à l’inquiétude, et tout le monde commence à redouter les conséquences du réchauffement planétaire.

Une étude parue dans la Revue « Nature » en Janvier 2004 estime que 15 à 37%de l’ensemble des espèces sont menacées d’extinction à cause de la modification de leur habitat naturel si la température s’élève de 1,8° à 2° Celsius, ce qui représente près d’un million d’espèces végétales et animales. Une augmentation moyenne de 2 degré est suffisante pour provoquer une montée des eaux jusqu’à 70 à 80 mètres s’il y a fonte des calottes glaciaires et des glaciers.

L’OMM s’inquiète : « le nombre de ces phénomènes n’a cessé de croître ces dernières années » évoquant la canicule, la pénurie d’eau douce, les tempêtes et inondations un peu partout dans le monde et les 562 tornades qui ont touché les USA.

Le Cameroun n’est pas du reste ; autant concerné qu’il doit partager les inquiétudes de René Dumont en même temps que les préoccupations de l’OMM. Ces préoccupations sont d’autant plus urgentes que l’Observatoire National sur l’Environnement se présente comme un instrument fort pour susciter un comportement responsable(104) .

103 Petite ville du sud-est de la France où culture et nature se conjuguent harmonieusement ; C’est aussi la cité des jardins, ville d’art et d’histoire.
104 La pertinence de cette responsabilité à la fois individuelle et collective trouve davantage son cadre dans la loi N°96/12 du 5 Août 1996 portant Loi Cadre relative à la gestion de l’environnement. Au titre 1 des dispositions générales : Article2 (1) :l’environnement constitue en République du Cameroun un patrimoine commun à la nation. Il est une partie intégrante du patrimoine universel (2)-Sa protection et la gestion rationnelle des ressources qu’il offre à la vie humaine sont d’intérêt général. Celles-ci visent en particulier la géosphère, l’hydrosphère, l’atmosphère, leur contenu matériel et immatériel, ainsi que les aspects sociaux et culturels qu’ils comprennent

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