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2.2.1-Choix de la méthode d’échantillonnage

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L’échantillonnage est l’examen d’une partie des sujets de la population dont plusieurs échantillons peuvent être constitués. L’échantillon en lui-même n’est pas intéressant, ce sont les conclusions sur la population que l’on peut tirer de son observation qui en font l’intérêt (Inférence).
La taille de l’échantillon repose notamment sur :

• La variabilité des caractéristiques que l’on mesure.
• La taille de la population.
• Les méthodes d’échantillonnage et d’estimation.

On distingue plusieurs types d’échantillonnage:

– Echantillonnage aléatoire simple: Ce type consiste à choisir des individus de telle sorte que chaque membre de la population a une chance égale de figurer dans l’échantillon. Ce choix peut se faire avec remise (un individu peut être choisi plusieurs fois) ou sans remise (un individu déjà choisi ne peut l’être de nouveau, c’est le cas habituel).

– Échantillonnage systématique: L’échantillonnage systématique est une méthode qui exige aussi l’existence d’une liste de la population (chaque individu est numéroté de 1 jusqu’à N).

– Échantillonnage stratifié: Dans ce cas on a une démarche de sélection :

• On subdivise la population en strates (groupes relativement homogènes) qui sont mutuellement exclusives.
• Proportionnellement à son importance dans la population, on calcule combien il faut d’individus au sein de l’échantillon pour représenter chaque strate.
• Dans chacune des strates, on choisit au hasard le nombre nécessaire d’individus.

– Échantillonnage en grappes: L’échantillonnage en grappes entraîne la division de la population en groupes (grappes). On sélectionne au hasard un certain nombre de grappes (unités primaires) pour représenter la population, Ainsi que tous les individus des grappes choisies (RONDEUX, 1999).

Pour notre étude, nous avons choisit un type d’échantillonnage mixte, d’abord stratifié pour définir les différents éléments à échantillonner, ensuite le subjectif pour la réalisation des relevées floristiques (GOUNOT, 1969). Les relevés ont été réalisés selon la méthode de l’aire minimale.

L’aire minimale est conçue comme l’aire sur laquelle la quasi-totalité des espèces de la communauté végétale est représentée (MICHAEL, 2006). C’est une approche classique qui repose sur la méthode des surfaces emboîtées. Les placettes dans ce système ont une unité primaire de 01 m2, et chaque nouvelle placette est double de surface de la précédente et ainsi de suite. Les placettes impaires (1, 3, 5, 7 et 9) ont une forme carrée, et les placettes paires (2, 4, 6 et 8) ont une forme rectangulaire.

La valeur de l’aire minimale s’apprécie assez facilement; elle est sensiblement constante pour les divers relevés d’un groupement déterminé, mais varie beaucoup d’un groupement à l’autre (OZENDA, 1982). Cette aire est de l’ordre de 100 à 400 m2 pour les groupements forestiers, de 50 à 100 m2 pour les formations de matorral (zone occupée par des buissons et des broussailles en milieu méditerranéen) (BENABID, 1984), de 20 à 50 m2 pour les groupements de prairies, de pelouses et d’ermes (Terrains vagues) et quelques mètres carrés seulement pour les plus denses et homogènes (OZENDA, 1982).

Figure 4 Contribution à l’étude de la biodiversité végétale du Parc National de Théniet El  Had  Cas du canton Pépinière

Fig4.4: Le système emboité pour déterminer l’aire minimale.
MUELLER-DOMBOIS et ELLENBERG, 1974).

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