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2.2- Commentaires économétriques du MVCE

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Comme nous l’avons dit précédemment, l’élasticité (-0,0708) associé à
la variable LNRISK t-1, est notre coefficient à correction d’erreur. Certes cette
élasticité est faible, mais elle est significativement différente de zéro au seuil
de 5%. Ainsi, d’un trimestre à l’autre, la variable endogène (RISK t) converge
lentement vers son niveau d’équilibre de long terme (RISK*t). La significativité
de la force de rappel valide globalement le modèle de sorte que les variations
du niveau de crédit au secteur privé, de liquidité bancaire et de risque
bancaire du trimestre passé expliquent significativement les variations du
risque bancaire de la période courante (cf. tableau 1 ci-dessus et annexe 2 ;
tableau 6).

L’analyse des élasticités montre une relation négative et significative
entre le niveau de risque (LNRISKt) et l’offre de crédit au secteur privé
(LNPMED t), d’une part, et une relation négative et significative avec le niveau
de liquidité (LNLIQUIDt), d’autre part.

L’élasticité d’une variation de la variable (LNRISKt) par rapport à
LNPMEDt) est de (-0,623). Elle indique la sensibilité d’une variation du
niveau de risque pris par les banques face à une variation infinitésimale du
volume de crédit aux P.M.E. En d’autres termes, une augmentation de l’offre
de crédit au secteur privé de 1% entraîne une diminution moins que
proportionnel du risque bancaire de 0,623 % toutes chose étant égal par
ailleurs.

L’élasticité d’une variation de la variable (LNRISKt) par rapport à une
variation de (LNLIQUIDt) est-elle de (-0,107). L’augmentation de liquidité des
banques gabonaises ne réduit pas significativement le niveau de risque (cf.
annexe 2 ; tableau 6).

Avec un R2 estimé à 0,8641, les variations du niveau de crédit au
secteur privé (LNPMEDt), de liquidité bancaire (LNLIQUIDt) et de risque
bancaire du trimestre passé (DLNRISKt-1) expliquent à hauteur de 86,41%
les variations du risque bancaire de la période courante (LNRISKt). (cf.
annexe2 ; tableau 6).

La significativité globale du modèle de détermination du niveau de
risque bancaire est appuyée par le test de FISHER-SNEDECOR qui affiche
un coefficient de 39,77. Trois interprétations découlent de ce résultat :

– Le modèle est globalement satisfaisant ;

– Le coefficient de détermination (R2), interprété précédemment, est
significatif ;

– Les variables exogènes LNPMEDt, LNLIQUIDt expliquent significativement
toutes les variations de la variable endogène LNRISKt (cf. annexe2, tableau
6).

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