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2.1. Emergence de la finance comportementale

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Vingt ans auparavant, les travaux théoriques et empiriques en finance procédaient
comme si la psychologie de l’investisseur n’intervient pas dans le processus de prise de
décision. C’est au début des années quatre-vingt-dix que ce point de vue devient moins
répandu et moins plausible et ce à cause de la fréquence des bulles, des krachs, et des
crises donnant lieu à un excès de volatilité boursière.

Dés lors la recherche à étendu son champ pour intégrer certains des apports des
sciences sociales comme la psychologie, d’où la naissance d’un nouveau courant de
recherche –la finance comportementale dont le postulat de base est que l’investisseur n’est
pas totalement rationnel ; ses choix sont influencés par des routines mentales(ou
heuristiques), soumis à des erreurs de jugement systématiques (biais cognitifs) , ou à des
facteurs émotionnels comme la peur ou l’excès de confiance. De ce fait la finance
comportementale peut jouer un rôle clé dans l’éclaircissement et l’analyse du
comportement de marché (comprendre des phénomènes comme les anomalies dans le
domaine de valorisation des actifs et les bulles du marché).

La nouvelle approche, qui représente un alternatif de la théorie d’efficience des
marchés financiers, constitue l’une des plus importantes découvertes. Cette discipline à
obtenue sa consécration avec l’attribution en 2002, du prix du Nobel d’économie, à ses
deux pionniers Daniel Kahneman et Vernon Smith.

Les discussions sur cette approche apparait dans la littérature en différentes formes
et différents points de vue et même si plusieurs auteurs ont donné leur propres définitions
de ce champ (Thaler (1993), Olsen (1998), Shiller (2002), Mangot (2004)…….), il ya toujours
un lien qui les lie. En vue de définir cette approche avec la plus grande sagacité nous nous
évertuerons à employer celle usité par Riccardi et Simon en 2000 : « la finance
comportementale essaye d’expliquer et d’accroitre la compréhension des modèles de
raisonnement des investisseurs, y compris les processus émotionnels en liaison et le degré
pour lequel ils influencent le processus de prise de décision. Essentiellement, la finance
comportementale essaye d’expliquer le quoi, le pourquoi et le comment de la finance et
l’investissement d’une perspective humaine ».

Etude de l’approche de finance comportementale

Le quoi?

La finance comportementale incorpore le processus cognitif et la
dynamique émotionnelle concernant le processus de prise de
décision des investisseurs. le champ à un fondement solide à partir
de diverses disciplines de sciences sociales et d’affaire qui offre un
point de vue différent de la finance et l’investissement.

Le pourquoi?

L’émergence des points de vue alternatifs de la part des universités
académiques et des professionnels d’investissement depuis la non
vérification de la finance standard dans de nombreux cas.

Le comment?

De nombreuses études universitaires ont utilisé un large éventail de
méthodes de recherche associé aux domaines de la psychologie ou
de la finance qui ont enquêté sur le comportement des individus,
groupes, organisations ou des marchés.

Il convient dans ce qui suit de signaler les deux développements apportés par ce
nouveau courant qui ont permet d’avoir une nouvelle vision du marché financier et de
mieux comprendre ses mécanismes :

– le premier à porté sur l’élaboration d’une théorie appelée « théorie des
perspectives »(12) qui se présente comme alternative à la théorie d’utilité avec la prise
en compte des facteurs comportementaux plus réalistes susceptibles de mieux
expliquer les agissements des investisseurs.
– le second s’est focalisé sur l’identification des biais comportementaux
permettant d’analyser un bon nombre de phénomènes considérés par la théorie
d’efficience comme anomalies.

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