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2. Les critères d’une bonne information :

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L’efficacité de la décision dépend de la qualité de 1’information. Le critère essentiel pour l’information collectée, c’est qu’elle doit être anticipatrice c’est-à-dire annonciatrice d’événements qui n’en sont qu’à leur début. En d’autres termes, elle concerne le futur et non pas le passé. Nous distinguons :

– Les signaux forts (Information de potentiel ou de profil)

Ce sont des informations assez complètes de nature descriptive et plutôt nombreuses. Elles sont facilement accessibles, interprétables et elles annoncent un événement connu de tous.

Elles sont utiles pour dresser le portrait d’un acteur et renseignent sur ses potentiels. Elles sont intéressantes pour le futur mais elles ne renseignent pas sur des événements latents non encore totalement réalisés, ex : états des finances (dette, autofinancement…etc.), alliances actuelles…etc.
Ces informations sont accessibles auprès des sources formalisées.

– Les signaux faibles (Signes d’alerte précoce)

Ce sont des informations incomplètes anticipatives, incertaines et qui ne renseignent que sur des faits qui ne sont pas obligatoirement fondés ou sûrs, et qui peuvent avoir des conséquences importantes sur l’entreprise.

Ces signes renseignent sur des événements non encore totalement réalisés et susceptibles d’intéresser une entreprise, par ex : un projet en cours de gestation, étude de faisabilité pour un futur produit ou un futur marché, développement d’un nouveau produit, alliances futures…etc.
Ces informations sont souvent informelles et volatiles.

Pour aider à expliquer et à visualiser la relation inverse entre faiblesse du signal et grosseur de l’importance, H.LESCA a proposé la figure suivante :

Figure n°02 : Relation inverse entre anticipation et grosseur du signal

Figure 5 La mise en place d’un système de veille commerciale, Cas  Activité commercialisation Risk management SONATRACH

Source : LESCA, (Humbert) : Veille stratégique : La méthode L.E.SCAnning, Editions EMS, 2003. p.15.

• L’événement E est totalement réalisé au moment T, il est exprimé par le S « signal fort » de grosseur maximum. Il demande peu d’effort pour être capté car il s’impose presque de lui-même.
L’événement E est totalement connu au temps T, donc, l’entreprise est devant le fait accompli et ne dispose d’aucune marge de manœuvre. C’est trop tard pour elle d’agir.
Donc, un signal fort est de peu d’intérêt.

• L’événement E’, au contraire, n’est pas encore (totalement) réalisé. Il n’est qu’amorcé au moment T’. Le signal S’ qui l’annonce est relativement faible et demande plus d’effort pour être capté.
En revanche, au moment T’ l’entreprise dispose d’un délai de manœuvre et elle peut agir au bon moment. Donc, S’ est un signal anticipatif.

« Plus le signal est faible c’est-à-dire sa taille est petite, plus son caractère anticipatif est grand »(1)

De plus de l’anticipation, nous définissons ainsi d’autres critères dans le tableau qui suit :

Tableau n°01 : Les qualités de l’information

Figure 6 La mise en place d’un système de veille commerciale, Cas  Activité commercialisation Risk management SONATRACH

Source : NEGRO, (Yves): L’étude de marché, édition Vuibert, Paris, 1987, p.35.

1 LESCA, (Humbert) : Veille stratégique : La méthode L.E.SCAnning, Editions EMS, 2003. p.15.

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