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2. Fonctions exécutives

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Les fonctions exécutives englobent une série de processus de haut niveau dont la fonction principale est de faciliter l’adaptation à des situations nouvelles ou complexes (Collette, Hogge, Salmon, Van der Linden, 2006 ; in Schmidt, 2009)

Pour réaliser des tâches routinières, les mécanismes mis en place sont automatiques, ne nécessitant pas de réflexion et très peu d’attention. Les situations nouvelles, elles, nécessitent la sélection d’une action appropriée, demandant attention et réflexion (Degiorgio, Fery, Polus & Watelet, s.d.).

La mise en évidence des mécanismes désignés sous l’appellation « fonctionnement exécutif » provient d’études neuropsychologiques de patients cérébro-lésés et d’études d’imagerie cérébrale fonctionnelle de sujets sains. Ces études mettent en exergue une distinction entre les processus étudiés mais pas une totale indépendance (Meulemans, Collette & Van der Linden, 2004).

Ces fonctions qui permettent de s’adapter à des situations nouvelles, qui permettent à l’individu de s’adapter, sont les suivantes :

– L’inhibition (capacité de s’empêcher de produire une réponse automatique)

– La mise à jour (rafraîchir le contenu de sa mémoire de travail)

– La flexibilité mentale (passer d’un comportement à un autre)

– La récupération active d’informations en mémoire

– L’attention divisée (être attentif à deux activités en même temps)

– La planification (organiser une série d’actions)

Le fonctionnement exécutif a initialement été associé à l’activité dans les régions cérébrales frontales (Schmidt, 2009). A ce sujet, des tâches relevant du cortex pré-frontal relativement complexes (Tour de Londres, Wisconsin Card Sorting Test, tâche de raisonnement logique) se sont révélées sensibles aux effets du moment de la journée et à la déprivation de sommeil (Drumond, Brown, Salamat, Gillin, 2004; Jones, Harrison, 2001; in Blatter & Cajochen, 2006).

Un nombre grandissant d’études récentes démontre qu’une partie du fonctionnement exécutif dépend de régions cérébrales postérieures (essentiellement pariétales) (Harrison, Jones & Waterhouse, 2007 ; in Schmidt, 2009).

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