Étiré entre les latitudes 1 40N et 13 05N sur 1250 km, et les longitudes 8 30E et 16 10E sur 860 km, le Cameroun est un triangle de 475442 km2 situé au fond du Golf de Guinée (voir figure 1.4).
Comme la plupart des pays dans le monde, la problématique générale en liaison avec les changements climatiques repose sur le fait que selon les scénarios climatiques prévus, ils occasionneraient une fréquence plus élevée et une intensité plus forte des événements climatiques extrêmes (Ouranos, 2004), le Cameroun n’est pas à l’abri de tels événements. Il est déjà confronté aux problèmes environnementaux avec notamment la dégradation des sols, la désertification, la perte de la biodiversité, la raréfaction des ressources halieutiques. Les événements extrêmes viennent constituer un fardeau supplémentaire limitant son développement à réaliser certains objectifs globaux du millénaire. Il est exposé à divers types événements extrêmes dont les plus fréquents sont les inondations et les sécheresses. Par exemple le 19 septembre 2009, la ville de Douala a subie de graves inondations, le 29 mai 2007 c’était le tour de la ville de Yaoundé. Les sécheresses touchent en générale la partie Nord du pays. Par exemple le 17 août 2005, le Nord Cameroun a connus de de rudes sécheresses, ce qui a affecté considérablement les cultures et l’élevage.
Le tableau 1.1, montre les conséquences des inondations sur la société Camerounaise sur la période allant de 2001 à 2004.
Figure 1.4 Carte du Cameroun et sa position géographique dans le continent Africain
Table 1.1 Conséquences des inondations sur le territoire Camerounais. (Enquêtes de terrain, levés GPS, et traitement d’images satellitaires de 2001 et 2004, (Tchotsoua, M., 2007))
Le Cameroun ne dispose pas d’outils efficaces en matière de surveillance climatique et météorologique. Ainsi notre étude sur les événements extrêmes tels que les inondations et les sécheresses au Cameroun, avec la détermination des niveaux et des durées de retour, contribuent à répondre à ces préoccupations.
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