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1.4 Déploiement et mise en œuvre d’un service web

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Dans cette section, nous schématiserons un cas concret de service web basé sur l’architecture décrite précédemment partant de la publication de service d’un fournisseur à la recherche, la découverte et l’invocation d’un service par un client. Il faut aussi souligner que pour des raisons de réutilisation et d’interopérabilité, les services web reposent intégralement sur le méta langage XML.

Infrastructure d'une architecture basée sur les services web

Fig. 1.7 Infrastructure d’une architecture basée sur les services web

Conclusion

Un service web n’est rien d’autre qu’un point d’accès atteignable via le réseau. Cela signifie qu’aucun détail d’implémentation n’est connu mais qu’en plus, l’implémentation peut être faite de différentes manières.

En plus, un service web peut être vu comme un ensemble de protocoles et de normes informatiques utilisés pour échanger des données entre les applications. Les logiciels écrits dans divers langages de programmation et sur diverses plateformes peuvent employer des services web pour échanger des données à travers des réseaux informatiques comme Internet. Cette interopérabilité est due à l’utilisation de normes ouvertes regroupées au sein du terme générique de SOA. L’OSI (10) et le W3C sont les comités de coordination responsables de l’architecture et de la standardisation des services web. Pour améliorer l’interopérabilité entre les réalisations de services web, l’organisation WS-I (Web Services Interoperability) a développé une série de profils pour faire évoluer les futures normes impliquées. Les services web se composent d’une collection de standards que l’on regroupe sous le terme : ” Web Service Protocol Stack “.

En définitive, et compte tenu de ce que nous venons de dire, les services web fournissent les avantages suivants :

– L’interopérabilité entre divers logiciels fonctionnant sur différentes plateformes ;
– L’utilisation de standards et protocoles ouverts ;
– Les protocoles et les formats de données sont au format texte dans la mesure du possible, facilitant ainsi la compréhension du fonctionnement global des échanges ;
– Basés sur le protocole HTTP, ils peuvent fonctionner au travers de nombreux parefeux sans nécessiter des changements sur les règles de filtrage.

Cependant, les services web présentent également quelques inconvénients :

– Les normes de services web dans les domaines de la sécurité et des transactions sont actuellement inexistantes ou toujours dans leur petite enfance comparées à des normes ouvertes plus mûres de l’informatique répartie ;

– Par l’utilisation du protocole HTTP, les services web peuvent contourner les mesures de sécurité mises en place au travers des pare-feux. D’après une citation du Gartner Group faite en 2003, “Les Services Web XML vont rouvrir 70 pourcent des chemins d’attaques fermés par les pare-feux lors de la dernière décennie. Ils peuvent transporter virtuellement toutes les données utiles sur le port 80 et le pare-feu ne peut les arrêter ” [14] ;

– Rien ne permet pour l’instant d’assurer la qualité d’exécution d’un service web. Il n’y a donc aucune qualité de service (QoS) associée à ces derniers.

La suite de notre travail s’articulera sur la définition des ontologies afin de pouvoir identifier les différents services nécessaires pour un ENT.

10 OSI : Open System Interconnect

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