Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

1.3.1-Environnement.

Non classé

Douala 5ième est bâti dans une zone récemment aménagée. Les lotissements récents ont permis ici la sortie de terre comme des champignons des constructions au fil des années, des bâtisses élevées dans des plans révolutionnaires dans un plan d’urbanisation quelconque.

Les maisons SIC qui faisaient jadis la beauté de cette partie de la cité de Douala et y exerçait un certain attrait sont aujourd’hui gagnées par la désuétude, créant ainsi des externalités négatives. A côté certains lotissements se font dans une certaine confusion par des propriétaires fonciers avides de gain et au mépris de la réglementation : absences des servitudes, terrains de jeux, aires protégés, et voies d’accès non standard. Mais il faut relever que l’action de la MAETUR et de la SIC(63) a contribué à donner une autre image à cette localité en la propulsant sur les chemins de la modernité bien que certaines infrastructures de base (routes, espaces vert, etc.) connaissent aujourd’hui une dégradation très avancée. Au point de vue du service public minimum et en matière d’éclairage et ramassage des ordures, l’arrondissement est éclairé à plus de 77%(64) ; le ramassage des ordures est réalisé dans près de 62%(65) des quartiers et se fait par HYSACAM(66)

Toutes ces analyses sont très souvent ternies par certaines nuisances du fait des pollutions, des odeurs résultant des bruits, l’irrégularité du ramassage des ordures, bouchage des canalisations d’évacuation des eaux usées des ménages et des fosses sceptiques entraînant des externalités.

Un autre aspect particulier de l’arrondissement de Douala Vième est que c’est une zone presque immergée comme une certaine frange des quartiers de Douala ; soit près de 67%(67) des quartiers ici sont de temps en temps inondés en saison des pluies ; 17%(68) le sont régulièrement et sauf 12%(69) le sont rarement ou moins d’où la justification naturelle de la présence permanente d’eau dans le PV. Mais aussi ceci trouverait peut être une autre explication dans la proximité avec le fleuve Wouri, l’abondance des pluies dans la région côtière de Douala et la qualité des sols meubles qui retiennent de l’eau.

63 Op cit p.34
64 Idem
65 Idem
66 Hysacam : p .25
67 Op. cit p 34
68 Idem
69 Idem

Page suivante : 1.3.2-Les logements

Retour au menu : PROBLEMATIQUE DE LA CREATION DES AIRES PROTEGEES AU CAMEROUN : CAS DU PARCOURS VITA DE DOUALA.