Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

1.2.1. TECHNIQUE

Non classé



– On Prépare Des Suspensions (5 ml d’eau physiologique + une colonie) ;
- On inonde la suspension sur des géloses Mueller Hinton.
- On laisse sécher dans l’étuve pendant 45minutes ;
- On dispose les disques de l’antibiogramme sur les géloses préparés soit directement, soit avec
un distributeur ;
- Incubation 24H à 37°C ;
- Lecture des zones des antibiogrammes
Résistant
Intermédiaire
Sensible
- La lecture des résultats commence par la mesure des diamètres des auréoles (zones
d’inhibition de croissance de la souche microbienne). Pour chaque souche microbienne, la
sensibilité ou la résistance à un antibiotique est différente.

Elle fait appel aux notions de concentration critique inférieure (c) et de concentration critique
supérieure (C).

c : dose minimale d’antibiotique qu’un malade peut recevoir sans dangers et qui fait effet sur
la souche bactérienne.

C : dose maximale d’antibiotique qu’un malade peut recevoir sans dangers et qui fait effet sur
la souche bactérienne.

Pharmacocinétique : chez quelqu’un correctement traité par un antibiotique, la concentration
d’antibiotique dans l’organisme est supposée osciller entre la concentration critique inférieure
et supérieure.

Ces données sont disponibles sur des abaques.

Pour chaque couple bactérie-antibiotique, on détermine une concentration minima inhibitrice
(ou concentration minimale inhibitrice, ou CMI). La CMI est la plus petite concentration
d’antibiotique qui inhibe toute croissance visible. En comparant la CMI aux concentrations
critiques, on détermine la sensibilité ou la résistance de la bactérie à l’antibiotique.

- la bactérie est sensible à l’antibiotique quand la CMI est inférieure à la concentration
critique inférieure. Concrètement, ceci signifie qu’il suffit d’une faible concentration
d’antibiotique pour tuer les bactéries et que cette dose nécessaire est encore plus faible
que la plus faible des doses qu’on peut administrer chez l’homme. Donc en clair, si on
traite quelqu’un avec l’antibiotique, la concentration de celui-ci dans l’organisme sera
toujours suffisante pour tuer les bactéries.

- la bactérie est résistante à l’antibiotique quand la CMI est supérieure à la concentration
critique supérieure. Concrètement, la dose nécessaire pour tuer les bactéries est bien
trop élevée pour être supportée chez l’homme sans effets secondaires importants. Cet
antibiotique ne peut pas être utilisé pour traiter une infection.

- la bactérie est intermédiaire à l’antibiotique quand la CMI est comprise entre les deux
concentrations critiques. En pratique, ça correspond à une situation où la concentration
est tantôt suffisante pour tuer les bactéries, tantôt insuffisante. Il faut considérer que la
bactérie sera résistante in vivo et il ne faut pas utiliser cet antibiotique.

Antibiogramme d’une souche d’Escherichia coli,
isolée chez un patient (21ans)

Photo 13 Analyses médicales aux services du CHU de SBA et à la polyclinique de SIDI Djillali– Après la lecture, la technicienne remplit une feuille des résultats ou elle précise le nom, l’examen

demandé, la nature du prélèvement, le germe isolé, le cachet du laboratoire (voir annexe 1) et un
bulletin d’analyse en microbiologie ou sont notés les examens demandes (voir annexe 2).

Page suivante : 2. UNITE DE BIOCHIMIE

Retour au menu : Analyses médicales aux services du CHU de SBA et à la polyclinique de SIDI Djillali