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1.1 Introduction

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Ces dernières années, le monde est le théâtre des dérèglements météorologiques, climatiques et naturels. La densification des phénomènes extrêmes et l’ampleur des dommages qui en résultent, continuent de susciter des interrogations sur leur nature et leur origine.

Par définition, les événements extrêmes sont des événements rares qui, quand elles se produisent, battent des records. C’est le cas des records climatiques tels que la canicule européenne de 2003, avec des températures supérieures à 40 C en France et en Grande Bretagne (Schär et al, 2004), la tempête Lothar en France (Strasbourg) le 26 décembre 1999 avec des vents ayant des vitesses de l’ordre 100 km=s. On se pose alors la question de savoir si ces records sont dus au réchauffement climatique ou à d’autres phénomènes non stationnaires. La compréhension et l’étude des phénomènes extrêmes nécessite une meilleure compréhension du climat et son évolution.

Par climat, nous entendons communément le temps moyen, décrit par les moyennes des grandeurs météorologiques. Les événements extrêmes sont par définition des événements rares, c’est-à-dire des épisodes au cours desquels le temps s’écarte fortement de la moyenne à long terme, bien au-delà des fluctuations qu’il subit d’ordinaire dans le lieu et pendant la saison considérée. Ils font partie du climat d’une région et ont des influences sur le paysage et les conditions de vie.

Les événements extrêmes peuvent aussi ravager les cultures et endommager les équipements. La figure 1, montre un cas d’inondation dans la ville de Yaoundé le 9 le mai 2007. Nous voyons que les voitures sont immergées au trois quart et les bâtiments pratiquement au un quart, paralysant ainsi l’activité quotidienne des citoyens. La connaissance sur la fréquence et l’intensité des événements extrêmes est donc d’une première importance pour la société.

Ils sont utiles aux tâches de planification et à la mise en ÷œuvre de mesures de protection. Ces événements extrêmes sont de divers types et varient d’une région à une autre. Par exemple les inondations enregistrées dans les villes de Douala et Yaoundé au cours de ces dernières années, sont d’origines pluvio-torrentielles, accentuées par le sous dimensionnement des ouvrages de drainage, leur non curage périodique, le grand nombre de coudes dans les réseaux et surtout l’urbanisation anarchique des versants.

L’appréhension de tels phénomènes, requiert une connaissance rigoureuse en matière de variabilité climatique, bien que ce dernier n’induit pas de façon directe les événements extrêmes, mais peut influencer leurs caractères et leurs fréquences.

Inondation dans la ville de Yaoundé, 9 mai 2007

Figure 1.1 Inondation dans la ville de Yaoundé, 9 mai 2007

(http.//www.infotheque.info/…/AJSIR\_pwt\_1-p2\_Tchotsoua.pdf)

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