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1.1. Historique

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Au début des années 90 et afin de répondre aux besoins du marché, les dirigeants de la SOFORMA (Société Forestière et des Matières Ligneuses Africaines) recherchaient une source d’approvisionnement en Sapelli (Entandrophragma cylindricum) et Tola (Prioria balsamifera), essences qui ne se trouvent pas ou peu au Bas-Congo. En 1993, la SOFORMA engagea un partenariat avec la FORESCOM (Société Forestière et Commerciale), société d’Etat nationalisée (Zaïrianisée) en 1974 et dissoute en 1990. Pour mémoire, l’Etat congolais et le Gouvernement canadien avaient engagé un programme de coopération forestière, qui durant environ une dizaine d’années de 1977 à 1989, date à laquelle ce partenariat s’arrêta et les coopérants répartirent vers le Canada. L’Etat congolais après la dissolution de la FORESCOM nomma des chargés de mission afin de trouver d’éventuels investisseurs pour reprendre l’entreprise (Mauwa, 2010)

En Mars 1993, les associés de SOFORMA sont contactés par les chargés de mission de la FORESCOM, en les invitant à étudier les possibilités de reprise. Le partenariat entre la FORESCOM et la SOFORMA était basé surtout en préfinancement par la SOFORMA des salaires, des carburants et des pièces de rechange afin d’assurer un approvisionnement en grumes par la FORESCOM.

La société est finalement créée sous l’appellation de SODEFOR en 1994. A la création de la SODEFOR, l’Etat a apporté par protocole d’accord signé entre associés, toutes les garanties d’approvisionnement qui étaient détenues par la FORESCOM. La superficie des concessions transférées à la SODEFOR dépassait 1 700 000 ha.

Les troubles qu’a connus le pays à partir de 1996 ont empêché l’exploitation sur une grande partie des ces surfaces et, ont même entrainé la fermeture totale de l’unité industrielle de Nioki en 1998/1999.

Au début des années 2000, la société a obtenu de la part de l’Etat, des nouveaux titres, éloignés des zones de guerre afin de garantir l’approvisionnement de son usine de Kinshasa rachetée à SOKINEX. Après la constitution du gouvernement d’union nationale (transition), une nouvelle ère s’annonce à la SODEFOR, permettant d’échanger certaines surfaces non utiles par des surfaces dans deux provinces (Equateur et Province Orientale), obtenant ainsi un code d’investissement prévu pour ces deux provinces.

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