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1.1. Concepts du jugement social

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1.1.1. Attitudes, croyances et intentions

Figure 1 influences circadiennes sur le jugement social
Figure 1 : attitude, croyance et intention (Bédard, Déziel & Lamarche, 2006)

Comme l’illustre la figure 1, on peut distinguer 3 dimensions de la personne. L’attitude est un état affectif favorable ou défavorable que l’on ressent envers tout ce qui peut être représenté, incluant les personnes. L’attitude tient du domaine affectif et transparait dans les croyances et intentions de la personne.

Une croyance est une conviction se rapportant à tout objet représentable. Elle trouve trois origines possibles : l’expérience personnelle, l’interaction sociale et l’inférence.

Les intentions, elles, relèvent du domaine des actions qui sont projetées envers un objet/sujet concret, abstrait réel ou imaginaire (Bédard, Déziel & Lamarche, 2006).

1.1.2. Préjugés, stéréotypes et discrimination

Le stéréotype est une croyance répartie sur les traits d’individus se rapportant à un groupe. Le stéréotype est donc une conviction.
Le préjugé est une attitude, générale dépréciative envers les individus d’un groupe. Le préjugé est donc un état affectif.

La discrimination est un comportement dévalorisant vis-à-vis de personnes d’un groupe. Un comportement est la partie d’une action qui est visible à un observateur. La discrimination relève donc de l’action (Bédard et al., 2006).

1.1.3. Représentation mentale et formation d’impression

On distingue 3 formes de représentations : les représentations imagées, les représentations propositionnelles et les représentations liées à l’action.

– Les représentations imagées permettent de coder les renseignements visuels : agencement dans l’espace, structure, couleur, etc.

– Les représentations propositionnelles sont fortement reliées au langage et reflètent notre connaissance sur les caractères des objets de notre environnement et sur les rapports que ces objets entretiennent.

– Les représentations liées à l’action sont relatives à l’exécution et à l’aspect sémantique, elles sont une connaissance implicite sur le développement et la régulation de l’action.

Les représentations mentales nous permettent de stocker l’information en ceci que leur contenu sur les objets, situations ou événements est conservé en mémoire. Ensuite, comme vu plus haut elles nous renseignent sur le monde, l’explicitent.

Qu’il s’agisse des représentations transitoires, conservées en mémoire de travail ou des représentations permanentes, stabilisées dans la mémoire à long terme, les informations doivent être rapidement accessibles. Enfin, elles permettent de guider l’action des individus en ceci qu’elles lui décrivent l’environnement (Meunier, 2009).

Les processus impliqués dans les attributions causales et les représentations mentales des autres sont au coeur de la perception interpersonnelle. Les impressions que nous formons des autres guident nos attentes, nos perceptions et interprétations des comportements des autres mais aussi nos réponses cognitives, affectives et comportementales envers les autres (Mrug & Hoza, 2007).

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