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Titre II : Les limites de l’assurance dans la gestion des risques de l’entreprise

ADIAL

Il ressort de notre étude que l’assurance des risques de l’entreprise peut être effectuée par le propriétaire du risque ou transférée aux assureurs. Néanmoins l’activité d’assurance a ses particularités qu’il convient de signaler pour comprendre les sources de ses éventuelles limites.

A partir du contrat d’assurance, l’assureur promet sa prestation en contrepartie d’une prime payée par l’assuré. Dans cette relation, la prime considérée comme le prix de vente de la prestation de l’assureur est acquittée à la souscription ou bien dans un délai proche de la date de prise d’effet des garanties alors que l’engagement de l’assureur se situe dans un avenir aléatoire. L’assureur ignore le moment et le coût de sa prestation. Ce schéma commercial est appelé « inversion du cycle de la production » car le modèle connu voudrait que, avant de vendre son produit, le vendeur détermine son coût de revient et fixe sa marge pour connaître son prix de vente. Une autre particularité de l’assurance est que l’assureur peut collecter beaucoup de primes d’assurance sans être riche du fait des provisions qu’il doit constituer pour honorer ses engagements.

En sus de la connaissance des risques à couvrir, l’assureur doit avoir des compétences techniques et financières qui lui permettront de mener à bien sa mission. Cependant, il convient de noter que la distinction des « risques assurables » et des « risques non assurables » annonce un prélude des limites de l’assurance dans la gestion des risques tout court de l’entreprise.

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