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Section 1 : Le parcours du créateur sans emploi

ADIAL

Un schéma récapitulatif de cette étape est consultable en annexe, page 82.
Avant toute chose, la personne doit avoir un projet, même si celui-ci en est à ses
balbutiements. Au cours de sa recherche, elle peut s’adresser directement aux associations
d’aide à la création partenaires d’Entrepreneurs de la Cité et ainsi se voir prescrire, lorsque le
montage de son projet est suffisamment avancé, les offres de micro-assurance de
l’association. L’association entrera alors en contact avec le candidat à la création, procèdera à
l’étude de son activité et vérifiera si cette activité remplit les conditions pour bénéficier des
produits d’Entrepreneurs de la Cité, c’est-à-dire analysera l’adéquation entre les garanties
proposées dans l’offre de micro-assurance et les garanties que réclame l’activité du futur
entrepreneur.
Le porteur de projet peut également rencontrer plusieurs interlocuteurs qui ne sont pas
prescripteurs de micro-assurance dans la mesure où ils ne sont pas partenaires
d’Entrepreneurs de la Cité, mais qui peuvent être des relais, c’est-à-dire qu’ils pourront
informer le créateur de l’existence du produit de micro-assurance et l’inviter à entrer en
contact avec une des associations prescriptrices de micro-assurance pour que celles-ci
puissent étudier son projet avec lui. C’est ce schéma qui est suivi dans environ 95% des cas.
Ces indicateurs sont nombreux. Le premier indicateur est l’ANPE qui reste un point de repère
régulier pour les demandeurs d’emploi au cours de leur recherche. Sont également reconnus
comme des relais les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Chambres des Métiers, les
services économiques communaux, les Directions Départementales du Travail et de l’Emploi,
les Maisons de la création.
Ces indicateurs bénéficient d’une certaine expertise, notamment au niveau local, qui
leur permet d’offrir un soutien important pour aider le créateur et le persuader à se lancer dans
la création.
Cependant, il est obligatoire, pour bénéficier de l’offre de micro-assurance, que le
créateur ait vu son projet étudié et validé par une association partenaire. Il convient donc de se
pencher sur l’action de ces associations auprès des créateurs.

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