Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

Résumé

Non classé

La production du café comme toute autre culture nécessite des ressources en main d’œuvre et en intrants dont les quantités que peut disposer le producteur sont limitées. La question à savoir : comment combiner ces ressources dans un environnement sans cesse complexe, concurrentiel et mouvant afin d’atteindre un bon niveau de production au coût le plus bas possible, se pose le plus souvent en analyse économique. Ainsi, afin de contribuer à apporter une réponse à cette question par la détermination des quantités optimales des facteurs de production, la présente étude a basé son analyse sur un modèle de programmation linéaire intégrant à la fois les caractéristiques socio- économiques et la description des techniques de production de café pendant la période de vie utile de la caféière. Ce modèle de programmation linéaire repose sur le principe que l’exploitant agricole cherche à minimiser son coût de production étant donné son niveau de production tout en satisfaisant une série de contraintes. Suivant les résultats de ce modèle, il ressort que la pratique paysanne est loin de l’optimum théorique au sens de l’allocation des facteurs de production. Pour le désherbage (sarclage), principale activité d’entretien en caféiculture, l’optimisation théorique du facteur travail correspondrait aux seuils suivants :

3 désherbages sur plantations de 4 à 7 ans,
2 désherbages sur plantations de 8 à 19 ans,
1 désherbage sur plantations de 20 à 25 ans.

La valeur optimale du coût de production s’élève à 5 416 570 FCFA / ha pour les 25 ans de vie utile de la plantation. Soit 405.74 FCFA comme coût de production d’un kilo de café marchand pour un niveau de production moyen de 600 kg / ha. L’analyse de la rentabilité montre que cette rentabilité est liée aussi bien au rendement qu’au prix d’achat du produit. La culture de café n’est réellement rentable et ne devient compétitive que si elle permet au producteur de dégager une marge brute supérieure ou égale à 259 160 FCFA sur une plantation d’un hectare. Il ressort également de nos analyses que le facteur travail occupe plus de 60 % dans le système de production. Le système type de production du café de la zone peut donc être caractérisé de système intensif en travail.

Mots clés : rentabilité, programmation linéaire, main d’œuvre, café, Akébou, Togo

Page suivante : Abstract

Retour au menu : Conditions d’exploitation optimale des cultures pérennes : Cas de la culture de café sur le plateau Akébou-Akposso au Togo