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PARAGRAPHE II : LE SAHEL, NOUVEAU FOYER DU MILITANTISME ISLAMIQUE EN AFRIQUE

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Par « militantisme islamique », on entend ici des groupes et mouvements musulmans qui, se fondant sur des préférences religieuses, cherchent à faire appliquer des normes religieuses, sociales et politiques par la violence(317). Ces préférences religieuses considérées à leur tour par ceux qui les interprètent sont celles devant faire autorité. Les récents événements survenus au Mali, notamment la prise de plusieurs villes importantes par des groupes islamistes, viennent souligner que cette menace islamiste qui a trouvé un foyer de prolifération en Afrique noire menace plus que jamais la paix et la sécurité internationale. Un bref rappel historique de la présence islamique radicale dans la zone sahélienne (A) et les premiers signes de sa manifestation permettraient d’y voir un peu plus clair dans quel carcan s’est laissé prendre le sahel (B).

A- Historique de la présence de l’islam radical dans la région sahélienne

La montée du militantisme islamique dans certaines parties du sahel et dans la corne de l’Afrique est un facteur dangereux pour la stabilité régionale. L’attrait de ce mouvement provient de sa capacité à puiser dans les communautés abandonnées, notamment les plus exposées que sont les jeunes, pour les convaincre qu’il est possible de répondre à leurs doléances en établissant une culture islamique plus pure. Ainsi, la guerre civile en Algérie et l’émergence du terrorisme armé (1) combinés avec la descente des groupes armés au Sahara et au sahel (2) peuvent être analysés comme des facteurs initiateurs et à l’origine dans une certaine mesure de cette poussée islamique au sahel.

1- La guerre civile en Algérie et l’émergence du terrorisme armé (GIA)

L’islam au Sud du Sahara concerne environ 150 millions de personnes, ou, si l’on veut, un africain noir sur trois(318). Cette communauté représente le huitième de la « Umma » (communauté musulmane) dans le monde. L’islam africain est, historiquement, l’héritier, depuis le moyen âge, des échanges commerciaux à travers le Sahara et l’océan Indien. Cet héritage explique la disposition géographique de l’Afrique noir islamisée : une bande de territoires soudano-sahéliens qui traverse en écharpe le continent africain, entre le Sénégal et la corne de l’Afrique, avec un prolongement le long de la côte de l’océan Indien(319). Depuis, on assiste, avec le surgissement de nouvelles générations et de nouveaux cadres, à des phénomènes d’affirmation islamique et de réislamisation. La vieille grille d’analyse qui faisait de l’islam africain le domaine des confréries, c’est-à-dire des structures de patronage religieux contrôlant leurs fidèles et naturellement enclins aux compromis avec les pouvoirs, ne suffisent plus à rendre compte des réalités sociales nouvelles(320). Comment en est on arrivé là ? Que s’est-il passé ?(321)

Difficile d’aborder la question du terrorisme au sahel sans évoquer d’abord l’Algérie, d’où sont originaires AQMI et une bonne partie des leaders djihadistes de la région. L’Algérie se trouve entre 1991 et 2005 en plein conflit dans ce que certains ont qualifié de décennie noire, « guerre civile algérienne », « décennie du terrorisme » ou encore « années de braise » selon Hamit BOZARSLAN(322). C’est dans ce contexte que l’on verra naître dans ce conflit armé aux multiples facettes plusieurs groupes terroristes dont le Groupe Islamique Armé (GIA) dans la grande banlieue d’Alger. Liess BOUKRAA écrit : « La naissance du GIA est donc proclamée en octobre 1992, à la suite de l’échec de la réunion de Tamesguida (les 31 août et 1er septembre 1992), qui visait à unifier toutes les organisations terroristes sous l’autorité de Abdelkader CHABOUTI »(323). Le GIA est une organisation non centralisée et morcelée en deux clans dont les djazaristes qui cherchent à prendre le pouvoir en Algérie et les salafistes qui cherchent à mettre au point une révolution islamique mondiale. Si le GIA a longtemps été identifié au DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité algérienne), la secte victorieuse telle qu’elle se faisait appeler assurait plusieurs fonctions : terroriser par des crimes injustifiables une population largement acquise à l’opposition islamiste, se substituer à la véritable rébellion armée pour la discréditer (FIS) et provoquer des dissensions internes, pousser à l’armement de la population civile pour combattre le « terrorisme », justifier la « guerre totale » contre les civils, faire accepter les mesures antisociales draconiennes, bénéficier du soutien international(324). Sans compter les exhibitions musclées et les provocations menées par les foules endoctrinées lors des manifestations, scandant les slogans du « pourchas du mal et la prédication du bien ». Ainsi, animés par un esprit vindicatif et d’une haine viscérale contre l’Etat et contre leurs propres acolytes, munis de brevets de légitimation de la violence que leur offraient les Fatwa de leurs pairs les autorisant à interpréter la charia comme bon leur semblait, les GIA se sont lancés dans une guerre sans répit et contre tout le monde.

2- La descente des groupes armés au Sahara et au Sahel

Dans ‘’A Season in Hell-My 130 Days in Sahara with Al-Qaeda’’(325), Robert R. FOWLER, diplomate Canadien aujourd’hui à la retraite et kidnappé le 14 décembre 2008 au Niger par AQMI, revenait sur le danger sans cesse croissant que représentait cette mouvance islamiste radicale en Afrique sub-saharienne. La fragilité des pays sahéliens est structurelle, et donc inquiétante car à proximité directe de plusieurs Etats sensibles, considérés comme des foyers potentiels ou actifs de l’islam radical : Soudan, Libye, Nord du Nigéria et Algérie. Les zones septentrionales des pays sahéliens sont des zones de repli pour certains groupes terroristes algériens, comme l’actuel AQMI. AQMI a bénéficié, du moins dans un premier temps, des facilités au Mali et, plus tardivement, en Mauritanie. Ses hommes pouvaient pénétrés les territoires des deux Etats à condition de ne se livrer à aucune violence et d’éviter les accrochages avec les forces armées locales(326). D’autres indices montrent qu’Al-Qaïda aurait tenté de mettre sur pied dans la zone sahélo-Saharienne une véritable ambassade, pour recruter des sympathisants et les organiser en cellule. Le yéménite Imad ABD AL-WALID AHMED ALWAN s’est ainsi déplacé en 2002 depuis l’Afghanistan pour venir en Mauritanie, au Niger, au Tchad et au Nigéria. Cet homme connu également sous son nom de guerre, Abou MOHAMMED, aurait été envoyé dans la région par Ben Laden et sera abattu en 2002 par les forces de sécurité algérienne.

Ceci étant, le véritable déploiement de l’AQMI au sahel date, en fait, de l’été 2003. En effet, durant toute la décennie de la guerre civile algérienne, de 1992 à 2002, le Sud algérien a été essentiellement utilisé comme zone de passage par les trafiquants d’armes, mais aussi par les terroristes islamistes algériens cherchant à fuir leur pays(327). En 2005, un Rapport de l’International Crisis Group (ICG)(328) révélait que les ONG et les associations caritatives islamiques des pays du golfe pouvaient facilement financés et contribués à la radicalisation des groupes violents au sahel. Aujourd’hui, le théâtre sahélien semble faire l’objet d’une nouvelle poussée de l’islam politique, voir extrémiste. Dans ce cadre, toutes les grandes sources de l’islam radical se positionnent peu à peu au sein des pays de la région en s’appuyant sur leur légitimité spirituelle et historique. Par ailleurs, ces nouvelles forces, tout en étant de nature trans-étatique, sont pilotées par les Etats moteurs de l’islamisme radical (Arabie Saoudite, Pakistan, Iran et Soudan) et interagissent avec les forces islamiques et groupes terroristes autochtones, les confréries et ceci, de manière propre à chaque pays. Le fait que le gouvernement malien n’ait pas su investir systématiquement et maintenir une forte présence de L’Etat dans le Nord, par exemple, a instauré un climat propice à l’essor du militantisme
islamique et à l’escalade de la violence dans cette région(329). Ces dernières décennies, certaines tendances au sein du Salafisme ont appelé de façon croissante à l’établissement d’un ordre politique islamique pour qu’aboutisse cette quête de pureté religieuse.

Ces influences sont très bien visibles au sein d’AL-SHABAAB en Somalie et de BOKO HARAM au Nigéria et chez les terroristes sahéliens. Plus particulièrement, d’aucuns ont l’impression que l’islam est menacé par des forces de contamination, et qu’il est impossible de protéger la pureté religieuse dans des systèmes politiques non musulmans et que le recours à la force est la seule issue. AL-SHABAAB et les militants maliens sont parvenus à s’assurer une emprise territoriale, si fragile qu’il soit à cette fin. En mettant sur pied des règles strictes visant à instaurer un environnement pieux, ils ont détruit les sanctuaires Soufis, des livres, parchemins et antiques sacrés, et réprimés des activités « immorales » telles que l’usage du tabac, de l’alcool et du ‘’Khat’’ par l’application de la charia et de sanctions ‘’hudud’’ (restrictions) telles que la peine capitale, l’amputation ou la flagellation, sans oublier les campagnes d’endoctrinement(330) et de recrutement auxquelles se sont livrées les groupes djihadistes (AQMI et MUJAO) opérant dans la région et spécialement au Nord-Mali. Dans ces conditions, la résurgence d’un islamisme radical au sein de la bande sahélienne doit être pris au sérieux tant les prémisses avaient déjà vu le jour avec le phénomène des prises d’otages.

B- Les premiers signes de la présence de l’islam radical au sahel

Les signes avant-coureurs de la présence effective de l’islam radical au sahel peuvent être analysés d’abord à travers la prise d’otage d’occidentaux en 2003 dans le Sud de l’Algérie (1) et par la suite, par l’extension de ce phénomène vers les pays Saharo-sahéliens (2).

1- La prise d’otage de 2003 par Abderrazak EL PARA

En 2003, un groupe dirigé par Amari SAIFI dit ‘’Abderrazak EL PARA’’ a eu les honneurs de l’actualité en ‘’négociant’’ la libération de trente-deux touristes occidentaux enlevés dans le Sud algérien(331). Prise d’otages ou sur médiatisation par la négociation d’El Para ? Jusqu’à la fin 2002, la « visibilité » du GSPC futur AQMI reste relativement limitée : les journalistes algériens réputés être la bouche et les yeux du DRS n’en font que rarement état. Et la violence résiduelle qui perdure depuis 1998 jusqu’à 2002 reste principalement attribuée aux GIA, ou à d’autres groupes plus ou moins visibles qui prétendaient substitués cette organisation, comme le Groupe Salafiste Libre (GSL) ou le Groupe Salafiste Combattant (GSC). Dès 1999, quelques journalistes algériens aux ordres font bien état des liens entre le GSPC et Al-Qaïda, mais ceuxci ne sont pas pris en considération. La situation bascule le 4 janvier 2003 : Ce jour-là, à la veille de l’arrivée d’une délégation militaire américaine, venue notamment discuter d’une reprise des ventes d’armes à l’Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste, la presse algérienne rapporte qu’un groupe du GSPC, conduit par Abderrazak EL PARA, a attaqué un convoi militaire près de Batna, tuant 43 soldats(332). C’est l’opération la plus spectaculaire attribuée jusque-là au GSPC qui ne sera jamais revendiquée. Cette affaire restera mystérieuse, les journalistes algériens qui ont tenté d’en savoir plus se heurtant à un mur de silence(333).

A la mi-mars 2003, survient une nouvelle affaire, fort mystérieuse. Les médias européens annoncent la disparition de touristes dans le Sahara. Entre le 22 février et le 23 mars 2003, six groupes de touristes sont enlevés avec leurs véhicules dans le désert, près d’Illizi : trente-deux personnes au total, dont seize Allemands, dix Autrichiens, quatre Suisses, un Néerlandais et un Suédois. Ils vont vivre une odyssée éprouvante, qui coûtera la vie à une femme, victime d’une insolation. Pendant des semaines, les médias, les responsables politiques et les familles des otages spéculent sur l’identité et les revendications des ravisseurs qui ne sont pas connues. Les otages seront libérés en deux temps, le 13 mai et le 18 août 2003, et les « sources sécuritaires » de la presse algérienne annonceront que l’opération a été menée, au nom du GSPC, par Abderrazak EL PARA jusque-là réputé être l’émir de la zone 5 du GSPC. Présenté comme un « lieutenant de Ben Laden » chargé d’implanter Al-Qaïda dans la région du sahel, l’affaire des otages marque ainsi l’entée du GSPC sur la scène internationale et, selon les partisans de la thèse d’une présence d’Al-Qaïda au sahel, l’entrée de l’organisation de Ben Laden dans la région et le signe de la menace islamiste.

2- L’extension vers les pays Saharo-sahéliens

En mars 2004, lors d’une visite en Algérie, le Général Charles WALD, commandant en chef adjoint des forces américaines en Europe (EUCOM), affirmait que des membres d’Al-Qaïda tentaient de s’établir « dans la partie Nord de l’Afrique, au sahel et au Maghreb. Ils cherchent un sanctuaire comme en Afghanistan, lorsque les talibans étaient au pouvoir. Ils ont besoin d’un endroit stable pour s’équiper, s’organiser et recruter de nouveaux membres »(334).

En effet, depuis le rapt des otages par El Para dans le Sud de l’Algérie, le sahel est devenu un terrain d’enlèvement et de prises d’otages. L’obtention du label Al-Qaïda au Maghreb Islamique en 2007 signe le début de l’internalisation de l’organisation, tant du point de vue des combattants que des territoires. Cette internalisation est observable dans les actions menées par AQMI et les groupes djihadistes au sahel entre 2007 et 2013, et s’appuie sur des opérations à grande échelle avec le kidnapping des ressortissants occidentaux.

AQMI a développé une véritable industrie criminelle des otages au sahel qui s’alimente moyennant rançon. Cette industrie de l’enlèvement est si prospère que les prises d’otages ont connu une croissance de 150% entre 2008 et 2009. Il apparaît clairement que l’année 2008 a été une année juteuse du point de vue de la prise d’otages d’étrangers. Dès lors, « les brigades du Sahara » se sont mises à enlever des ressortissants des pays occidentaux, y compris le Canada et les Etats-Unis(335). Tous ont été libérés contre des rançons, à l’exception du britannique Edwin DYER (exécuté en 2009) et du français Michel GERMANEAU (vraisemblablement mort par manque de soins médicaux le 25 juillet 2010). Une fois enlevés, les otages sont généralement transférés vers le Nord du Mali, une zone sous contrôle des terroristes où ils sont échangés contre la ‘’Diyya’’(336), sont retenus ou exécutés. La prise d’otages, accompagnés de demande de rançon, et quelques fois de demande de libération de djihadistes retenus prisonniers dans certains pays de la région (Mauritanie, Mali, Niger) ou hors du continent, s’est également illustrée comme le principal mode opératoire d’AQMI(337). A cet effet, depuis 2003, 53 personnes ont été prises en otages dans le sahel par les groupes terroristes y opérant et ce phénomène tend de plus en plus à s’élargir maintenant en Afrique Subsaharienne.

Outre ces actions, il semblerait qu’AQMI, tout au moins ses katibas sahéliennes, jouent également de plus en plus un rôle majeur dans le transfert de savoirs terroristes et précisément dans la formation(338) et le soutien logistique à d’autres organisations ou mouvements islamistes radicaux de la sous-région ou même du continent, tels que BOKO HARAM ou les milices somaliennes Al-SHABAAB. C’est notamment ce que précise la Stratégie Nationale Américaine Antiterroriste publiée en juin 2011(339). La mort le 31 mai 2012 à Kano de l’ingénieur Allemand Edgar Fritz RAUPAUCH et la prise en otage en mai 2011 d’un britannique et d’un italien travaillant pour le compte d’une firme italienne de construction, attribué à un groupe supposé être associé à BOKO HARAM (et avoir des liens avec AQMI), et leur mort le 8 mars 2012 lors d’une tentative de libération par des forces de sécurité nigériane et britannique (dans l’Etat de Sokoto, Nord-Ouest du pays) pousse à s’interroger, sur l’éventualité d’une évolution vers la prise d’otages d’occidentaux. Le fait que BOKO HARAM ait explicitement nié son implication dans cette prise d’otages nourrit le doute d’autant plus qu’elle a récemment revendiqué l’enlèvement de la famille française Moulin-Fournier au Cameroun le 19 février 2013. Se pose ainsi la question de savoir si BOKO HARAM jouerait le rôle de geôlier pour le compte d’AQMI ? Il importe donc que les pays de la région se mobilisent pour que le vent du sahel ne devienne pas un « harmattan »(340) pour le reste du continent.

317 Terje OSTEBO, « Le Militantisme Islamique en Afrique », Bulletin de la Sécurité Africaine, une publication du Centre d’Etudes Stratégiques de l’Afrique, n° 23, novembre 2012, p. 1.
318 Jean Pierre RAISON, « Les Religions en Afrique », Institut d’Etudes Africaines d’Aix-en-Provence, décembre 2012, p. 1.
319 Jean Pierre RAISON, ibid., p. 1.
320 Jean Pierre RAISON, op.cit., p. 2.
321 Bernard LEWIS, What Went Wrong? Western impact and Middle Eastern response, New York, Oxford University Press, 2001. (Traduction Française, Que s’est-il passé? L’Islam, l’Occident et la Modernité, Paris, Gallimard, 2002.
322 Hamit BOZARSLAN, Cents Mots pour dire la violence dans le monde musulman, Maisonneuve et Larose, 2005, p. 141.
323 Liess BOUKRAA, La Terreur sacrée, Favre, Genève, 2002, p. 245.
324 François GEZE et Salima MELLAH, « Al-Qaïda au Maghreb », ou la très étrange histoire du GSPC algérien, Algéria-Watch, 22 septembre 2007, p. 10.
325 Robert R. FOWLER, A Season In Hell-My 130 Days in Sahara with Al Qaeda, Toronto, Harper Collins, 2011.
326 Alain ANTIL, « L’Afrique et la ‘’guerre contre la terreur’’ », Institut Français des relations Internationales/Politique Etrangère, Automne 2006, p. 6.
327 Djallil LOUNNAS, « AQMI et la crise malienne », Sécurité Globale, ETE 2012, p. 44.
328 ‘’Islamist Terrorism in the Sahel: Fact or Fiction?’’, International Crisis Group, “Africa Report”, n° 92, 31 Mars 2005.
329 Terje OSTEBO, « Le Militantisme Islamique en Afrique », Bulletin de la Sécurité Africaine, une publication du Centre d’Etudes Stratégiques de l’Afrique, n° 23, novembre 2012, p. 4.
330 Jemal OUMAR, « AQMI lance une campagne d’endoctrinement le long de la frontière Mauritano-Malienne », Magharebia, 5 août 2011.
http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2011/08/features01.
331 Alain RODIER et Eric DENECE, « La menace terroriste dans le sud algérien et au sahel », Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), 31 octobre 2004, p. 1.
332 François GEZE et Salima MELLAH, « Al-Qaïda au Maghreb » ou la très étrange histoire du GSPC algérien, Algéria-Watch, 22 septembre 2007, p. 22.
333 « L’embuscade de Batna : près d’un mois après, un mutisme inexpliqué dans la région », El Watan, 29 janvier 2003.
334 Le Quotidien d’Oran, le 6 mars 2004.
335 Mathieu GUIDERE, «Al-Qaïda au Maghreb Islamique : Le tournant des révolutions arabes », Maghreb-Machrek, n° 208, 2011, p. 5.
336 La Diyya signifie littéralement le prix du sang et correspond à la rançon perçue pour tout otage occidental enlevé par l’organisation.
337 William ASSANVO, « Etat de la menace terroriste en Afrique de l’Ouest », Note d’analyse n° 12, juillet 2012, p. 7.
338 Laurent PRIEUR, ‘’BOKO HARAM got al Qaeda bomb training, Niger says’’, Reuters, January 25, 2012. http://www.af.reuters.com/article/topnews/idAfJœooook20120125.
339 US National Strategy for Conterterrorism, june 2011, p. 16.
340 En référence au vent violent qui souffle dans le Nord du Cameroun appelé Harmattan.

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