A- DES CARACTERISTIQUES PARTICULIERES :
– Un faible effectif,
– Peu de lignes de produits,
– Un nombre de clients limité (souvent plus importants qu’eux),
– Une capacité de financement parfois difficile.
De plus, la fonction de contrôle de gestion est bien souvent exercée par le dirigeant, lui-même. Il contrôle la stratégie à long terme de son organisation, mais aussi son quotidien. Et bien souvent ces deux dimensions se confrontent.
On perd la vision de long terme dédiée à faire durer l’entreprise pour se consacrer davantage aux conditions du succès de l’entreprise au présent et pas à celles qui feront son succès à venir.
B- UNE ORGANISATION SPECIFIQUE :
La PME/PMI est partie de rien, s’est construite lentement.
Bien souvent, elle est le produit d’un Self Made Man parfois encore présent dans la société.
Il détermine l’organisation de l’entreprise, sa culture. Celle-ci est plus forte que dans les grands groupes – où elle se cantonne en cas de conflit sociaux ou de restructuration à des établissements isolés de l’entreprise. Et si la PME existe depuis longtemps, le sentiment de fierté est prégnant.
Les effectifs restreints favorisent un bon partage des connaissances. On sait « qui fait quoi » et « qui le fait bien ». Le savoir-faire est entretenu pour le maintien de la compétitivité.
La PME est connue comme l’entité la plus réactive sur un marché porteur.
En d’autres termes, on a toujours besoin d’un plus petit que soit….et en même temps, on a toujours raison de s’en méfier.
C- DES BESOINS :
Les PME/PMI ont en effet besoin de :
– Innover, anticiper la concurrence grandissante,
– Mieux servir les clients,
– Eviter la déperdition d’information.
SOUPLESSE, REACTIVITE, mais aussi VULNERABILITE sont des termes qui la qualifie.
A l’opposé des grandes groupes, aux structures solides, à l’offre produit diversifiée et à la capacité d’innovation permanente, les PME/PMI sont confrontées à des problématiques de changements dont dépendent leur survie.
On peut représenter les enjeux des dirigeants de PME/PMI de façon synthétique, à savoir :
– En terme de coûts, de marges et de tarification,
– En terme d’organisation et de structure,
– En terme de stratégie (tableaux de bords et amélioration de la performance).
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