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I- MANIFESTATIONS DE LA CRIMINALITE

Non classé

La criminalité qui sévit à Adjamé, se constate à travers différents types d’infractions.

1- Présentation et cadre spatio-temporel des infractions

A Adjamé, les criminels commettent des infractions de natures diverses.

a- Nature

Les infractions sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 4 : Infractions enregistrées dans les quatre Commissariats d’Adjamé de Janvier à Juillet 2008

Infractions enregistrées dans les quatre Commissariats d’Adjamé de Janvier à Juillet 2008

Source : Commissariats du 3e, 7e, 11e, et 27e arrondissements d’Adjamé.

Les actes criminels commis à Adjamé se rencontrent en général et à des degrés moindres, dans les communes commerciales des pays d’Afrique. Les infractions varient des actes de délinquance à la grande criminalité.

La lecture du tableau nous démontre qu’à Adjamé, diverses infractions sont enregistrées. Les infractions les plus fréquentes et les plus nombreuses sont les vols. Il s’agit de 1830 infractions, soit 40,05% des infractions constatées de Janvier à Juillet 2008. La prédominance de ces délits peut s’expliquer par le fait que la commune d’Adjamé est constituée de nombreux marchés. De ce fait, les marchandises étalées en plein air attirent les délinquants. Aussi, les nombreux clients venus faire des achats, constituent-ils régulièrement des proies faciles à voler.

Après les vols, viennent en seconde place les violences et voies de fait et les coups et blessures volontaires. Ces infractions au nombre de 1134, représentent 24,82% du total des infractions. A ce niveau, il faut comprendre que ces violences verbales et physiques sont des moyens utilisés par certains délinquants pour faciliter la réalisation de leur dessein criminel. En outre, la présence massive d’homme à Adjamé augmente le risque de bagarre entre les commerçants eux-mêmes, entre commerçants et clients ou entre les autres usagers de la commune.

Nous avons au troisième stade d’importance, les infractions financières qui sont au nombre de 1026. Elles constituent 22,46% du pourcentage total d’infractions. A ce niveau, les escroqueries et les abus de confiance sont assez fréquents. Cela est lié au caractère commercial de la commune, car ces infractions portent en majorité sur des marchandises diverses (téléphones portables, bijoux, somme d’argent…).

Ensuite, nous avons 128 infractions de destructions de biens d’autrui qui représentent 2,80% du pourcentage total. Il s’agit de détérioration portant sur des biens mobiliers et immobiliers (marchandises, appareils électro-menagers, résidences…)

Après ces infractions, viennent les attaques de domicile, de commerce et de société. Elles constituent respectivement, 41 infractions soit 0,90%, 25 infractions soit 0,55% et 14 infractions soit 0,31% du pourcentage total. Ces infractions sont relativement peu significatives grâce à l’action conjuguée des autorités policières et des patrouilles du CeCOS qui dissuadent les braqueurs nocturnes.

S’agissant du reste des infractions, elles sont rares. Il s’agit dans l’ordre d’importance, des infractions sexuelles qui sont au nombre de 10 soit 0,22%.

Les infractions en matière drogue sont au nombre de 02 soit 0,04%. Les homicides volontaires constituent également, 02 infractions soit 0,04% et les meurtres 01 infraction soit 0,02%. Les profanations de sépultures sont aussi constituées de 01 infraction, soit 0,02% du pourcentage total. La rareté de ces infractions s’explique ici également, par la présence régulière des forces de l’ordre dans la commune avec une descente fréquente des agents du CeCOS dans les fumoirs, pour éviter les cas d’infractions en matière de drogue.

Enfin, à toutes ces infractions s’ajoutent d’autres qui sont regroupées sous l’appellation « infractions diverses ». Elles constituent 355 infractions, soit 22,46% du pourcentage total. Il s’agit d’infractions de natures diverses regroupées par les autorités policières à l’instar des troubles à l’ordre public, les graffitis…

Il convient cependant de faire remarquer que dans le tableau, il manque les chiffres de quatre mois (Février, Mars, Avril et Juillet 2008) que nous n’avons pu retrouver au Commissariat du 3e Arrondissement d’Adjamé. Cela pose le problème de la conservation rigoureuse des statistiques criminelles dans nos services de sécurité, ce qui biaise parfois les résultats des recherches effectuées dans ce sens.

Dès lors, quels sont les périodes et espaces criminogènes de la commune d’Adjamé ?

b- Cadre spatio-temporel

Les criminels choisissent des endroits appropriés pour accomplir leur dessein. Dans le cas spécifique d’Adjamé nous avons, de l’avis des autorités policières et sur la base de notre propre observation, différents endroits criminogènes. Ces endroits sont les gares routières, les quartiers précaires, les espaces à forte affluence humaine, les divers marchés…

En effet, dans certains de ces lieux existent divers couloirs et autres cachettes obscurs, où sévissent les criminels. Le “Black Market”(1) en face de la grande mosquée, l’ancienne gare routière située à Adjamé Renault, la nouvelle gare routière sise au quartier Ebriée, la casse automobile située au quartier SODECI… sont des zones fortement criminalisées. Nous avons également, selon le Commissaire ADE Alexis(2), du 11e Arrondissement, le quartier Paillet, les environs du carrefour MACACI allant jusqu’au Lycée Municipal. Dans la zone du 27e Arrondissement, l’endroit où se rencontre plus les vols, c’est celui de la gare des “gbakas” d’Abobo et Yopougon dans les environs de la gare nord, selon le Lieutenant KONAN(3). Selon le Commissaire OSSOHOU Avis Léopold(4)du 7e Arrondissement, le secteur du carrefour Adjamé Liberté est une zone à risque.

Les périodes de prédilection des criminels sont les week-ends, les fins de mois, les périodes de jeûne musulman, les périodes de fêtes où les activités commerciales s’intensifient, selon les témoignages de certains commerçants, clients et badauds. En outre, les criminels préfèrent agresser aux heures de pointe, aux moments où les individus vaquent pour certains à leurs occupations, et reviennent pour d’autres de leurs activités quotidiennes, c’est-à-dire la nuit, à partir de 18 heures et tôt le matin, entre 5 heures et 7 heures. Cela n’exclut pas que lorsque l’opportunité se présente, certaines infractions soient commises en plein jour.

Cependant, quelles sont les caractéristiques des criminels à Adjamé ?

2-Présentation des criminels et modes d’action

Cette présentation portera essentiellement sur l’âge et la nationalité des criminels des différents Commissariats de la commune.

a- Age des criminels

L’âge des criminels est présenté dans le tableau ci-dessous.

Tableau 5 : Age des délinquants déférés des quatre Commissariats d’Adjamé de Janvier à Juillet 2008

Age des délinquants déférés des quatre Commissariats d’Adjamé de Janvier à Juillet 2008

Source : Commissariats du 3e, 7e, 11e et 27e Arrondissement d’Adjamé.

Nous voulons comprendre à travers ce tableau, la période à laquelle les individus s’orientent dans la délinquance. En référence aux données recueillies, nous avons différentes classes d’âge qui varient de 14 à 64 ans. Nous constatons que les individus de 24 à 34 ans sont les plus actifs en matière de passage à l’acte. Ils constituent 101 délinquants sur un total de 233, soit 43,35% de l’ensemble des délinquants. Ils sont suivis de près par ceux de 14 à 24 ans à une petite marge de 2,15%. Ces derniers constituent ainsi 96 délinquants, soit 41,20%.

L’analyse qui en découle montre que les jeunes débutent tôt le passage à l’acte, c’est-à-dire à partir de 14 ans selon notre tableau. Cela peut s’expliquer par l’exposition des jeunes à certaines influences sociales. En effet, les agents de socialisation tels que la famille, l’école, les pairs…exercent des influences négatives sur les jeunes. L’exposition à des modèles parentaux déviants par exemple (père, mère, oncle, cousin…) entraine les jeunes au passage à l’acte. Il convient également, de prendre en compte l’influence des mass medias dans la prédominance de la délinquance chez les jeunes. Du fait qu’elle soit plus sensible que les adultes, la jeunesse est plus réceptive à l’univers sonore et visuel de l’environnement (films, émissions radiophoniques, musique…).

Ainsi, les techniques d’information spécifient régulièrement une civilisation marginale à son endroit (langage de rue, mode vestimentaire,…). Cela favorise l’identification des jeunes à des idoles qui apparaissent dans des films cinématographiques empreints de violence, d’alcoolisme, de pornographie…

An niveau de l’évolution psychologique des adolescents, la tranche d’âge de 14 à 24 ans est une période émaillée de certaines crises qui, lorsqu’elles sont mal traversées sont source de délinquance. Cette période constitue avec l’apparition de la puberté celle de l’émergence des conflits parentaux. La recherche d’une autonomie comportementale, le désir d’indépendance, la recherche d’une identité personnelle, certaines pulsions sexuelles et libidinales mal maîtrisées, la recherche de plaisirs excitants et de sensations fortes, le désir d’avoir des partenaires autres que les pères et mères, sont autant de phénomènes qui poussent les jeunes à s’orienter dans des groupes de pairs délinquants dans lesquels le passage à l’acte est parfois violent. Les gratifications qu’ils en tirent ne font que renforcer leur comportement délinquant.

Aussi, le tableau montre-t-il une décroissance de la criminalité à mesure que l’âge des délinquants augmente. Elle débute entre 14 et 24 ans (41,20%), connaît un pic de 24 à 34 ans (43,35%) et entame une chute progressive de 34 à 64 ans : 3,30% de 34 à 44 ans, 1,72 % de 44 à 54 ans et 0,43% de 54 à 64 ans.

Cela suggère le fait qu’avec l’augmentation de leur âge, de nombreux délinquants prennent une certaine conscience du mal qu’ils causent à la société ainsi qu’à eux-mêmes à travers la délinquance. Leur sensibilité s’émousse progressivement avec la vie adulte et ils deviennent moins perméables aux influences déviantes, ce qui les conduit progressivement à l’abandon des actes délinquantiels.

Cela nous permet d’affirmer que, la jeunesse est pourvoyeuse de crimes et de délits et que le taux de criminalité diminue en relation avec l’augmentation de l’âge des délinquants.

Quelles sont alors les nationalités des criminels ?

b- Nationalité des criminels

Les caractéristiques des criminels sont regroupées dans le tableau qui suit.

Tableau 6: Nationalité des délinquants déférés des quatre Commissariats d’Adjamé de Janvier à Juillet 2008

Nationalité des délinquants déférés des quatre Commissariats d’Adjamé de Janvier à Juillet 2008

Source : Commissariats du 3e, 7e, 11e et 27e Arrondissement d’Adjamé.

Ce tableau met en lumière, l’existence de la délinquance chez les ressortissants de quatre ensembles sous régionaux. Il s’agit des ressortissants de la sous-région ouest africaine (béninois, burkinabé, ghanéen, guinéen, ivoirien, malien, nigérian, nigérien, sénégalais), de l’Afrique centrale (congolais), de l’Afrique du nord (marocain et mauritanien) et de l’Asie occidentale (libanais).

En général, les individus de la sous-région ouest africaine sont responsables des actes délictuels à Adjamé, avec une prédominance des ivoiriens. Il s’agit de 175 ivoiriens sur un total de 233 délinquants, soit 75,10% du pourcentage total. Ils sont suivis dans l’ordre par les burkinabé (6,87%), les malien et nigérian (4,29% chacun), les guinéen (3,43%), les ghanéen et nigérien (1,29% chacun) enfin, les béninois et sénégalais (0,43%) des délinquants chacun.

Le constat qui s’en suit c’est que de nos jours, les ivoiriens sont de plus en plus présents dans la délinquance et la criminalité, contrairement à la présence des étrangers de la sous-région ouest africaine qui semblait être forte au cours des années antérieures. C’est vraisemblablement les difficultés économiques marquées par la cherté progressive de la vie, mêlée à d’autres facteurs (Cf. Facteurs explicatifs pp.61-65) qui entrainent les ivoiriens dans la délinquance.

En revanche, les ressortissants hors CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) sont rares dans la délinquance à Adjamé. Les congolais et mauritanien constituent seulement 0,86% des délinquants chacun, les marocain et les libanais 0,43% chacun. Ces criminels ont en général un statut social précaire, c’est-à-dire qu’ils exercent divers petits métiers : coxer, apprentis de ״gbakas ״, cireurs de chaussures, commerçants ambulants…On trouve parmi eux de nombreux célibataires ou divorcés, analphabètes ou déscolarisés.

Il importe de notifier dans les tableaux 5 et 6, l’absence des données de quatre mois pour le Commissariat du 3e Arrondissement, les données de cinq mois pour le Commissariat du 7e Arrondissement et celle de deux mois pour le Commissariat du 11e Arrondissement. Ces données comme nous l’avons signifié pour le tableau 4 n’ont pu être retrouvées dans les archives, faute d’une bonne conservation bien que certains services soient informatisés.

Cependant comment procèdent les criminels ?

c- Modes d’action

Loin de pouvoir épuiser tous les procédés opératoires des criminels, nous nous attèlerons à en décrire quelques-uns.

D’abord, les braqueurs de véhicules ont pour habitude de se positionner aux carrefours, à proximité des feux tricolores ou aux lieux d’embouteillages. Ils y font le guet munis de leurs armes à feu. Ainsi, à l’arrêt des véhicules au feu rouge, ils se dirigent vers ceux dont les conducteurs ont descendu les vitres. Une fois près du conducteur, ils pointent les armes sur lui et lui demandent de descendre sans les clés dudit véhicule. Lorsque le conducteur exécute sans résistance, il peut s’en tirer à bon compte au risque d’être brutalisé ou même être tué. Les gangsters peuvent parfois, tirer quelques coups de feu de sommation en l’air pour s’échapper rapidement avec le véhicule volé. Les bandits se faisant passer pour des mécaniciens, se positionnent parfois à des endroits peu éclairés (sous les ponts et échangeurs), pour agresser les automobilistes qui y tombent en panne à des heures tardives(5).

Ensuite, pour le vol des véhicules de transport (généralement les taxis compteurs), selon les témoignages de chauffeurs les bandits armés à deux, trois ou quatre, peuvent se faire passer pour des clients ordinaires. Ils arrêtent le véhicule et une fois à bord, intiment l’ordre au conducteur d’emprunter une destination inconnue ou un chemin obscur (la forêt du Banco par exemple), sous la menace des armes. Au lieu indiqué, ils peuvent dépouiller le chauffeur de sa recette et l’y abandonner sans son véhicule. Ils peuvent également, l’abandonner dans cet endroit et s’enfuir avec le véhicule pour d’autres opérations. Les braqueurs à trois ou quatre et à bord d’un véhicule, peuvent dans certaines situations, heurter expressément le véhicule à voler par l’arrière. Dans l’altercation ou les explications qui s’en suivent avec le conducteur du véhicule heurté, deux des malfrats en profitent pour le tenir en respect à l’aide de leurs armes. Ils lui arrachent de la sorte son véhicule et sa recette journalière, avant de prendre la clef des champs.

En outre pour les attaques de domiciles, les criminels dans le mois de jeûne musulman peuvent se présenter aux heures du début ou de rupture du jeûne, déguisés en commerçants de denrées alimentaires, avant de dépouiller les habitants des lieux, de leurs biens(6).

En ce qui concerne les attaques de commerces et établissements financiers, le “modus operandi” révèle une étude minutieuse des lieux, la reconnaissance du domicile du chef d’agence et l’identification de son mode de déplacement, des complicités internes et externes, l’enlèvement du chef d’agence ou de l’agent comptable à la sortie des bureaux ou du domicile, avec la prise d’otage de la famille avant et pendant l’opération(7). Aussi, certains faussaires spécialisés dans la cybercriminalité écument-ils les guichets automatiques des banques, à l’aide de cartes magnétiques blanches pour y soutirer de fortes sommes d’argent. C’est le cas des cinq Sri lankais arrêtés par un équipage du secteur 3 du CeCOS le 25 Mars 2007(8).

De plus, certains jeunes des gares routières sous le couvert de coxer, rodent aux alentours des gares routières à la recherche de proies faciles à voler. Ainsi, ils peuvent approcher le voyageur potentiel en lui proposant de lui trouver la meilleure compagnie de voyage. Ils proposent ensuite au voyageur de l’aider à porter ses bagages. Lorsque celui-ci accepte, ils portent les bagages et s’éclipsent rapidement dans la foule avec les biens.

Enfin, un autre phénomène d’actualité est celui du vol de téléphones mobiles. Ces appareils sont volés à l’arrachée dans plusieurs endroits de foule, dont les gares automobiles de la SOTRA. Ces pickpockets font le guet aux quais et à la montée de l’autobus, ils s’infiltrent parmi les passagers. Ils profitent de la bousculade et mettent la main dans la poche des individus pour y enlever leur téléphone. Lorsque cela est difficile, ils usent souvent d’objets tranchants (lames) pour déchirer la poche ou le sac à main avant d’enlever l’objet convoité (en dehors du téléphone ils procèdent d’une manière identique pour retirer d’autres objets, tels que les portes monnaies et bijoux…). Une fois leur forfait accompli, ils ne montent plus et s’évanouissent dans la nature. Nombre de ces portables sont vendus au “Black Market”, par des commerçants ambulants à vils prix, selon des témoignages de victimes(9). Certaines victimes y ont souvent retrouvé leur bien dans les heures suivant le vol ou le lendemain, tôt le matin.

Toutefois, par quels éléments peut-on expliquer la situation de la criminalité à Adjamé et quelles en sont les conséquences ?

1 Le “Black Market” est un centre commercial de la commune d’Adjamé, situé à proximité de la grande mosquée.
2 Commissaire Adjoint du 11e Arrondissement interrogé dans ledit Commissariat le 11 Août 2008.
3 Officier de police judiciaire interrogé au 27e Arrondissement le 08 Août 2008.
4 Commissaire Adjoint du 7e Arrondissement interrogé dans ledit Commissariat le 07 Août 2008.
5 Cellule de Communication du CeCOS, « CeCOS Infos, bulletin d’information du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité », n° 1, p.22.
6 Cellule de Communication du CeCOS, « CeCOS Infos, bulletin d’information du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité », n° 2 , p.26.
7 Cellule de Communication du CeCOS, « CeCOS Infos, bulletin d’information du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité », n° 1, p.37.
8 Georges GUIAI Bi Poin (2007), Actions de lutte contre l’insécurité, le cas du District d’Abidjan : le Centre de Commandement des Opérations de Sécurité, Université de Cocody-Abidjan, conférence prononcée lors des activités académiques de la dix-huitième promotion de Maîtrise, p.31. (non publié).
9 Témoignages d’étudiants victimes, interrogés aux quais des autobus d’Abobo à la gare nord et à l’arrêt du grand marché d’Abobo.

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