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CONCLUSION GENERALE

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L’assurance répond à un besoin pressant des personnes physiques ou morales de se prémunir contre la survenance de certains événements pouvant les affecter dans leurs droits tant patrimoniaux qu’extrapatrimoniaux.

De manière générale, l’assurance est, on le rappelle, une opération par laquelle l’assuré se fait promettre, moyennant une rémunération/ prime pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation du sinistre, une prestation par l’assureur/SOCABU, qui, prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la statistique. Elle est en effet caractérisée par ce qu’il est convenu d’appeler l’inversion du cycle de production, contrairement aux autres branches d’activités où, la prestation du cocontractant précède le paiement du prix.

Cependant, la SOCABU qui est la compagnie d’assurances la mieux cotée au BURUNDI du fait de sa santé financière et de la qualité des services qu’elle offre à la clientèle, elle doit tout de même doubler d’efforts pour garder sa place prestigieuse et concurrentielle sur le marché des assurances aussi bien à l’échelle nationale (où elle est en compétition sans précédente avec un nombre impressionnant d’autres compagnies d’assurances) qu’à l’échelle régionale en raison de l’intégration du Burundi dans l’EAC (East African Community). En effet, l’analyse la plus élémentaire du processus d’intégration régionale débouche sur la constatation que les entreprises de chacun des Etats membres de la Communauté devront tout mettre en œuvre pour faire face à une concurrence poussée hors du commun à la suite d’une possible harmonisation des législations des Etats.

De manière générale, nous pouvons suggérer à ceux qui sont investis du pouvoir de décision au sein la Société, d’adopter des mesures efficaces et efficientes pour permettre à la dynamique de la SOCABU de s’affirmer sur toute l’étendue du territoire national par rapport aux autres compagnies locales d’assurances dans l’optique ultime de pouvoir marquer sa transcendance au niveau même régional.

Pour ce faire, il faudrait notamment :

* Veiller au renforcement des capacités des cadres et agents de la SOCABU en leur faisant bénéficier des formations régulières et progressives sur des matières aussi bien générales que spécifiques tout en privilégiant les domaines non encore exploités et ce, pour étendre davantage le champ d’action et de compétence de la Société,

* Pourvoir en temps réel à un besoin en personnel se faisant sentir mais surtout assurer la répartition des agents et cadres de manière équilibrée dans les différents services tout autant que la mise à niveau des nouveaux agents et cadres, c’est ainsi que la cellule COMESA et Recours a besoin d’un cadre et/ou un agent d’appui ainsi que le service de Réassurance,

* Motiver davantage le personnel étant entendu qu’il y en a qui semblent se lamenter, ce qui peut aussi avoir un impact sur la qualité du service rendu,

* Améliorer l’armature institutionnelle de la Société, c’est-à-dire la façon dont elle est organisée. Ainsi par exemple, on ne voit pas clairement si oui ou non l’assurance médicale est un service ou un département encore moins la Direction dont elle relève.

De même, si les Départements dépendent directement des Directions et les Services directement des Départements ; un observateur éprouverait sans doute des difficultés de savoir pourquoi le Département Juridique et du Contentieux ainsi que celui des Etudes et Stratégies – qui ne dépendent pas d’une quelconque des quatre Directions mais plutôt dépendant directement de la Direction Générale au même titre que les Directions – n’ont pas en leur sein des services à l’instar des autres Départements.

* Et enfin, de manière très spécifique pour le département automobile, adopter des mesures de prévention des sinistres étant donné que la sinistralité annuelle en matière automobile atteint actuellement des taux très inquiétants pour certains clients.

Notre observation la plus élémentaire ayant débouché sur la constatation que, si rien n’est fait en ce sens, on encourt le risque de payer plus d’indemnités qu’on n’a pas encaissé des primes, ce qui est non moins dommageable pour l’entreprise !

De même, nous voyons qu’il serait mieux que la SOCABU dispose de quelques garages en propre et un centre de production de certains articles notamment les fardes et fiches qui sont le produit le plus consommé par nos différents services. Nous estimons qu’en œuvrant dans ce sens, on aura, non seulement contribué à un investissement productif, mais aussi et surtout, à la création d’emploi par une extension du champ d’activités.

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