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Conclusion de la deuxième partie

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Ainsi, l’écrit s’est fortement développé depuis 1999 avec l’utilisation du logiciel APPI. Nombre de propos indiquent que le métier de CPIP s’est considérablement bureaucratisé du fait d’une perte de reconnaissance comme acteur de la prévention de la récidive, en lien avec les partenaires sur un secteur d’une part, et de l’éloignement d’avec les Juges d’Application des Peines, d’autre part.

Ces professionnalités auraient été « captées » par une hiérarchie encore en quête de légitimité. Dans le même temps, le discours institutionnel, tenu par l’Administration Pénitentiaire s’appuie sur les notions d’expertise, d’autonomie fonctionnelle des services et sur une revalorisation indiciaire. On observe un premier clivage générationnel sur la pérennité de la hiérarchie et l’utilisation de l’informatique, notamment.

Il nous semble, à présent, nécessaire de compléter cette première approche qui nous renseigne plus sur une volonté de professionnalisation des CPIP par l’Administration que sur l’effectivité de celle-ci dans les pratiques des CPIP au quotidien. Quels sont les actes posés et les savoirs utilisés au quotidien par ce groupe professionnel qui les distingueraient des activités « occupationnelles » d’autres groupes professionnels ? En quoi le fait de conserver une clinique, issue du social, remettrait en question un savoir spécialisé, spécifique propre au CPIP ? Quels sont les processus à l’oeuvre sur le terrain dans l’exercice des mesures plébiscitées par l’Administration Pénitentiaire et quels types de savoirs sont mobilisés par les CPIP pour les mettre en oeuvre ?

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