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CONCLUSION

ADIAL

Au final, les professionnels sont régulièrement confrontés à des risques climatiques qui ne font que s’accentuer au fil du temps, créant ainsi des dommages de plus en plus conséquents, compte tenu de l’augmentation des richesses et de leur concentration dans les zones d’activités. Il ressort de cette étude que les risques climatiques ont un impact non négligeable sur l’activité des entreprises, rendant ainsi difficile leur gestion. Pour certains dont l’activité dépend directement du climat, cela peut avoir des conséquences dramatiques, notamment pour les agriculteurs.

Le bilan ressortant des deux régimes d’indemnisation, qu’il s’agisse du régime des catastrophes naturelles ou des calamités agricoles, est qu’ils n’étaient jusqu’à présent pas assez axés sur la prévention des risques. En effet, les professionnels ne semblaient pas près à mettre en place des mesures de prévention. Toutefois, avec l’augmentation des risques en fréquence et en intensité, les professionnels semblent petit à petit prendre conscience des enjeux en cause.

Il apparaît que l’Etat et les assureurs y sont pour beaucoup dans ces changements de mentalité car ce sont eux qui ont mis en place une multitude d’outils de prévention (cartographie, PPRN, aide à la gestion des risques,…) au service des professionnels afin de les aider au quotidien dans leur gestion des risques climatiques. Les assureurs affinent de plus en plus leurs contrats en proposant des offres sur mesure aux professionnels afin qu’elles soient le mieux adaptées à leur activité et aux problèmes qu’ils peuvent rencontrer liés aux des risques climatiques.

Concernant l’indemnisation des risques climatiques, l’Etat semble tout mettre en oeuvre dans le but de transférer un maximum de risques auprès des assureurs. C’est le cas des risques agricoles pour lesquels l’Etat souhaite à terme qu’ils soient totalement pris en charge par les assureurs. Mais, cette transition qui a débuté ne se fait pas sans difficultés. En effet, malgré de nombreuses solutions proposées, aucune n’a encore fait l’unanimité. Pour l’instant, le législateur ne semble pas vouloir précipiter les choses notamment en rendant obligatoire la souscription à l’assurance récolte, proposition qui avait été rejetée.

Actuellement, les professionnels de l’assurance sont toujours en attente de réponses surtout celle concernant la réassurance publique.

Toutefois, l’Etat reste conscient que son rôle est déterminant et crucial dans l’indemnisation des risques climatiques majeurs, risques qui ne peuvent être pris en charge par les assureurs. Le but aujourd’hui est de responsabiliser les professionnels afin de les inciter à plus de vigilance. C’est d’ailleurs l’un des objectifs principaux de la réforme des catastrophes naturelles en cours. La réforme souhaite également apporter un peu plus de transparence au régime, permettant aux assurés de comprendre avec plus de clarté son fonctionnement. Mais, cette réforme se fait attendre. En effet, depuis mars 2012, date à laquelle le projet de loi a été déposé au Sénat, la réforme n’a toujours pas été concrétisée.

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