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Conclusion

ADIAL

Ce travail a pour but de démontrer que la gestion des risques doit faire partie intégrante de l’activité de l’entreprise et non pas être considérée comme un simple exercice permettant de satisfaire aux exigences réglementaires. En effet, en procédant à l’évaluation et au contrôle des risques, les sociétés s’assurent de saisir toutes les opportunités existantes, de renforcer leur avantage concurrentiel et de passer moins de temps dans la réparation des dégâts causés par tel ou tel phénomène à l’outil de production de l’entreprise.
La réduction des évènements imprévus et la capacité à atteindre les objectifs sont deux facteurs qui renforcent la confiance des actionnaires et des clients dans l’entreprise. Le climat qui en résulte contribue à augmenter le cours de l’action et à augmenter le nombre de commande ferme.
Il semble, dès lors, judicieux de recommander aux conseils d’administration et aux dirigeants des sociétés cotées en bourse de chercher à identifier au mieux les risques importants liés à la réalisation des objectifs et de mettre en place un système de contrôle interne fiable pour gérer efficacement ces risques. Tout cela exige des dirigeants une vision globale des objectifs de la société, de son activité présente ainsi que de ses buts stratégiques à long terme.
Dès lors il faut, à notre sens, privilégier la gestion et non la suppression pure et simple des risques car dans une économie de marché ultra concurrentielle, une société qui ne manifeste qu’un faible appétit pour le risque a peu de chance de générer des rendements élevés. Effectivement souvent le dirigeant peut être amené à conclure, après analyse, que la société a intérêt à saisir davantage d’opportunités et à prendre plus de risques sur le court terme pour réussir et faire des profits sur le long terme.
Cependant, comme nous l’avons vu, au cours de nos développements précédents, les parties prenantes à la gestion des risques doivent garder à l’esprit qu’un système de gestion des risques n’assure pas à 100% la réalisation des objectifs de la société. Il est, en effet, impossible d’écarter la possibilité d’une décision mal évaluée, d’une erreur humaine, d’une mise en échec volontaire des contrôles ou encore de toutes autres circonstances imprévues. C’est le risque d’avoir mal pris en compte un risque ou l’on voit s’esquisser les limites à la gestion des risques car on ne peut jamais tout maîtriser ou tout prévoir.
Il ne faut cependant pas oublier que la gestion des risques n’est que l’avant dernière étape de traitement des risques. Elle fait partie d’un tout et ne se suffit pas en elle même. Elle vise à réduire les différentes formes ou sources de risques préalablement identifiées et évaluées. Dès qu’on a évalué les plus fortes vulnérabilités de l’entreprise, on connaît mieux les causes, les objets de risque, et les conséquences pour ces vulnérabilités. On peut alors développer une stratégie viable de gestion des risques.
Il faut conclure sur le fait, qu’aujourd’hui, une entreprise ne saurait se passer d’une gestion des risques efficace. Sa pérennité et son développement économique en dépendent étroitement. La politique de gestion des risques ne permet jamais d’éliminer le risque à 100%, cependant elle permet de le rendre acceptable pour la société. Un risque identifié est un risque qui va pouvoir servir les intérêts de la société. Les entreprises l’ont bien compris et disposent maintenant d’un pôle d’identification et de gestion des risques.
Le monde étant en perpétuel changement les techniques de gestion des risques évoluent très vite pour s’adapter à l’évolution des nouvelles technologies et aujourd’hui le principal risque réside, à notre sens, dans la protection et la conservation de l’information et de l’outil de production de la société. Il faut donc chercher à adapter les politiques de gestion des risques aux nouveaux facteurs de risque tout en gardant à l’esprit l’importance d’un contrôle des risques plus traditionnels.

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