Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

Chapitre III – De la rente publique à la rente privée

Non classé

I. Rente publique vs rente privée

Source : FFSA – prestation de l’état / prestation des assureurs

En 2011, les pensions de retraite versées par l’état pour les régimes obligatoires se sont élevées à hauteur de 275,6 milliards d’euros. Selon la FFSA, pour la même année, les prestations de retraite versées par les sociétés d’assurance complémentaires s’élevaient à 6,6 milliards d’euros.

Rente publique vs rente privée

Parmi les prestations versées à titre privé, la part correspondant aux contrats d’entreprise est de l’ordre d’environ 76% et n’a pas évolué ces dernières années. La part correspondant aux contrats privés est quant à elle en constante augmentation depuis 2002, et représentait 1,6 milliards d’euros à la fin de l’année 2011.

Même si la part des prestations versées par les assureurs est en augmentation depuis plusieurs années, elle ne représente que 2,2% du montant total des prestations versées au titre de la retraite.

II. Le niveau de vie des retraités

A l’origine, le système des retraites a été mis en place dans le but d’aligner le niveau de vie des retraités avec celui des actifs. Depuis les années quatre-vingt-dix, cet objectif a été atteint.

Selon le COR, le niveau de vie moyen des retraités est très proche du niveau moyen des actifs (aux alentours de 2 000 euros par mois). La France est le pays de l’OCDE dont le niveau de vie moyen des retraités est le plus proche de celui des actifs.

Qui plus est, le ralentissement de la croissance et la montée du chômage pourrait rendre la hausse des pensions de retraite plus rapide que celle des salaires d’ici à 2020, si elles restaient indexées sur l’inflation.

Par ailleurs, les générations par tant à la retraite aujourd’hui sont celles qui ont connu le moins de périodes de chômage, et qui donc vont bénéficier de pensions calculées sur la base de carrière complète.

III. Les solutions envisageables

Source : Le Monde – Pourquoi les retraités vont – ils devoir payer ?

Les négociations en cours au mois de mars 2013 ont abouti à un accord selon lequel les retraites complémentaires de l’Agirc et de l’Arrco seront revalorisées d’un point de moins que l’inflation, alors qu’actuellement elles sont revalorisées suivant sa totalité, et ce pour une durée de trois ans.

Dès lors, le gouvernement pourrait bien appliquer les mêmes mesures aux retraites de base, afin de les ramener à l’équilibre.

Cette mesure dégagerait des économies immédiates, estimées à deux milliards d’euros d’ici à 2015 : Si l’inflation augmente de deux pour-cent par an et que les pensions de retraite ne sont plus indexées sur celle-ci, les prestations versées par l’état n’augmenteront pas non plus. Elles resteront stables à 275 milliards d’euros. Cela représente une économie de 2,75 milliards d’euros pour l’état (1% de 275 milliards = 2,75 milliards)

Quelles sont alors les méthodes dont nous disposons pour pallier cette non revalorisation et combler la perte de pouvoir d’achat ?

A. Utiliser l’épargne des Français

Avec plus de 1 300 milliards d’euros d’encours sur les contrats d’assurance vie, le patrimoine des français est une réserve conséquente qui pourrait être utilisée pour palier la perte due à la désindexation des pensions de retraite.

A lui seul, ce patrimoine représente plus de quatre années de prestations de pensions de retraite versées par l’état.

En effectuant des rachats partiels sur leurs contrats d’assurance vie, les épargnants pourront compenser la baisse de leur niveau de vie due à l’inflation.

Le risque de cette méthode est l’épuisement du capital, puisque non viagère.

B. Placer l’épargne disponible

Afin de générer 5,5 milliards pour compenser la désindexation des pensions de retraite, il suffirait de placer 100 milliards de l’épargne disponible à un taux de 5,5 %.

Mais les marchés ne permet tent pas d’obtenir de tels rendements, sauf à se positionner sur des supports dynamiques. Il est donc nécessaire d’encourager les épargnants sur cette voie, quitte à les protéger contre la baisse des marchés… ce que les contrats Variable Annuities garantissent.

Page suivante : 2ND PARTIE : QUELS AVANTAGES LES VARIABLE ANNUITIES APPORTENT-ILS AUX ASSURES

Retour au menu : LES VARIABLE ANNUITIES SONT-ILS L’AVENIR DES RETRAITES COMPLEMENTAIRES ?