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Chapitre 2 : L’engagement des entreprises d’assurance

ADIAL

Malgré toutes les incertitudes inhérentes à la mise en place d’un mécanisme si
nouveau, surtout dans les pays économiquement développés où l’on pourrait le penser à priori
peu utile, des assureurs ont résolument choisi de s’engager dans le projet et d’apporter leur
soutien financier et leur savoir faire.
En effet, au delà de l’enjeu sociétal bien compris par ces sociétés, la micro-assurance
représente également un défi pour la profession et une opportunité de souligner le rôle des
assureurs dans la vie économique française (Section 1).
Une telle démarche n’est cependant pas courante, dans une profession qui a plutôt
pour principe de se tourner vers les « bons risques » et les clientèles les plus rentables. Cette
démarche présente ainsi la particularité pour les assureurs de prendre en considération de
nouveaux prospects, grâce il est vrai à un nouveau mode de distribution (Section 2).
Section 1 : Un défi pour la profession d’assureur et une opportunité
pour affirmer leur rôle dans la vie économique
Avant toute chose, il convient de souligner le fait que la réalisation du projet de microassurance
ne serait pas possible sans un regroupement d’assureurs qui mettent en commun
leurs moyens et leur savoir faire (Paragraphe1).
Le projet de micro-assurance offre également la possibilité aux assureurs de mettre en
lumière le rôle qu’ils jouent dans la vie économique, qui est peu connu. En effet, les assureurs
sont des Investisseurs Institutionnels, des « zinzins » dans le langage économique, et ont un
rôle de premier ordre dans les investissements réalisés, notamment pour les entreprises. Un tel
projet peut leur permettre de mettre en lumière ce rôle et par là même d’améliorer leur image
auprès de la population (Paragraphe 2).

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