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A/ Une cible qui ne s’assurait pas ou plus

ADIAL

En s’attachant à offrir un produit d’assurance à des individus disposant de faibles
revenus et désirant créer leur entreprise, la micro-assurance s’ouvre à une cible qui était
délaissée par l’assurance et qui avait souvent délaissé l’assurance.
En effet, de par leur expérience passée, une partie importante de la cible de microassurance
se trouve en rejet des institutions classiques que sont notamment l’assurance mais
également le secteur bancaire. De plus, la faiblesse des revenus de ces personnes les obligeait
mécaniquement à ne pas contracter d’assurance ou à s’assurer au minimum lorsque
l’assurance était obligatoire. Enfin, ces individus ne mesurent pas forcément l’importance que
revêt aujourd’hui l’assurance et la nécessité de s’assurer. Comme le soulignent des conseillers
à la création, souvent ces personnes ne se préoccupent absolument pas de l’assurance et le peu
de créateurs qui y ont réfléchi ne pensent qu’à assurer leur biens et non eux-mêmes. Ils sont
souvent ignorants de l’intérêt des assurances de personnes.
Sans un changement de condition pour ces individus, changement que laisse espérer la
conjugaison de la création d’entreprise et la micro-assurance, ces individus se trouvaient
durablement à l’écart des circuits d’assurance classiques, trop chers pour eux. L’assurance les
voyait également comme des populations à « risque aggravé » risque quant au paiement des
primes mais également risque de fraude considéré comme supérieur à la normale. Le résultat
était donc une sorte d’ignorance mutuelle, une partie de ces populations perdant souvent de
vue l’intérêt de l’assurance.

La micro-assurance telle qu’elle est distribuée aujourd’hui, avec un produit spécifique,
une distribution solidaire et non commerciale offre ainsi la possibilité de ramener
progressivement ces populations vers l’assurance, en les rassurant sur le fait que l’assureur ne
s’enrichit pas sur le produit qu’il vend et que sa démarche est uniquement guidée vers l’aide à
la création et la pérennisation de l’entreprise créée.
Les produits de micro-assurance n’étant proposés que pendant une durée limitée, ils
ouvrent donc la voie, si le créateur a pu pérenniser son entreprise, pour amener à terme de
nouveaux clients à souscrire aux offres « classiques ».

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