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5.3.3. Formulation et justification de l’hypothèse 3

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H3 : Un groupe coté ne peut pas se permettre de lancer une stratégie de diversification.

Le principe même de la diversification repose sur une stratégie de long terme. Or, les actions boursières sont généralement achetées par des investisseurs qui exigent des rendements à court et moyen terme. La diversification représente donc une liaison risquée entre entreprises cotées et investisseurs. Le recentrage : une revue , Laurent Batsch, Centre de Recherche sur la Gestion (CEREG, umr CNRS)

C’est pour éclairer cette potentielle contradiction que nous allons tenter de répondre à cette hypothèse.

Cette hypothèse reprend donc l’opposition citée au début du mémoire. Un actionnaire qui investit dans une entreprise fait confiance à la stratégie actuelle de celle-ci et attend d’elle qu’elle soit claire et pérenne. Une diversification peut donc surprendre et remonter les actionnaires, qui ont acheté des actions de l’entreprise et donc en faisant confiance à son activité principale.

Par le mot « actionnaires » nous entendons « les individus » et « organisations » qui détiennent des actions boursières de la société. Ainsi sera-t-il plus aisé de deviner leur jugement en étudiant le cours de bourse, qui révèle les réactions (achat – vente) permis grâce à la liquidité du capital en Bourse.

Ces premières lignes qui introduisent notre hypothèse se basent sur les travaux des chercheurs Sanders et al. (1990) et May (1995) Lloyd et al. (1997) (tend à démontrer le lien indéniable existant entre la structure de l’actionnariat et la diversification) portés sur la relation actionnaires-diversifications.

Le travail « recentrage : une revue », du chercheur Laurent Batsch (Centre de Recherche sur la Gestion : GEREG, CNRS) alimente lui aussi notre hypothèse. Il expose en effet la théorie financière du recentrage. Par cette dernière, Batsch affirme que la diversification ressort du rôle des gérants de portefeuille et non des gérants d’entreprise. En effet, la diversification des risques ne peut pas être mieux assurée que par les actionnaires eux-mêmes.

C’est ainsi que naît notre quatrième hypothèse, par laquelle nous nous interrogeons sur les conséquences que peut avoir une diversification sur le cours Boursier de l’entreprise concernée. Les analyses de cette hypothèse ont donc été menées dans le but de comprendre si les actionnaires de TF1 et M6 se révèlent réfractaires aux diversifications.

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