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5.1. Caractéristiques démographiques de l’échantillon

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5.1.1. Répartition par genre et âge :

Comme il ressort du tableau ci-dessous, notre échantillon est constitué de 328 individus, les hommes y représentent 54% et les femmes 46%. Autant dire une légère surreprésentation des hommes qui n’est dûe, par ailleurs, qu’aux fluctuations du hasard. La moyenne d’âge s’y situe autour de 21 ans. Cette tendance s’explique par le fait que presque les 3/5 des enquêtés ont moins de 26 ans. En revanche, Même si la majorité des enquêtés, hommes et femmes confondus, est âgée de 21 à 25 ans, la moyenne d’âge par genre accuse une différence assez perceptible : 20.95 ans pour les femmes et 22.35 ans pour les hommes. Nous sommes penchés à mettre ce rajeunissement des femmes, sur le compte de leur percée dont la littérature internationale fait écho. Elles sont comme le disent Latour et La Feuvre (2006, p.162), «[…] moins nombreuses à redoubler pendant leur cursus scolaire et obtiennent un meilleur taux de réussite aux examens »

Tableau 5.1 Répartition des enquêtés par tranches d’age et le sexe

Répartition des enquêtés par tranches d’age et le sexe

D ia g ramme c urvilig ne d e la c o urb e d e s â g e s

Figure 5.1 : Diagramme curviligne de la courbe de sâges

La distribution des âges des individus de notre échantillon ne suit pas une courbe de Gauss, elle est légèrement dissymétrique (moy.< med.< mod.), le premier coefficient de Pearson étant (ѵβ2 = 1.63), c’est-à-dire positif, elle est étirée à droite. Son second coefficient ( β2 = 3.47), est révélateur quant à lui, puisqu’ étant supérieur à trois, que la distribution des âges est plutôt leptokurtique (c’est à dire plus pointue que la loi normale).

5.1.2. Répartition par genre dans les différents départements des facultés

Tel que nous l’avons souligné plus haut, l’effectif des hommes est un peu plus élevé que celui des femmes, et cette configuration se remarque d’autant plus nettement au niveau des différents départements de la FST (60.5 % d’hommes pour à peine 38.6 % de femmes) et la FLSH (60 % d’hommes pour 40 % de femmes) que c’en est l’inverse qui ressort de la répartition au niveau de la faculté polydisciplinaire. En effet, les femmes y sont majoritaires à hauteur de 60 % alors que les hommes n’y représentent que 39%. Il est vrai hommes et femmes sont représentés à parts égales dans le département des Sciences de la Matière Physique, soit une fraction de même ordre d’importance (24 %), toutefois, au niveau du département des Sciences Economiques et Gestion, 3 étudiants sur 5 sont des femmes.

Nous pourrions attribuer cette donne à l’évolution, certes timides mais progressive, du taux de féminisation des branches scientifiques et techniques (Mellahk, 2004), quoique les branches économiques de commerce et de gestion, révèle la littérature, sont traditionnellement choisies par les femmes. (Jallade, 2005)

Par ailleurs, il est à noter qu’au niveau de la FLSH, femmes et hommes sont présents à raison, respectivement de 13.79 % et 14,48 % dans le département de Langue et littérature Anglaise et 13.10 % et 17.24 % dans le département de Langue et Littérature Arabe au détriment du département de Langue et littérature Française où ils n’y sont que faiblement représentés, 4.83 % pour les femmes et 4.14 % pour les hommes. Même avec la présence d’un biais de représentativité, nous pourrions avancer que c’est le cas au niveau de la population, et imputer ce résultat à la politique d’arabisation. Jerad (2004, p.538), souligne à juste titre qu’ « […] au Maroc…On a noté que des bacheliers scientifiques complètement arabisés ont demandé leur inscription dans les humanités, enseignées en arabe, arguant que le français serait un handicap pour eux ».

Le tableau ci-après offre un aperçu circonstancié des répartitions commentées

Tableau 5.2 Répartition des enquêtés par genre et par départements selon la faculté d’origine

Répartition des enquêtés par genre et par départements selon la faculté d’origine

Pour ce qui est des diplômes préparés (voir le tableau 5.3 en annexe B), 37.2 % des enquêtés, soit presque les deux cinquièmes, préparent un DEUG, 30.5 % préparent une licence et 25.3 % une licence Science et technique (LST). Autant dire que la majorité a déjà soumis des écrits académiques dans le cadre de sa formation ; et par conséquent ses réponses à notre questionnaire serait de facto.

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