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5. Conclusion de la deuxième partie

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Les deux « worst cases »réalisés (simulation 1 et 2), nous avons pu prendre conscience de deux enjeux cruciaux qui inciteraient à la diversification des chaînes: un enjeu de performance (volumes audiences, scénario 1) et un enjeu de survie (valeurs financières, scénario 2).

Aussi s’est-il révélé important d’évaluer l’enjeu de la télévision-connectée pour déterminer l’impact de cette nouvelle technologie sur les chaînes généralistes dans les prochaines années. Cette première hypothèse nous a permis de tempérer la menace de l’arrivée de cette nouvelle technologie. Ainsi avons-nous réalisé que la télévision-connectée représentait en soi, un véritable enjeu, et peut-être un relais de croissance pour ces prochaines années.

Puis, l’analyse des rendements des activités hors diffusion de TF1 et M6 nous a permis de déceler un enjeu d’efficience et de rendement. En effet, une stratégie de diversification peut sécuriser les revenus publicitaires cycliques. Ainsi avons-nous illustré l’exemple du groupe M6 qui équilibre ses recettes avec des diversifications dynamiques.

Enfin, notre supposition quant à l’hostilité des actionnaires à l’encontre tout projet de diversification, a été infirmée. Nous avons donc revu notre position et conclu que l’enjeu de capital n’interférait pas les stratégies de diversification de TF1 et M6.

A travers ces enjeux, nous avons répondu à nos trois premières hypothèses :

H1 : Le modèle de diffusion-programmation des chaînes généralistes est remis en cause par l’arrivée de la télévision-connectée

H2 : La diversification est une alternative de rendement pour les groupes de chaînes audiovisuelles.

H3 : Un groupe coté ne peut pas se permettre de lancer une stratégie de diversification.

L’approche pessimiste, volontairement utilisée dans le début de cette partie B, nous a permis de précipiter le bouleversement fictif du marché télévisuel en France, qui s’illustrait par la fin de la domination des chaînes historiques. Cependant, elles ont encore leur destin en main, et, à l’image du nouveau souffle incarné par la télévision connectée, TF1 et M6 ont des outils et le temps de préparer ce tournant.

La tendance baissière des chaînes hertziennes historiques doit donc entrer dans les priorités stratégiques de ces acteurs. Mais ce n’est pas une fatalité. L’objectif est désormais de trouver une issue favorable à ce probable retournement. Cela se traduirait alors par une nouvelle génération de modèle des chaînes généralistes, par l’investissement dans de nouveaux relais tels que la télévision connectée.

Ce remodelage représente un risque, et nul n’en connaît l’issue. En parallèle de ces nouveaux horizons, il semble raisonnable pour un groupe tel Le rééquilibrage entre l’activité historique d’antenne-diffuseur au profit de diversifications serait-elle plus sûre ? C’est à ces interrogations que nous tenterons de répondre à la fin de ce mémoire.

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