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4) Le fait religieux, un sujet difficile à traiter de manière générale :

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« Le traitement médiatique du religieux fait-il preuve d’assez d’objectivité et d’exactitude dans l’observation ?
De l’impartialité et de la justesse souhaitable dans l’interprétation ? […] Ces questions se posent […] tout particulièrement dans [le domaine du] religieux, qui plus que d’autres en appelle aux croyances et aux convictions [ce à] quoi s’ajoute une autre difficulté [ : ] l’impréparation. »

Pierre Olivier Monteil, Les Exigences de laïcité.

Les deux derniers points à aborder sont également les plus « primitifs » puisqu’ils se trouvent en amont de l’ensemble des autres problématiques traitées dans ce mémoire. La difficulté à aborder le fait religieux et l’« inadaptation » naturelle de la religion aux formats médiatiques font en effet certainement partie des principales causes d’un mauvais traitement médiatique du religieux.

La religion nécessitant de « prendre le temps », le temps de la lecture des textes, le temps de l’apprentissage des rites, etc., elle ne peut qu’être inadaptée aux médias qui sont obligés de sélectionner des temps forts, pas toujours fidèles à la réalité.

Une religion comme l’islam, particulièrement présente dans la vie quotidienne, ne peut être comprise si l’on n’en montre que les « temps forts » comme la prière, le mariage ou le ramadan. En plus de cela, les journalistes, très socialement homogènes et peu représentatifs de la société française (donc des musulmans) vont devoir sélectionner encore une partie de cette information déjà tronquée, selon leurs convictions personnelles. Le résultat ? Une image souvent empreinte de préjugés et très loin de la réalité.

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