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3.2. Les fondements de cette théorie aujourd’hui justifiés

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L’actualité tend à confirmer les propos de M.MISSIKA. Les chaînes historiques de télévision tentent de refondre leur modèle économique et remette leur leadership en question. Mais elles se voient confronter à des réalités menaçantes.

Non seulement une chaîne de télévision n’a pas d’actifs tangibles, ce qui limite grandement sa valorisation et sa capacité à emprunter. Mais les chaînes se voient aussi déséquilibrées face aux nouveaux acteurs de cette économie numérique. En effet, studios, opérateurs de télécommunication, gestionnaires de droits sportifs, … s’engouffrent aussi dans ce nouveau marché audiovisuel. Or ces derniers sont de tailles supérieures, souvent des acteurs internationaux, ils sont donc bien plus avancés pour négocier le nouveau partage de ce marché recomposé.

C’est pour cela que TF1 et M6 ont fait le chemin inverse, en se diversifiant dans les télécoms par exemple (M6 mobile, TF1 déjà sous le même giron que Bouygues Telecom). C’est le moyen pour eux de renforcer leur implantation dans l’audiovisuel et surtout de se faire une place sur ce nouveau marché.

Mais il est tard, le marché et ses parts se structurent, les acteurs commencent déjà à s’organiser entre eux. TF1 et M6 sont donc déjà distancés par les futurs leaders de l’audiovisuel numérique (Google avec Google TV, Apple TV, Dailymotion et Youtbe avec différents partenariats, …).

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